Dissertation "L'heure du roi" de Boris Khazanov
Dissertation : Dissertation "L'heure du roi" de Boris Khazanov. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maud Amx • 12 Janvier 2020 • Dissertation • 1 325 Mots (6 Pages) • 538 Vues
Dissertation de français
Boris Khazanov est né en 1928, il a donc vécu la seconde guerre mondiale, où il sera condamné à huit ans de travaux forcés. L’Heure du Roi lui a permis de déballer des détails sur cette guerre grâce à toutes ses connaissances (principalement concernant les goulags). On va chercher à comprendre pourquoi il a choisit de prendre un roi comme personnage principal. Dans un premier temps on va remarquer que ses actions peuvent être prises comme exemples par des lecteurs, puis on va tout de même rappeler que malgré le fait qu’il soit roi, il reste dans tous les cas un “simple mortel”.
D’un côté, Cédric X étant un roi, il reste admiré par beaucoup de villageois. On le remarque par exemple lors de ses promenades dans la ville, et principalement celle dont il est question dans le dernier chapitre. Suite à l’annonce de nazis qui ont déclaré l’obligation du port de l’étoile jaune aux juifs, Cédric à fait un “acte de rébellion” afin de montrer son désaccord avec cette lois. “Cette… chose” comme il dit, n’est pour lui qu’une grosse bêtise. Il décide alors de la portée lors de l’heure du roi. Accompagné de sa femme Amalia, ils se promenèrent dans la ville, tous deux portants cet hexagone jaune que seul les juifs doivent posséder (normalement). Tout au long de leur marche, l’auteur arrive à nous montrer l’influence de ce personnage sur la population: plus ils avancent, plus ils croisent des habitants portant eux aussi cette étoile qui n’est pas en raccord avec leurs religions. La plupart l’ont confectionné selon leurs moyens: “des polygones découpés dans du carton et coloriés à la main qui ressemblaient vaguement à des étoiles; certains arboraient des bouts de journaux peints en jaune”, “un morceau de tissu jaune fixé hâtivement sur un revers de veste”... Tous avaient pris soin de confectionner une étoile afin de faire comme le roi qui prenait beaucoup de risque pour son peuple. Ils prennent tous exemple sur lui, ce qui montre au lecteur que Cédric est un exemple pour son peuple et qu’il faut donc être solidaire envers quelqu’un qui essaye de lancer un mouvement pour le bien de tous. On peut même venir à dire que ce personnage est un homme courageux car il assume les conséquences de ses actes, et de plus, il devient même “intime” avec le chef nazis. Lors de la consultation d’Hitler, l’auteur nous montre que même en étant inférieur à une autre personne, les rôles s’inversent toujours un jour où un autre. Ici, Cédric reçoit la visite d’Hitler qui a choisi comme dernier recours les sciences suite aux échecs de la médecine. Une fois le bureau fermé, le patient est alors sous les ordres du médecin qui va donc avoir de l’influence sur le malade. Le fait que dans ce récit le malade soit le chef des nazis, nous montre que malgré le fait que ce soit le plus puissant du pays, il reste quelqu’un de fragile et sensible. Cédric se retrouve alors en position de force: “celui qui pénétra dans le cabinet n’était qu’un corps, imparfait”. Il sait qui est le patient qu’il va devoir soigner. Il essaye tout de même de se dire que ce n’est qu’un corps parmis les autres, et qu’il n’a pas à s’inquiéter car il est en sécurité. On peut voir tout au long de la consultation que Cédric reste tout de même celui qui domine pamis les deux personnages: “Naturellement, sans efforts, ils endossèrent leurs rôles” (Cédric qui domine tel un médecin et Hitler qui obéit tel un patient), “Cédric se leva. Son patient bondit et se mit au garde-à-vous en attendant les ordres. Son regard exprimait un dévouement absolu.”. Cette phrase retranscrit bien les arguments donnés auparavant. On peut donc affirmer que l’auteur cherche à nous faire comprendre que même en étant inférieur à quelqu’un, lorsque le contexte de la rencontre change, les rôles peuvent s’inverser et que nous avons donc toujours un moment où nous somme en position de force, quelque soit notre statut. Enfin,
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