Publius-Madison, Fédéraliste n° 51, 6 février 1788, Jus Politicum, n° 8 (Texte traduit par M. le Pr. David Mongoin)
Commentaire de texte : Publius-Madison, Fédéraliste n° 51, 6 février 1788, Jus Politicum, n° 8 (Texte traduit par M. le Pr. David Mongoin). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mayabc • 20 Octobre 2017 • Commentaire de texte • 1 223 Mots (5 Pages) • 2 960 Vues
Publius-Madison, Fédéraliste n° 51, 6 février 1788, Jus Politicum, n° 8 (Texte traduit par M. le Pr. David Mongoin)
Depuis la chute de l'URSS en 1991 les États-Unis sont la seule superpuissance mondiale. Leur système fascine le monde entier qui ne veut que les égaler. En effet les Etats-Unis ont su acquérir en quelques siècles une stabilité qui leur a permis une bonne organisation militaire, économique et politique et surement leur sortie vainqueur de la seconde guerre mondiale. Il ne faut pas chercher loin pour savoir que cette stabilité trouve ces sources dans le système fédéral américain. Depuis 1787 les Etats Unis ont adoptés un système fédéraliste né de la constitution de la fameuse lettre de James Madison, l’un des «pères de la Constitution» qui écrivait: «Diviser pour régner, [...] la seule politique qui permettra à une république d’être administrée par de justes principes ». Dans son publius , Madison, 4ème président des Etats Unis d'Amérique, explique le raisonnement suivi pour arriver à la conclusion que l'Etat fédéral est bon. Quels sont les considérations qui rendent le système fédéral américain système vraiment intéressant? Dans un premier lieu comment le pouvoir du peuple est exercé, puis dans un second lieu nous étudierons l'autorité gouvernementale.
l.Pouvoir du peuple:Que ce soit dans une république simple ou dans la République composée d'Amérique c'est un système de démocratie, le gouvernement du peuple par le peuple.A- Dans la République simple:
Dans une république simple tout le pouvoir du peuple est entre les mains pouvoir unique, d'un seul gouvernement. Ce même gouvernement est divisé en département, ces départements n'ont aucune autorité souveraine mais se veulent accorder les pouvoirs d'un Etat. Madison qualifie cette volonté d'être l'Etat d' "usurpations".Cependant avec la mondialisation le peuple est de plus en plus partagée: les citoyens ont des entités différentes que ça soit la religion l'éthique ou la langue. Le gouvernement fera face à plusieurs volontés.
Mais il ne faut pas oublier que le but principal d'une république est de protéger et de conserver les droits de son peuple, que ce soit contre "l'oppression du gouvernement" comme le dit Madison, ou pour protéger le peuple de lui-même. Car en effet, avec la pluralité des entités des citoyens, on aura une pluralité d'intérêts. Et lorsqu'il y aura une majorité, le droit de la minorité sera en péril. Il est donc il est du devoir de la République de protéger les minorités de la majorité et ainsi mettre fin à l'injustice. Deux solutions peuvent se présenter pour régler ce problème.
La première prévaut dans les gouvernements possédant une autorité héréditaire ou auto-désignée, comme par exemple les Royaume Unis. Elle consiste à appliquer la volonté de la communauté qui n’est pas majoritaire. Mais dans ce cas la sécurité n’est pas stable, car ce pouvoir pourra se ranger soit avec les vues injustes de la majorité soit avec les intérêts légitimes de la minorité et pourra dans d'autres cas se retoutrner contre les deux.
B- Dans la republique composée d'Amérique:
Dans la République composée d'Amérique le pouvoir du peuple est divisé en deux gouvernements, ces derniers sont divisés en départements. On aura ainsi une double sécurité car les deux gouvernement se contrôlent mutuellement, tout en s'auto-contrôlant. Donc si un gouvernement n'est pas juste ou corrompu, l'autre le contrôlera et vice versa.
La republiue composee comme son nom l'indique n'est pas unie, et pour une fois cette desintegration fait la force de l'Etat, les decisions prisent seront etudiées deux fois ce qui assures leur qualité, et les rendent justes.L'autorité émane du peuple, mais le peuple n'est pas toujours juste, ni uninanime. Lorsque les groupes se multiplient, les volontés se séparent. La majorité a le dernier mot, et on retourne à notre nature primitive, ou la loi du plus fort règne.II- L'autorité gouvernementale:Comme
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