Être ou avoir ? Comment définissez-vous la société de consommation ?

17/12/2020

JUNGER Marine

MORREALE Camille

Être ou avoir ?

- QUESTIONS -

1. Comment définissez-vous la société de consommation ?

Lorsque l’on parle de société de consommation, que visualise-t-on ? Le terme en lui-même renvoie à un système économique basé sur le besoin et la volonté suggérée de se procurer des biens, indispensables ou non, de manière excessive et en grande quantité. On pense à la consommation excessive de produits et de biens. Ils sont offerts par les nombreuses et très présentes publicités, que ce soit à la télévision, dans les rues, ou bien par les magazines.

Le fait que ces suggestions d’achats soient aussi présentes dans le quotidien des individus, les pousse à développer des envies et des désirs qu’ils n’auraient pas eu sans. Cela crée ainsi un phénomène de consommation de masse, caractérisé par cette nécessité d’acquérir toujours de biens non vitaux.

Néanmoins, cela a également des avantages comme le développement d’entreprises, ce qui crée de l’emploi, un mode de vie simplifié par l’apparition dans le quotidien de nombres d’appareils, électroménagers par exemple, mais surtout, cela favorise le développement et l’avancée technologique et industrielle, permettant le progrès dans de nombreux domaines.

De plus, cela permet une accessibilité immense de biens et de produits qui sont nécessaire et vitaux. Mieux vaut pour l’Homme de vivre dans une société de consommation, que dans une société de pénurie.

1. Quels sont les principaux problèmes engendrés par la société de consommation ?

La société de consommation créant des besoins et des désirs superficiels, basés sur l’accessibilité et le paraître, peuvent entraîner des dépenses conséquentes pour les individus. La part d’entre eux ayant les moyens nécessaires et pouvant donc se le permettre est faible, par rapport à ceux dont les moyens sont assez larges.
De plus, cette consommation en quantité gigantesque produit également des tonnes de déchets de production, d’emballages… et contribue à la pollution terrestre.
Sans oublier que la production de produit émet des gaz à effet de serre, et augmente donc le réchauffement climatiques, qui a des impacts désastreux sur la planète.

1. Quel est l’impact de la surconsommation pour la planète ?

La production massive de produit de consommation conduit à une augmentation des gaz à effet de serre, qui conduit elle-même à l’augmentation du réchauffement climatique, ayant de nombreuses conséquences désastreuses sur l’environnement (fonte des glaces, augmentation du niveau de la mer, disparition de certaines espèces…).

Les produits augmentent également la production de déchets, non-stockables pour la plupart. Certains ménages ne pratiquent de plus aucun tri sélectif, et l’accumulation de ces déchets conduit à un problème environnemental majeur, car l’on ne sait pas encore comment de débarasser de ces déchets.

De plus, tous les emballages papiers nécessitent une grande quantité de papier, ce qui conduit à des déforestations excessives, sans replantation derrière. Les déforestations produisent énormément de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone) et le transport de matériels et de de marchandises contribuent également en masse au réchauffement climatique.

1. Comment pourrait-on changer nos habitudes pour limiter cet impact ?

Plusieurs actions assez simples de notre part peuvent avoir un grand impact sur la société et la surconsommation.

Pour commencer, on pourrait utiliser du papier recyclé dans la vie de tous les jours (pour l’imprimante, le brouillon, les cours…).
Privilégier les transport en commun, le covoiturage ou l’autopartage (mise à disposition de voitures pour les usagers), le vélo.
Acheter de seconde-main, comme par exemple les vêtements (dans les friperies, ou encore avec Vinted…) ; produits électroniques ou électroménagers d’occasion (dans les magasins style « easy cash », « cash converter »…).
Diminuer la consommation d’emballages plastiques : éviter l’achat de produits emballés individuellement ; privilégier l’achat en vrac (pâtes, riz…).

1. Recherches 

• Le continent de plastique

Le "7e continent de plastique".
On le décrit comme une immense plaque de déchets évoluant dans le nord de l'océan Pacifique, de la taille d'un tiers des États-Unis ou de six fois la France.
Cette pollution, invisible depuis l'espace, se retrouve dans cinq grand bassins océaniques, au sein du Pacifique Nord, mais aussi du Pacifique Sud, de l'Atlantique Nord et Sud et de l'océan Indien.
La première plaque de déchets, et la plus importante, a été découverte par hasard par le navigateur Charles Moore en 1997.

Au retour d'une course à la voile entre Los Angeles et Honolulu, l'explorateur avait décidé de prendre une route habituellement évitée par les marins, au centre de la Gyre du Pacifique Nord, où les pressions sont hautes et les vents faibles.
Sept expéditions sont menées dans cette zone de 3,4 millions de km2, que l'on surnomme rapidement la « grande poubelle du Pacifique ».

L'équipe y dénombre 334 271 fragments de plastique par km2 en moyenne, avec des pics à 969 777 fragments par km2.

• La slow consommation

Le concept slow-consommation se veut être une façon de consommer autrement. Il consiste à prendre le temps pour acheter mieux, de meilleur qualité, voir ne pas acheter du tout… Une question essentielle se pose avant de consommer ou acheter un nouveau produit « Est-ce que j’en ai vraiment besoin ? ».  

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