Marché du cacao
Étude de cas : Marché du cacao. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Babyen • 3 Février 2021 • Étude de cas • 1 844 Mots (8 Pages) • 409 Vues
Première partie : Economie Générale
Le Marché du cacao
Les chocolatiers des pays développés s’alarment, le cours du cacao a progressé de près de 9 %, la tonne de fève a atteint en 2011 le niveau historique de 3775 dollars à New York.
Compte tenu de l’affluence de nouveaux consommateurs en provenance de pays émergents, l’organisation internationale du cacao prédit que la demande mondiale sera supérieure à l’offre au cours des cinq prochaines années, entraînant une pénurie du chocolat à l’horizon 2022.
Le bilan élaboré sur la situation et l’évolution du marché mondial du cacao contient :
Dans un premier temps une étude des caractéristiques du marché du cacao, une étude de l’évolution de prix en abordant la notion d’élasticité et en montrant qu’à terme une hausse du cacao peut entraîner une hausse de l’offre ;
Dans un second temps, la démonstration que le marché du cacao au Cameroun ne fonctionne pas de façon optimale, puis la présentation des moyens mis en œuvre pour améliorer le fonctionnement du marché ;
Dans un troisième temps, sera identifiée l’externalité engendrée par la production de cacao en Afrique de l’Ouest, sera évoqué les notions de défaillance du marché de bien commun puis sera démontré l’intérêt d’une intervention de l’état.
I. Les caractéristiques du marché
La production de cacao est concentrée en Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Cameroun et le Nigéria comptent à eux seuls 70 % de la production mondiale. Le Brésil, l’Equateur, la Malaisie et la République dominicaine, comptent 20 %.Ces pays sont situés proche de l’Equateur. La culture du cacao est difficile, le cacaoyer a besoin d’un climat tropical et un cycle de 8 ans pour qu’il arrive à maturation et produise des cabosses.
Ces pays n’ont pas la capacité de répondre rapidement et efficacement à la demande, due au réchauffement climatique et des conditions d’exploitation (petite taille, producteurs cinquantenaires).
Depuis les années 2000, dans les pays européens la demande augmente sur un rythme régulier, mais l’arrivée de nouveaux consommateurs, en provenance de pays émergents, tels que la Chine et l’Inde provoque une forte augmentation de la demande, d’où une forte augmentation du prix.
Mais les producteurs n’ont pas les moyens de moderniser leurs installations et donc de faire face à la demande, si bien que la demande est supérieure à l’offre, d’où l’augmentation des prix.
En effet à la bourse de New York, le cours de la tonne de cacao est passé de 2104 dollars la tonne le 8 mars 2013 à 2564 dollars le 6 septembre, soit une augmentation de 21,8 % en 6 mois.
La hausse de la demande est inévitable et il s’agit bien d’une élasticité croisée positive.
Normalement, lorsque l’offre augmente, le prix diminue et vice et versa, mais le marché du cacao déroge cette règle.
A terme une hausse du prix de cacao peut entraîner une hausse de l’offre, puisque l’offre est une fonction croissante du prix.
II. Les déficiences du marché du cacao au Cameroun
On peut constater qu’au Cameroun le marché du cacao ne fonctionne pas de façon optimale.
En effet, les producteurs de cacao Camerounais reçoivent seulement entre 8 et 15 % du prix international moyen pour chaque kilo de cacao vendu.
De plus, entre Yoko-Douma et Mbanga l’écart de prix peut s’élever jusqu’à 50 %.
Le principe de la transparence à l’information n’est pas respecté puisque les agriculteurs n’ont aucune idée du prix fixé sur le marché mondial, ce qui minimise leur chance d’obtenir un prix équitable pour leurs produits.
Des moyens sont mis en œuvre pour améliorer l’équitabilité du marché. Internet crée des chances égales grâce à « INFOSHARE » qui donne un accès aux dernières nouvelles du marché a des milliers de planteurs de café et de cacao vivant dans des régions éloignées du Cameroun.
Et pour ceux qui n’ont pas internet, des émissions radiodiffusées sont émises 2 fois par jours.
III. Les défaillances du marché en Afrique de l’Ouest et l’aide de l’état
Le type d’externalité engendré par la production de cacao en Afrique de l’Ouest est négatif puisque les producteurs sont défavorisés par l’action des acheteurs et la nécessité de l’intervention de l’état.
Cette externalité montre les défaillances du marché et la nécessité de l’intervention de l’état.
Les producteurs de cacao rencontrent des difficultés pour lutter :
Contre les ravageurs qui s’attaquent aux fruits et aux branches, ce qui détruit les plantations ;
Contre les maladies, qui diminuent de manière significative les quantités produites et la pourriture des cabosses.
Pourtant il existe des solutions contre ce fléau, mais le coût et le niveau de technicité n’est pas accessible aux producteurs ; c’est pour cela que des politiques actives doivent être menées pour soutenir durablement l’offre.
Pour renforcer le contrôle de la qualité du cacao, déjà soumis à une norme maximale en hydrocarbures aromatiques polycycliques, l’Union européenne, en 2014, impose un seuil maximum de cadmium dans les fèves de cacao.
L’avenir de la filière de cacao passe par une amélioration de la qualité des fèves grâce au principe de transparence.
De plus, le gouvernement Ivoirien mène une réforme visant à développer une économie cacaoyère durable, bâtie sur une concurrence saine, un partenariat public-privé, le recensement des producteurs et l’organisation de la profession.
Deuxième partie : Droit
La S.A. LYSAY
Dossier 1
Question 1
Les faits : Monsieur ROYLE, directeur général de la S.A. LYSAV a embauché Monsieur Pierre BESRO en lui proposant un contrat à durée déterminée débutant le 25 mars et se terminant le 25 mai pour remplacer un salarié en arrêt de travail de 2 mois.
Au moment de la signature, qui n’a lieu que le 15 avril, Monsieur BESRO refuse de signer pour un contrat à durée déterminée prétendant avoir été embauché pour un contrat à durée indéterminée.
Le problème juridique : Peut-on requalifier un contrat à durée déterminée en contrat à durée indéterminée ?
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