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La décriminalisation de la prostitution au Canada

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Par   •  27 Janvier 2018  •  Dissertation  •  1 479 Mots (6 Pages)  •  755 Vues

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La décriminalisation de la prostitution au Canada

Depuis toujours, le Canada s’efforce d’instaurer des lois pour protéger la société. Le code criminel légalise et criminalise des actes, des intentions et des professions. La prostitution est une profession tolérée mais criminalisée au Canada, la vente et achat de services sexuels est légal mais plusieurs lois s’imposent pour criminaliser la majorité des activités reliées au travail du sexe. Cela a un impact négatif sur les travailleurs de ce milieu, la clientèle et la population qui les entoure. Malgré cela, Il serait illogique de croire que cette profession arrêtera d’exister un jour puisque celle-ci est présente à travers le monde depuis des siècles. Il est donc important de se poser la question suivante : la prostitution devrait-elle être encadrée donc décriminalisée au Canada ? À mon avis, la prostitution au Canada devrait être décriminalisé car elle permettrait un environnement plus sécuritaire aux travailleurs du sexe et à leur clientèle. Pour le prouver, je traiterai des quatre lois dans le code criminel canadien qui criminalisent les services sexuels reliés à la prostitution.

Article 213 dans le code criminel

Tout d’abord, dans cette section, il est indiqué que la communication en place publique pour des raisons d’achats et ventes de service sexuel est illégale. En d’autres mots, approcher une personne à des fins de services sexuels. La communication peut apporter la sécurité aux travailleurs du sexe et à leur clientèle. De ce fait, cette loi empêche la protection des travailleurs du sexe de travailler dans un milieu sécuritaire car l’utilisation de téléphones cellulaires ou autres technologies réservées à ses fins protègent l’identité du travailleur et du client lors de la prise de rendez-vous. Vue que cette loi est criminalisée au Canada, les travailleurs du sexe se doivent obliger de s’aventurer dans des rues ou des endroits dangereux (ruelles ou stationnements) sans le dire à personne, par peur d’être accusé, ou simplement dénoncée pour avoir enfreint la loi. De plus, le milieu du sexe est un milieu ou la communication serait très importante pour la protection des travailleurs entre eux : Par exemple : si un travailleur est en danger ou a besoin d’aide, il sera avantageux pour son collègue dans la rue ou autres lieux d’être avertis de ses activités et de son emplacement, de même que le travailleur a toujours une peur de se faire prendre car il ne respecte pas la loi. Selon Statistiques Canada : « Étant donné que la plupart des affaires de prostitution ont trait à la communication en public, et que les accusations sont souvent portées par des policiers travaillant comme agents d’infiltration et se faisant passer pour des prostitués ou des clients, des accusations sont habituellement portées contre au moins une personne.» De mon point de vue, il est évident qu’il faut décriminaliser la prostitution car cela diminuerait les taux d’arrestations et d’infractions liées à cette loi pour les clients et les travailleurs, il se sentiront en sécurité de communiquer publiquement entre eux, n’auront plus à se cacher puisque la communication est une tâche importante dans leur travail, ce qui leur éviterait bien des obstacles.

1Yanick VILLEDIE, « Planète sida », dans RADIO-CANADA, En profondeur, [En ligne], http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Science-Sante/2006/06/02/024-accueil-planete-sida.shtml (Page consultée le 9 février 2007)

http://publications.gc.ca/collections/Collection-R/Statcan/85-002-XIF/0029785-002-XIF.pdf

Article 212 dans le code criminel

En second lieu, gérer des activités à buts sexuels (proxénétisme) et vivre des biens de la prostitution est illégale dans cette loi. En effet, un proxénète qui gère les affaires d’un travailleur ou d’une travailleuse du sexe est considéré hors la loi et pourrait être condamné. Aussi, si une personne vit d’un salaire provenant de la prostitution est considéré impliquées dans des actes criminels mêmes si cette personne n’a pas participés à ces services sexuels. Cette loi interdirait donc par exemple une mère au foyer de nourrir ses enfants des fruits de la prostitution, son argent est considéré illégal, les travailleurs du sexe ne se sentiraient pas comme des citoyens normaux, puisque leur travail n’est pas reconnu. Ensuite, cette loi empêcherait les travailleurs du sexe de se partager ou de se référer des clients entre eux. De ce fait, leur sécurité est mise en péril, le partage de clientèle voudrait dire que ceux-ci sont familiers avec ces personnes, donc ils savent que ce sont des personnes sécuritaires qui n’abuseront pas de leurs services et de leur corps, puisque que le client aurait des références. Cela éviterait aussi les agressions physiques et psychologiques sur les travailleurs du sexe. Par exemple, le travailleur du sexe serait protégé par son proxénète qui instaurera des règlements et conditions aux clients ainsi que des moyens techniques pour assurer sa protection. De plus, avoir un proxénète ou une personne qui gère les services amènerait une sécurité aux travailleurs car ils n’auraient pas à promouvoir leurs

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