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La politique de taux d'intérêt bas est-elle suffisante pour relancer la croissance

Dissertation : La politique de taux d'intérêt bas est-elle suffisante pour relancer la croissance. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Février 2019  •  Dissertation  •  856 Mots (4 Pages)  •  793 Vues

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« La politique de taux d’intérêt bas des banques centrales est-elle suffisante pour relancer la croissance ? »

La politique monétaire de taux bas, voire négatifs, a incontestablement permis d’éviter un risque catastrophique en 2007–2009, puis en zone euro de 2010 jusqu’à présent, et de raviver depuis la croissance, même légèrement, par la relance de la demande de crédit et le soutien à la consommation et à l’investissement. La politique monétaire est l’action par laquelle la banque centrale agit sur l’offre de monnaie dans le but de remplir son objectif de stabilité des prix et du taux de change. Depuis une dizaine d’années, il semblerait que cette politique monétaire soit massivement orientée envers un taux d’intérêt bas, dans le but de relancer l’économie. Le taux d’intérêt d’un crédit ou d’un prêt est un nombre exprimé en pourcentage qui permet de déterminer le montant que va payer l’emprunteur à la personne qui lui prête de l’argent pour le service rendu. Réciproquement, c’est la rémunération que touchera le prêteur pour avoir bien voulu prêter son argent.

La croissance économique peut-elle être gérée uniquement par une politique monétaire de taux d’intérêt bas mise en place par les banques centrale ?

En premier lieu sera vu les effets de la politique de taux d’intérêt bas et ses limites, puis les autres instruments, à la disposition des banques centrales, pour relancer la croissance économique.

I. Les effets de la politique monétaire de taux d’intérêt bas et ses limites

a. Politique du taux d’intérêt bas

- Dirigé par les banques centrales, qui décident de moduler le taux d’intérêt (taux directeur) à la baisse

- Favorise l’investissement  donc favorise la croissance

- Entraîne la baisse du taux de change  donc augmentation des exportations (croissance)

- Rachat des dettes publiques par la BC : Q.E. (quantitative easing) = « assouplissement quantitatif » en français, consiste pour la BC à acheter massivement des actifs financiers sur le marché monétaires aux acteurs (banques, entreprises, Etats)  injecter dans l’économie des liquidités  apporter des ressources de financement aux agents économiques => baisse du taux d’intérêt.

b. Les limites de cette politique

- Crédit abondant  Masse monétaire  Inflation et endettement des agents économiques

- Politique monétaire conduite par la BC, ET politique budgétaire conduite par les Etats  politique monétaire est une politique de relance avec des taux d’intérêt très bas et où les politiques budgétaires sont très restrictives pour lutter contre le surendettement des Etats  effets restrictifs de l’ensemble des politiques budgétaires annulent les tentatives de relance de la BC (donc pas de croissance).

- Baisse des taux d’intérêt directeur de la BC n’est pas suffisante pour relancer le crédit et l’économie. Effectivement, la reprise économique est basée sur la confiance des agents économiques dans la bulle de l’économie. Or, si les agents restent persuadés que la crise est là  ils

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