PSY1400_TN2
Étude de cas : PSY1400_TN2. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Miiss MJ • 24 Février 2018 • Étude de cas • 3 181 Mots (13 Pages) • 695 Vues
Question 1
Ce que je peux vous dire, Monsieur, à propos de votre dépendance au tabagisme, c’est qu’il s’agit d’un comportement résultant d’une faiblesse psychologique. Cette accoutumance a pu se développer à la suite d’un comportement favorisé par votre environnement social. Par exemple, fumer avec des collègues de bureau lors des pauses peut représenter un stimulus sur l’humeur et favoriser l’action.
Tout d’abord, sachez que les étapes de la consommation de substance sont définies en quatre phases. Soit l’initiation, la maintenance, l’arrêt et finalement la rechute. Même si nous savons depuis plus de 50 ans que la cigarette est l’une des principales causes du cancer du poumon, plus de 30% de la population adulte continue malgré tout de fumer. Il est certain que le contexte social incite grandement quelqu’un à développer cette dépendance. D’ailleurs, le comportement des parents face à la cigarette influencera l’enfant dès son plus jeune âge. En effet, s’ils sont en désaccord avec le tabagisme et qu’ils informent leur jeune des effets nocifs et des risques que fumer encoure, ce dernier aura jusqu’à sept fois moins de chance de devenir fumeur. De plus, le cercle d’amis de l’enfant peut également avoir une influence sur ses choix relatifs à la consommation. Il est intéressant de savoir que la plupart des fumeurs commencent à l’enfance et que très peu poursuivront de façon régulière après l’âge de 19 ans.
Il existe plusieurs solutions possibles lorsque le fumeur est en processus d’arrêt. Deux styles d’approches ressortent. Tout d’abord, la première méthode propose au fumeur des mesures et des étapes afin de développer un plan d’intervention facilitant le processus. Ensuite, l’autre méthode consiste à demander aux fumeurs quelles étaient leurs chances de réussite s’ils arrêtaient la consommation sur une période donnée. Cette méthode veut aussi que le fumeur perçoive les risques associés au geste et qu’il se questionne.
En 1982, Prochaska et DiClemente ont élaboré un modèle en cinq étapes représentant les stades de changements. D’abord, la préconsidération constitue l’élément déclencheur pour inciter l’abandon du tabagisme. Cette première étape n’est souvent pas prise au sérieux par le fumeur, mais l’idée d’arrêter lui traverse brièvement l’esprit. En second lieu, vient la considération d’abandonner : l’idée s’incruste réellement dans la tête du fumeur. S’ensuit de la troisième étape où il envisage sérieusement de cesser et se prépare à y parvenir. Ensuite, vient l’étape qui consiste à mettre en branle des actions concrètes. Plusieurs mesures sont mises en place et l’abandon se réalise. Finalement, la dernière étape vise à maintenir le nouveau comportement.
DiClemente précise que les personnes ne progressent pas à travers ces stades d’une manière directe, mais qu’ils peuvent progresser ou régresser selon leur évolution.
Malheureusement, dans certains cas, une rechute est possible. La moitié des fumeurs qui réussissent à cesser reprennent dans la même année. Le processus de rechute se déroule généralement comme suit : l'individu maintient d’abord son abstinence pendant quelque temps, ensuite, une situation à risque où il avait l’habitude de fumer se produit. Une mauvaise journée au bureau ou une mauvaise nouvelle peuvent être considérées comme des situations à risque. Par la suite, le comportement de coping résulte de sa réaction à l’étape précédente. S’il s’adapte à la situation, il évitera la rechute. Dans le cas où il ne résiste pas à la tentation, la chute est prévisible. Ensuite, l’individu peut avoir des attentes face à ses actions. Par exemple, il peut se dire que s’il fume, il retombera dans la consommation régulière comme à ses dernières tentatives.
L’étape de l’auto-efficacité correspond au moment où l’individu est confronté à la résistance. Si cette étape n’est pas maîtrisée, l’individu chutera encore. Cela peut être suivi d’une rechute importante qui peut se transformer en de la culpabilité et un sentiment de honte. Malgré la chute, l’individu peut revenir à l’abstinence, mais seulement si celle-ci est attribuée à des facteurs externes.
Sachez, Monsieur, qu’il existe plusieurs groupes d’intervention visant à vous apporter de l'aide. Des groupes d’entraide, des interventions de santé publique pouvant aller jusqu’aux interventions cliniques. Ces ressources sont à votre disposition afin de faciliter l’atteinte de vos objectifs. Sachez aussi qu’il existe plusieurs dispositifs de substitution de la nicotine comme les inhalateurs de nicotine et les sprays nasaux.
Pour ce qui est de votre situation, Monsieur, je crois que la méthode d’auto-assistance serait l’idéal. Elle implique que vous ayez un réel désir d’arrêter de fumer et qu’idéalement, votre entourage vous soutienne dans votre démarche. Une étude faite sur d’anciens fumeurs révèle que cette méthode a aidé 90% d’entre eux à cesser l’usage du tabac.
Je vous propose donc aujourd’hui cette technique considérant qu’il s’agit de votre première tentative et que vous me semblez déterminé à atteindre votre objectif. Cependant, je vous recommande fortement que votre conjointe ou les membres de votre entourage immédiat cesse aussi de fumer. Cela facilitera grandement le processus et vous pourrez conserver un niveau d’auto-efficacité élevé.
En terminant, je suis d’avis qu’il serait intéressant pour vous, que l’argent économisé suite à l’arrêt de la cigarette vous serve à réaliser un de vos projets de voyage dont vous m’avez grandement parlé.
Question 2
Le déséquilibre alimentaire
Tout d’abord, une saine alimentation est cruciale au bon développement de l’organisme et influencera la santé sur plusieurs aspects. Par contre une mauvaise alimentation occasionnera des problèmes de santé importants tels des irrégularités cardiaques, un retard de croissance, l’ostéoporose ainsi que plusieurs autres problèmes. À l’opposé, les fruits et les légumes, les poissons huileux et les fibres contenues dans l’avoine sont considérés comme étant des facteurs de protection pour l’organisme. Une étude réalisée par l’USDA en 1999 a conclu que les enfants consommeraient une trop grande quantité de graisse et pas suffisamment de fruits. Les recommandations de cette étude ont été bénéfiques pour les pays en réduisant la consommation et le surpoids. Pour les pays en voie de développement, l’étude a rapporté que la sous-alimentation entraînait des problèmes physiques, cognitifs et une faible résistance aux maladies. Le déséquilibre alimentaire peut aussi survenir avec l’influence des pairs. Par exemple, une jeune fille en surpoids aura tendance à manger davantage lorsqu’elle est avec une autre fille en surpoids. À L’opposé, si cette même petite fille en surpoids est avec une fille de taille habituelle, elle aura tendance à moins manger.
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