Notre connaissance visuelle est-elle suffisante pour savoir ?

Dissertation

La vie en général nous permet d’observer toutes sortes de choses. Depuis toujours nous observons les choses visuellement. L'apprentissage commence par l’observation par exemple pour les animaux à l’école maternelle, puis petit à petit les leçons se compliquent mais la vision que l’on a des choses nous la connaissons depuis toujours. Mais le problème c’est que parfois le sujet ou même l’observateur peut ne pas être observé directement ou alors ne peut tout simplement pas observer. Observer commence par traduit une sorte d’exigence de la science et de la moralité. Nous ne pouvons pas tout voir, la est le problème de l’observation. Au bout d’un moment nous nous retrouvons dans l’impossibilité, de voir les choses plus petites qu’ils soient ou même avec le temps notre vue se dégrade et il est donc impossible de voir certaines choses, avec cette vision troublée que nous pouvons avoir. Mais la problématique Connaître est-ce seulement observer nous fait remettre en question ce que nous avons pour la plupart toujours cru. L’observation est-elle suffisante ? Faut-il d'autres choses pour pouvoir remettre en question ou approfondir notre observation afin de connaître vraiment ce qui nous entoure. Une double question nous pose cette problématique, est ce que la vision que nous avons des choses est la bonne par exemple ce que l’on peut percevoir des choses ou personne qui nous entoure, et est ce que la connaissance scientifique est suffisante par exemple les chose dont l’on connaît l'existence sans vraiment savoir. Notre connaissance visuelle est t’elle suffisante pour savoir ? Savoir si connaître se réduit donc à observer ou si l’observation elle-même doit être dans ce cas complétée par une autre activité spirituelle.

Observer, définit ainsi, se conformer à une prescription, une règle, un usage, ou même examiner attentivement quelque chose ou quelqu'un pour analyser, comprendre étudier. Observer c’est aussi regarder attentivement pour surveiller, pour contrôler. Il reconstitue le plus précisément dans son esprit les caractéristiques de l’objet. L’observation est garante d’objectivité. Il est nécessaire d’observer pour connaître. A l'école, les professeurs apprennent aux élèves à observer les éléments de la nature, comme les fleurs ou même les animaux parfois pour pouvoir le reconnaître. Mais surtout le connaître sous ces différentes formes, couleurs. Ainsi que son propre fonctionnement. La science commence par l’observation. Les scientifiques observent les astres pour les astronomes, ou les fosses marines pour les océanographes. (D’ailleurs en France, au Etats-Unis, en Chine et en Russie les personnes qui vont dans l’espace sont nommées différemment. Spationaute, Astronaute, Taïkonaute et Cosmonaute voilà leurs différents noms mais ils font le même métier c’est simplement que dans leur culture le nom est différent). La science moderne est marquée par cette origine empirique. Francis Bacon, un des premier philosophe qui défendait la méthode du XVIIe siècle, l’exigeait. Depuis, celle-ci est imposée comme la démarche pour chaque sciences physique en tout cas. Comme dirait l'ethnologue et anthropologue français du 20e siècle, Claude Lévi-strauss, antérieur à l’évolutionnisme biologique, théorie scientifique, l’évolutionnisme social n’est, trop souvent, que le maquillage faussement scientifique d’un vieux problème philosophique dont il n’est nullement certain que l’observation et l’induction puissent un jour fournir la clef. Cette citation est une porte d'entrée pour la deuxième partie de cette dissertation. Mais si observer était directement liée à la connaissance de chose, d’une cette dissertation n’aurait pas lieu et cette problématique serait directement répondue. C’est pour cela que dans la deuxième partie nous expliquerons pourquoi il ne faut pas qu’observer les choses.

L'observation est-elle innée ? Non, celle-ci n’est pas spontanée, elle s’apprend et se maîtrise.

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