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Dissertation sur Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand

Commentaire d'oeuvre : Dissertation sur Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Avril 2021  •  Commentaire d'oeuvre  •  630 Mots (3 Pages)  •  587 Vues

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Victor HUGO (1802-1885) est un écrivain déterminé qui ne peut penser à écrire que selon sa volonté. Par conséquent, il est devenu membre de l'Assemblée nationale pour défendre ses causes sociales « chéries », telles que l’esclavage, la misère ou dans ce texte la peine de mort. Un jour en 1828, il vit, sur la Place de l’Hôtel-de-Ville, le bourreau huiler la guillotine afin d'exécuter le même soir, après quoi il écrivit «Le dernier jour d’un condamné».

Ce roman ,qui est en réalité un journal intime, narre les 6 dernières semaines d’un condamné à mort qui ne cesse d’espérer une chose, être gracié. Nous allons le suivre tout au long de son parcours jusqu’aux derniers instants de sa vie.

        Le jour de son exécution, il arrive sur la place comme si cela était un spectacle, la foule joyeuse crie à sa mort, on se demande donc si ces personnes ont-elles vraiment un cœur, elles n’ont juste ni pitié ni compassion.

        Nous verrons dans un premier temps les sentiments et les émotions du condamné puis dans un second temps la pression sur le condamné infligé par la foule et les autorités.

        En premier lieu nous allons étudier quels sont les sentiments du détenu tout au long des passages puis dans nous allons étudier les actions qu’il fait pour exprimer ces sentiments. Tout ce qu’il dit et ce qu’il fait pourrait faire penser à une maladie mentale.

         Le condamné passe par un tel nombre de sentiments, qui pourrait faire croire à certain moment qu’il est atteint d’une maladie mentale. Les sentiments sont la conscience plus ou moins claire, la connaissance comportant des éléments affectifs et intuitifs. Il commence par la haine « une rage » (l.2322). Par la suite il se rend compte de la scène qu’il a en face des yeux (le fait qu’il va mourir, en voyant la guillotine) et il devient choqué « j’avais vu une chose sinistre. » (l.2390) mais aussi avec l’accentuation des points d’exclamations et une interjection de surprise « Oh ! c’était la réalité » (l.2392). C’est la le moment le plus fort pour lui, où il passe par différents sentiments opposés en seulement quelques minutes, il continue d’espérer la grâce de la part des autorités : « - Ma grâce ! ma grâce ! […] ou, par pitié, cinq minutes encore »

        Nous pourrions aussi penser qu’il provoque la foule par rapport a son comportement et ses paroles, dans un premier passage il s’autoproclame roi : « comme pour le roi » (l.2308), et faisant passer la foule comme des personnes voulant la tête du roi alors qu’il s’agit d’une exécution comme il en arrive malheureusement très souvent à cette époque : « -Eux les chapeaux, moi la tête » (l.2310) mais il se met aussi sur un piédestal : « Les marchands ont quitté leurs bouquets pour moi. » et fait de nouveau passer l’idée de majesté en faisant passer la charrette sur laquelle il arrive pour un carrosse : «Cependant la charrette avançait. A chaque pas qu’elle faisait, la foule se démolissait derrière elle, et je la voyais de mes yeux égarés qui s’allait reformer plus loin sur d'autres points de mon passage » (l.2324/2326). Il attire de nouveau l’attention lorsque certaines personnes proposent de laisser leurs places pour le spectacle en disant « - Qui veut la mienne ? » (l.2323). Il parait malgré tout désorienté (ce qui est entièrement normal après ce qu’il a vécu) à plusieurs moments « j’ai failli tomber » (l.2385) ; « Je me suis arrêté, comme chancelant » (l.2393).

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