Dissertation sur Candide
Dissertation : Dissertation sur Candide. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar doxy1234 • 2 Mai 2018 • Dissertation • 1 282 Mots (6 Pages) • 1 100 Vues
Dissertation sur ‘’Candide’’ par Voltaire
• Expliquez ce que Voltaire critique dans son conte philosophique et montrez qu’il le fait sur un ton satirique.
Introduction
Le XVIIIe siècle est bien connu dans l’histoire comme étant celui de la grande évolution sociale en Europe. On le nomma le siècle des Lumières où plusieurs philosophes comme Dolorisme, Montesquieu, D’Alembert, Diderot et Voltaire ont critiqué la société contemporaine de leur temps. Alors que Diderot écrit des essais pour la défense de la raison, François-Marie Arouet, dit Voltaire, a écrit des pièces théâtrales, des poèmes et des contes tel que Candide. C’est dans ce dernier conte et dans plusieurs autres œuvres que Voltaire critiqua de manière satirique les institutions religieuses, la hiérarchie sociale et la société en générale.
Développement
Lors de son voyage, Candide remet en question plusieurs fois la philosophie que Pangloss lui a enseignée. Par exemple, après le tremblement de terre en Lisebone et le ‘’bel auto-da-fé’’, Candide se dit « Si c’est ici le meilleur des mondes possibles, que sont donc les autres? » (p. 27). C’est entre autres avec cet évènement précis et réel que Voltaire semble critiquer les institutions religieuses par l’hypocrisie et ses figures de style. Cette cérémonie, à la suite du séisme, devait servir d’offrande à Dieu pour empêcher de futures catastrophes naturelles, mais le jour même, il en eut une deuxième qui peut démontrer une certaine hypocrisie dans l’enseignement et les actions des institutions. Pour enrichir cette hypocrisie, Voltaire met en avant sa pensée de critiquer l’intégralité des institutions religieuses par le biais de Candide dans le pays d’El Dorado qui est la perfection du monde selon lui. Lorsque les aventuriers apprennent qu’il n’y a pas de religion spécifique dans El Dorado, Candide s’exclame « Quoi! Vous n’avez point de moines qui enseignent, qui disputent, qui gouvernent, qui cabalent, et qui font brûler les gens qui ne sont pas de leur avis? » (p. 71). L’auteur use de la surprise de et l’innocence de Candide pour mettre en évidence le rôle de l’église et l’absurdité de celle-ci dans la société de son temps. L’auteur utilise beaucoup l’antiphrase dans son écrit pour décrire des actes auxquels elles sont totalement le contraire de la vérité. Il fait usage de l’adjectif ‘’bel’’ pour ’’auto-da-fé’’ alors que c’est une fête complètement ‘’cruelle et immorale’’, dans le but de se moquer des pratiques de l’Inquisition.
Dans le conte, Voltaire ne critique pas seulement les institutions religieuses, mais également la hiérarchie sociale de son temps par l’absurdité de la bourgeoisie et le sort des esclaves. Dès le premier chapitre, on peut remarquer cette dénonciation par les agissements du baron de Thunder-ten-tronckh lorsqu’il vit Candide embrasser sa fille; « Monsieur le baron de Thunder-ten-tronckh passe auprès du paravent, et, voyant cette cause et cet effet, chassa Candide du château à grands coups de pied dans le derrière. » (p.11) Le personnage principal du livre, Candide, est pourtant un jeune garçon à qui la nature avait donné les mœurs les plus douces et il avait le jugement assez droit, avec l’esprit le plus simple. Cependant, le baron a refusé de donner la main de sa fille, Cunégonde, à son précepteur simplement parce que le père de celui-ci n’a pas été en mesure de prouver plus de soixante et onze quartiers de noblesse avant lui. Cette situation démontre le ton satirique que Voltaire émet en vers la hiérarchie sociale de son temps par le ridicule de la situation puisque soixante et onze quartiers est un nombre très important de descendances nobles. Le philosophe ne dénonce non seulement les personnages de la noblesse et de la bourgeoisie, mais également le sort de ceux qui se trouvent tout en bas de celle-ci; les esclaves. Alors que Candide et Cacambo sont sur le
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