La femme en tant que mère
Synthèse : La femme en tant que mère. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Léo Gardon • 30 Septembre 2022 • Synthèse • 1 743 Mots (7 Pages) • 270 Vues
Le dossier de corpus soumis à notre étude est composé de 4 documents. Nous y retrouvons un texte littéraire de Simone de Beauvoir, il s’agit de son essaie Le deuxième sexe. Ensuite nous avons le texte analytique Comment ne pas être une mère parfaite, un essai de Libby Purves. Le dernier texte que nous avons est un texte littéraire, plus précisément un poème de Victor Hugo “Le revenant”. Enfin, retrouvons en tant que dernier élément du corpus un document iconographique. Il s’agit d’un dessin intitulé Les mères de Claire Bretécher.
Si chaque année nous consacrons une journée à nos mamans, il est important de rappeler qu’elle a un rôle essentiel dans la construction de l’enfant, dans la famille mais aussi dans la société. Même si actuellement le modèle du père seul responsable de l'autorité, de la discipline et du pourvoi au sein de sa famille est en voie de disparition et de remplacement par celui du « père soignant », ce n’était pas ainsi il y a encore quelques années. En effet, l’oppression des femmes est ancienne et s’est manifestée de différentes manières au cours des siècles. Cette oppression et donc cette mise en avant de l’homme, de sa supériorité est visible depuis de nombreux siècles et dans de nombreuses sociétés à travers le monde. Le dossier de corpus soumis à notre étude est composé de 4 documents. Nous y retrouvons un texte littéraire de Simone de Beauvoir, il s’agit de son essaie Le deuxième sexe. Ensuite nous avons le texte analytique Comment ne pas être une mère parfaite, un essai de Libby Purves. Le dernier texte que nous avons est un texte littéraire, plus précisément un poème de Victor Hugo “Le revenant”. Enfin, retrouvons en tant que dernier élément du corpus un document iconographique. Il s’agit d’un dessin intitulé Les mères de Claire Bretécher. Nous définissons le terme de société comme étant l’ensemble des individus qui partagent une culture avec leurs conduites et leurs fins, et qui interagissent entre eux pour former une communauté. Ainsi, dans cette société où la maternité, c’est-à-dire le fait d’être mère et d’en acquérir les responsabilités, droit et devoirs (tandis que d’autres définirons la mère plutôt comme une génitrice mais il s’agit d’un autre débat) est surplombé par le père et par l’homme plus généralement une question se met en évidence.Quelle image la société a-t-elle de la maternité ? Dans un premier temps nous verrons que la mère a une image de perfection, qu’elle est prête à tout pour son enfant et que tous les sacrifices faits par la mère sont à féliciter. Ensuite nous nuancerons en montrant que l’image de la maternité est illusoire, que la mère n’est pas une sainte, qu’il s’agit d’une femme ordinaire et qu’il en existe différentes catégories. Enfin, dans un dernier temps, nous verrons qu’en réalité la maternité est un travail à plein temps qui peut être décevant aux yeux de la mère mais ce dit travail peut être ressenti comme plaisant par la mère.
Commençons par cette image de perfection, cette image de mère prête à tout pour son enfant. Selon Simone de Beauvoir, l’amour que porte une mère à son enfant est basé sur son dévouement et son altruisme. En effet, la mère n’attend rien en retour, elle ne demande rien à l’enfant en échange de l’amour qu'elle lui porte, des sacrifices qu’elle fait pour lui. Nous retrouvons cette idée dans les œuvres de Libby Purves et de Victor Hugo, lesquelles mettent en avant le fait que la mère se dévoue entièrement à son enfant, que sa progéniture doit avoir toute son attention et qu’elle a à se sacrifier pour lui. Outrepassant les textes que nous avons dans ce corpus, le dessin de Claire Bretécher montre lui aussi une mère représentée par un chien et donc mettant en avant l’idée de sacrifice, de protection que la mère se doit d’avoir pour son ou ses enfants. Ainsi, ses artistes montrent une seule et même idée même s’ils ne sont pas tous de la même période : la mère est prête à tout pour son enfant, elle se doit de lui apporter toute son attention et ainsi nous trouvons une forme de sacrifice puisqu’elle ne porte pas son attention sur le reste de ses pairs ou même sur elle-même. En effet, cette forme de consécration complète que la mère devrait à son enfant prendrait du temps à la mère et ne lui permettrait pas de s’investir dans sa vie sociale ou dans un quelconque loisir. La consécration serait totale tout comme le sacrifice.
Ces sacrifices que fait la mère pour son enfant pourrait être félicité par le père de l’enfant, par la société de manière plus générale. Simone de Beauvoir considère qu’il est reconnu par les hommes qui glorifient la mère, qui la valorisent. Nous retrouvons également cette idée chez Hugo qui met lui-même les qualités de la mère en avant dans son poème. Ces éloges sont mérités, la mère mérite d’être valorisée pour avoir fait tous ces sacrifices pour son enfant. Certains diront même que la mère peut être considérée comme un demi-dieu pour faire tout cela pour son enfant. En somme, la mère se sacrifie et est prête à tout pour son enfant, elle fait un grand sacrifice sur sa vie pour donner toutes les chances à son enfant. Ce sacrifice se doit d’être félicité et il l’est pas les hommes.
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