La globalisation financière est-elle source de croissance économique ?

La globalisation financière est-elle source de croissance économique ?

La mondialisation est représentée par les transactions annuelles qui ont lieu sur le marché des changes qui représentent, selon Alternatives économique en 2013, 18,5 fois le PIB mondial.

La globalisation financière résulte de la mondialisation. La globalisation est le processus d’internationalisation des transactions industrielles, commerciales et financières (les flux et les échanges concernent tout l’activité économique sans limite géographique)

Si la majorité de l’opinion publique la perçoit comme une menace, certains économistes la considère avantageuse. La mondialisation aujourd’hui inclut les mouvements de capitaux et ceux des hommes qui fuient la misère de leur pays. La majorité des économistes préconisent cependant le choix de l’ouverture. Les libéraux, eux, n’y voient que des bienfaits alors que d’autres y mettent des nuances. C’est dans le domaine financier que la mondialisation a changé aussi beaucoup de choses. La globalisation financière a eu lieu dans les années 80 avec une explosion des marchés financiers, des capitaux et des changes.

La globalisation financière est-elle plutôt bénéfique ou néfaste pour la croissance ?

I. Une globalisation financière qui permet des apports bénéfiques à la croissance

A) La globalisation et les échanges à travers la division du travail

La mondialisation intensifie les échanges internationaux en mettent les différentes aires du monde en connexion. Elle repose sur une intégration des produits et des marchés. Un même bien est constitué de pleins de pièces fabriquées partout à travers le monde. Cela correspond à la division du travail qui est une des caractéristiques de la mondialisation. La mondialisation a unifié le monde économiquement avec la circulation des marchandises. Un des effets de la mondialisation est la baisse les prix car les producteurs ont des coûts de production moindres avec les avantages comparatifs, aussi avec la spécialisation et les économies d’échelle et tout cela donne du pouvoir d’achat aux consommateurs.

Dans le domaine financier, gros impact de la mondialisation. La libéralisation des mouvements de capitaux s’est accentuée depuis 1980. Le contrôle des changes et l’ensemble des restrictions à la libre circulation des capitaux ont été levés dans les pays industrialisés (ou presque) et seuls quelques pays émergents continuent a s’en tenir à l’écart. On peut justifier cette libéralisation par deux raisons : d’abord, des transferts d’épargne des pays en excédents vers les pays en déficit d’épargne sur les marchés financiers sont possible grâce a la libre circulation des capitaux. Cela permet aux pays en déficit de financer des investissements supplémentaires et d’accélérer la croissance économique.

B) Les capitaux

On constate depuis peu une véritable libéralisation économique due notamment à la libre circulation des capitaux qui permettrait aux marchés financiers d’effectuer des transferts d’épargne des pays en excédent vers des pays en déficit.

L’efficacité est un argument en faveur de la mondialisation et la libre circulation des capitaux. Plus les marchés de capitaux sont larges, plus ils véhiculent des informations et accentuent la concurrence. Les épargnants peuvent donc arbitrer au mieux entre sécurité et rentabilité et liquidité. Selon Harry Markowitz et Merton Miller, les marchés financiers sont plus efficients quand les acteurs sont plus nombreux. Les fluctuations de cours qui s’y produisent correspondent à des informations nouvelles, dc les opérateurs modifient leur perception et comportement et vendent et achètent leurs titres d’avatages ! Donc le prix qui se forme sur le marché exprime alors toutes les informations connues des informateurs et reflète les caractéristiques du titre côté.

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