Dissertation Candide, Chapitre 19
Commentaire de texte : Dissertation Candide, Chapitre 19. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Raph___ • 31 Janvier 2023 • Commentaire de texte • 1 357 Mots (6 Pages) • 354 Vues
Commentaire de texte, Candide, XIX, 1759
Candide est un conte philosophique écrit par Voltaire en 1759. Ce compte possède un aspect traditionnel, Voltaire fait preuve d’ironie, et critique acerbement la société. Il s’attaque aussi à la philosophie de l’optimisme et du principe que « tout est pour le mieux » dans le meilleur des mondes. Voltaire souhaite détruire ce concept en confrontant les personnages et les lecteurs à la réalité du monde tout en restant dans un compte. Dans cette extrait il aborde l’abus de pouvoirs et l’esclavage, des sujets au cœur des discussions alors que la France et l’Europe sont éclairé par la sagesse des Lumières. Nous nous demanderons alors quels sont les procédés utilisé par Voltaire pour dénoncer l’esclavage.
Afin de répondre à la problématique mentionné en haut nous verrons premièrement la sobriété de la description de l’esclave. Notre réflexion se dirigera ensuite vers l’infamie de la traite des noirs. Enfin nous étudierons la révélation de Candide.
- La sobriété de la description de l’esclave
- La sobriété du portrait.
Alors que Candide vient de sortir de l’Eldorado et d’un monde remplis de richesse et de beauté, il rencontre dès le début de ce nouveau chapitre un esclave mutilé et dans un état déplorable. Cette rencontre produit un contraste étonnant, et remet en quelque sorte en place les idées du Héros.
Dans la majorité des textes, les descriptions d’être en mauvaise posture sont généralement remplis d’émotions ici elle est extrêmement sobre, à l’exception de quelque détails comme les mutilations qu’il possède ou son manque d’habit.
Ici Voltaire associe les descriptions vestimentaires avec celle des mutilations et met les deux faits au même plan en leur accordant la même importance, ceci fait ressortir l’horreur de la situation.
Voltaire s’arrête et décrit la nudité de l’esclave cette nudité est mise en relief par « ne » et « que » puis par la touche ironique apporté par Voltaire « la moitié de son habit, c’est-à-dire un caleçon » L1/2.
Alors que le lecteur aurait pu imaginer un habit complet Voltaire réduit à néant les espoirs des lecteurs en soulignant que l’esclave est pratiquement nu.
- Les paroles soumises de l’esclave
L’esclave répond à Candide de manière calme et résigné à la question de Candide, ce dernier parait ému et indigné devant autant d’injustice. L’esclave lui répond avec nonchalance la provenance de ses mutilations comme si cela était parfaitement naturel pour lui. Cette extrait a beau être un conte ici Voltaire n’invente rien il tire ses phrases du code noir, un code qui propose des décisions en fonction des fautes de l’esclave.
L’esclave emplois l’expression « c’est l’usage » (L6) il emplois aussi le présent de vérité générale qui ici suggère une répétition, en réalité l’esclave n’a fait que se soumettre à une loi, une loi certes mais injuste.
L’emploi du pronom impersonnelle « on » L6 nous montre l’universalité de l’esclavage et du traitement qu’il subit. Dans cette situation l’esclave n’est pas victime particulièrement de « M. Vanderdendur » mais qu’ils sont bien victimes de l’ensemble des maitres qui appliquent ces règles.
A nouveau Voltaire fait la juxtaposition des faits et de leur conséquence mis en relief par un parallélisme qu’on remarque notamment à la ligne 7 & 8. « Quand nous… on nous coupes ; quand nous… on nous coupes ». Etrangement l’esclave hôte tout caractère exceptionnel à ce genre de châtiment comme si c’était naturel et acquis.
- L’abjection de la traite des noirs
- L’économie de l’esclavage
La logique économique de l’esclavage est dénoncé ici par Voltaire. Ici il créer des personnages stéréotypées on y retrouve le bourreau : M. Vanderdendur et l’esclave : victime impuissante. Le nom « : M. Vanderdendur » le réduit à un négociant ayant la dent dure grâce à la vente d’esclave ceci qui lui permet d’arborer des dents en or.
Voltaire créer à nouveau un contraste important entre le traitement de l’esclave et sa finalité : « c’est à ce prix-là que vous mangez du sucre en Europe » (L9), cette phrase pleine de sens et d’ironie fait réfléchir. Dans cette extrait l’ironie est l’arme favorite de Voltaire pour écrire et combattre face à l’égalité.
Le narrateur joue sur le double sens du mots prix, en Europe les gens sont intéressé par son prix très bas, mais ce qu’ils ne savent pas c’est que ce prix se fait au prix d’un sacrifice humaine : la mort des esclaves. On peut donc penser que Voltaire critique la haute société car il les prend responsable de la mort des esclaves, ils veulent du sucre sans se soucier des problèmes qu’ils entrainent.
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