Note de lecture, Pétrole : le retour du baril à 100 dollars
Étude de cas : Note de lecture, Pétrole : le retour du baril à 100 dollars. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tiphaine Deal • 3 Novembre 2019 • Étude de cas • 917 Mots (4 Pages) • 522 Vues
Jacques Adda Pétrole : le retour du baril à 100 dollars 3 pages
Alternatives Économiques, Novembre 2018
Le document est un article de presse publié par Jacques Adda en Novembre 2018 dans le journal économique « Alternatives Économiques ».
Résumé :
L'Iran et les États-Unis sont en conflit pétrolier depuis l'embargo de 1995. Ainsi, plusieurs entreprises craignent d'être exclues du marché américain et ne commercent plus avec l'Iran, et des pays européens dénoncent ceci en vain. A cause de ceci, le commerce Iranien a chuté, notamment celui du pétrole : on parle d'un mini-choc pétrolier. La solution pour compenser cela serait que l'Arabie Saoudite joue son rôle de producteur tampon, mais elle a refusé par choix économique ; ou que la Russie augmente sa production de pétrole. Ce conflit pétrolier n'est pas le seul (Venezuela par exemple). Les États-Unis ont trouvé d'autres solutions, notamment l'exploitation du pétrole de schiste, mais l'obtention de facteur humain reste un problème pour ceci.
Le prix du baril de pétrole pourrait se stabiliser si les conséquences des sanctions sur l'Iran disparaissent. Les économies émergentes sont impactées par ce conflit et vivent un véritable choc pétrolier à cause de la hausse du prix du baril brut.
Idées principales de l'article :
- Les États-Unis ont posé un embargo sur l'Iran en 1995 et ceci s'est traduit depuis par des conflits : en mai 2018 les États-Unis ont annoncé leurs sanctions pour l’Iran car ils ne veulent plus que l'Iran exporte son pétrole
- Ceci a fait augmenter le prix du pétrole et diminuer la production de million de baril par jour.
- Ceci a des lourdes conséquences pour l'Iran car plus aucune entreprises ne veut commercer avec ce pays par peur d'être exclu du marché américain car ils auraient violer l'embargo. Son commerce, autant les exportations que les importations, chute.
- Plusieurs pays d'Europe contestent ces décisions prises par les États-Unis, notamment la France, mais ces contestations sont ignorées
- L’Arabie saoudite refuse de jouer son rôle de producteur tampon c'est-à-dire de produire plus pour compenser le manque iranien
- Les économies émergentes sont fortement impactées par ces sanctions et vivent un choc pétrolier car leur monnaie est dépréciée par rapport au dollar et donc le prix du baril de brut est extrêmement haut.
Chiffres clés :
- Les exportations iraniennes de brut n'atteignaient plus que 1,6 million de baril par jour en septembre 2018, contre 2,7 million en début 2018
- La ponction sur l'offre mondiale serait équivalente à 1,7 % de la consommation globale de brut.
- Le mini-choc pétrolier est susceptible de propulser le prix du brut à 100 dollar le baril
Les citations à retenir :
- « Un déficit d'offre qui intervient peu après que les pays de l'OPEP et la Russie ont décidé, fin 2016, pour soutenir les cours, de réduire pour six mois de 1,5 million de barils par jour le volume agrégé de leur production en 2017 »
- « Les approvisionnement sud-coréen, qui représentaient en début d'année 10% environ des exportations du brut iranien , ont pratiquement cessé à partir de juillet. »
- « L’équilibre du marché se joue à court terme sur la capacité et la volonté de l'OPEP de suppléer au manque de pétroles iranien et vénézuélien »
- « Sur la décennie écoulée, l'offre américaine a doublé de 5 à 10 mbj, dépassant pour la première fois depuis 1975 les deux autres producteurs majeurs que sont l'Arabie Saoudite et la Russie. »
L'appréciation critique :
Cet article de presse, écrit et publié par Jacques Adda pour Alternatives Économiques, nous permet d'en savoir plus sur les conflits que présentent les États-Unis et l'Iran durant ces dernières années, tout en apportant des chiffres, graphiques, et informations précises. Cependant, il est centré sur le fait que l'Iran subisse ces sanctions, et il serait intéressant d'un peu plus se pencher sur les raisons qui ont menées les États-Unis à effectuer cela, ce qui permettrait de comprendre encore plus le conflit. De plus, l'article est très informatif et les propos de Jacques Adda ne permettent pas de décrire son opinion, il reste très neutre dans sa rédaction.
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