Préparation littéraire Cimon et Clitandre

Préparation littéraire Cimon et Clitandre

1er mouvement : présentation de Cimon et Clitandre sous forme d’une scène vivante. (Ne croirait-on pas -> de les emmener)

Citation : « ne croirait-on pas […] doivent répondre ».

Dans le premier mouvement, La Bruyère présente les deux caractères Cimon et Clitandre, comme deux personnes inutiles et incompétentes qui se croient très importantes : « ne croirait-on pas […] doivent répondre ». Ils ne s’arrêtent jamais, leur mouvement est constant : « jamais fixes […] vu marcher ». La Bruyère renforce leur inutilité en soulignant le fait qu’ils brassent de l’air avec une action continuelle d’aller et venu : « ils ne viennent d’aucun endroit, ils ne vont nulle part, ils passent et ils repassent », « ne leur faites pas de questions […] plaira de les emmener ». On comprend donc que leur existence est illusoire, Cimon et Clitandre sont en fait des automates : « leur machine », leurs mouvements les rendent illusoirement vivants, s’ils s’arrêtent ne serait-ce qu’une seconde, ils arrêtent d’exister et donc de vivre : « ne les retardez pas leur course précipitée, vous démonteriez leur machine ». L’impératif est utilisé pour mettre en avant une interdiction de les arrêter, ce qui causerai indirectement leur mort. On observe la mise en place d'un double portrait : les personnages semblent se compléter et n’en former qu’un seul : l’intégralité du texte est au pluriel, ce portrait montre également une structure parallèle : avec la formule alternative "l'un...l'autre". La Bruyère renforce aussi le fait que ces deux personnages n’en forment qu’un en faisant une description identique, mais surtout en laissant un côté imprécis et flou presque anonyme persisté, on ne sait pas qui tient quel rôle : « L’un a du moins les affaires de terre, et l’autre les maritimes ». On observer une figure d’opposition avec l’honnête homme puisque les deux personnages sont loin d’être dans l’ordre et la mesure mais plus dans l’empressement et la confusion : le mouvement est évoqué, de la même façon les termes de statisme sont niés : « jamais fixes et arrêtés ».

2ème mouvement : les reproches de La Bruyère. (Ils ne sont pas -> fin)

Citation : « ils ne sont pas [...] et le précèdent »

Dans ce second mouvement, La Bruyère énonce les défauts de Cimon et de Clitandre : « ils ne sont pas […] le précèdent », par cette phrase LB montre que ce ne sont même pas des conseillers du roi. Il souligne également le fait qu’ils savent tout se à quoi personne n’accorde vraiment d’importance : « ils sont au reste […] y ignorer ». LB montre leur bêtise et leur manque de réflexion : « il ne leur manque aucun des talents nécessaires pour s’avancer médiocrement ».

3ème mouvement : La morale de la remarque.

Citation : « ils portent au vent […] s’y voir assis »

En grand moraliste, La Bruyère achève cette remarque en montrant que courir dans tous les sens ne sert pas à grand-chose, quand il n’y a pas d’objectif derrière et que ça joue rarement en notre faveur : « gens

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