Aurélien, Louis Aragon Chapitre XXIX : p255/256 « Je vous aime...très proche »
Commentaire de texte : Aurélien, Louis Aragon Chapitre XXIX : p255/256 « Je vous aime...très proche ». Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mamoun Admy • 9 Janvier 2018 • Commentaire de texte • 590 Mots (3 Pages) • 1 007 Vues
Lecture analytique 8 : Aurélien, Louis Aragon Chapitre XXIX : p255/256 « Je vous aime…très proche »
- Déclaration d’amour :
- Moment d’intimité
- Doutes de Bérénice
- Passé douloureux :
- Souvenir de la guerre
- Bérénice : un moyen pour panser les douleurs
A : Moment d’intimité -1ère fois qu’Aurélien ouvre ses sentiments l.1 -Signes physique d’affection➔ -baiser sur la main -caresse des mains -Signe d’affection morale➔avec l’incipit attirance : ici Aurélien s’ouvre à Bérénice. Il lui livre ses secrets « mon secret à moi » déterminant possessif personnel-pronom personnel. Moment d’intimité partagé➔ « elle laissa sa main » Points de suspension➔ moment de gêne➔ incapacité d’Aurélien à parler et à exprimer ses sentiments. Aurélien s’engage enfin. « un geste brusque »➔ manque d’habitude➔ ne pas savoir comment agir Aurélien change pour Bérénice, jusque là il n’a pas eu d’effort à le faire, il plait aux femmes mais aucune ne lui a réellement plus jusque là. Transition : |
A : Souvenir de la guerre Champs lexical de la guerre présent dans un texte pourtant tourné vers les sentiments, éprouvé de la personne➔Aurélien est poursuivi, hanté par ces moments « terribles » l’adj. utilisé met en avant l’horreur de ce qu’il a vécu et dont il ne peut se détacher. Texte donnait l’impression d’être une déclaration d’amour mais la guerre s’intercale toujours dans les propos d’Aurélien. Rappel de son attitude mutique « je n’aime pas en parler », les points de suspension montrent à nouveau cette difficulté à exprimer ce qu’il a vécu. Utilisation du nom « collage » et « de vieille maîtresse » pour caractériser ce qu’il traversé➔ périphrases qui prouvent l’intensité, la force de ce qu’il a traversé, il définit la guerre comme une personne intime, comme une relation amoureuse dans l’horreur. Les sentiments s’opposent à ce qu’il ressent actuellement « Elle me fait horreur… » Comme une femme qu’il voudrait oublier. Cette relation à la guerre crée un fossé : il lui parle des horreurs, elle reprend sur la pluie ». Même une partie de son corps lui fait horreur « ses mains »➔ partie qui lui rappelle ce qu’il va lui faire. |
B : Doutes de Bérénice Sont mis en scène dès sa 1ère question introduite par la conjonction de coordination « mais »➔ induit le doute, insiste sur l’information qu’elle veut obtenir. « Je me demande si c’est aussi…moi »➔ doute sur les sentiments d’Aurélien : comme si elle pensait l’aimer davantage : utilisation de l’adjectif qualificatif « grave » insiste sur la force de ce qu’elle ressent. « je redoute ces quelques femme là »➔ insistance par la reprise de « qqs femmes » sur le nombre supposé de femmes qu’aurait séduit Aurélien » Déterminant indéfini➔ qui amène un flou sur la vie antérieur d’Aurélien- indéfini temporel « un jour », peut amener l’idée que Bérénice a peur de faire un jour parti de ces « quelques femmes » sans importance pour celui qu’elle aime. L’utilisation du mot « collage » par Aurélien amène aussitôt l’interrogation de Bérénice alors que celui ci aborde le sujet de ce qu’il a occupé pendant des années : la guerre | B : Bérénice moyen de panser les plaies Quand il lui dit la guerre, elle sourit, pour atténuer sa douleur comme un retour de l vie qui le sort de son malaise. Sans quoi trop de vous resterais inconnu volonté de ne pas rester inconnu, Bérénice le pousse à parler, se livrer. C’est le déclic qu’il fallait. « cela, dit-elle…nous »➔ elle lui fait parler de la guerre alors qu’elle ne veut pas parler de la guerre➔ soigne Aurélien en quelques sorte de son passé. |
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