Le sport a-t-il une grande valeur pour notre société ?
Dissertation : Le sport a-t-il une grande valeur pour notre société ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar BeckyP • 31 Octobre 2018 • Dissertation • 1 285 Mots (6 Pages) • 986 Vues
Le sport a-t-il une grande valeur pour notre société ?
(Isabelle : definition du sport/ foot devenu un spectacle/dangers : violence, racisme, éco => disprop/Coupe du Monde + qu’un simple sport => microsociété/ Foot implique enjeux envt, éco, sociétaux, politiques/ existe autres pratiques sportives
Le sport de haut niveau est né au XXe siècle Les sportifs ont des objectifs très divers On peut donc opposer sport de haut niveau et sport de masse Mais, l’esprit de compétition n’est pas absent du sport-santé
Jean Giono : le culte pour le sport délaisse des affaires plus importantes comme guérir des malades
Luc F : le sport constitue un modèle d’éducation pour les jeunes)
(Le sport implique des régles et des contraintes comme l'explique Isabelle Queval dans son entretien Le sport, idéal démocratique sur laviedesidées.fr et Jean Giono dans Les Terasses de l'îled'Elbe aux éditions Gallimard en 1976. Aussi, l'image que donne le sport à la société n'a plus l'air axé sur des valeurs pédagogiques et morales, mais plutot sur une idéalisation des personnages sportifs comme veut nous le faire comprendre Luc Ferry dans son entretien avec Le Figaro en juin 2010, ou comme constaté avec la photo de François Rousseau pour le fameux calendrier Les Dieux du stade2011. )
Cafés, bureaux, écoles, métro, plateaux télé, on en entend parler constamment: la victoire, la Coupe, le foot ou le rugby. Manifestement, on se trouve face à un véritable culte populaire. Le sport est plus qu'un simple loisir, avec le temps, il est devenu un domaine à part entière, mais aussi un art organisé et beaucoup plus scénique qu'il en a l'air. Néanmoins, le sport a-t-il vraiment une si grande valeur pour notre société ? Telle est la question soulevée par ce corpus composé de quatre documents : une interview d’Isabelle Queval, un texte de Jean Giono, un article de Luc Ferry et une photo de François Rousseau. La première partie de notre réflexion mettra en évidence la grande valeur que revêt le sport dans la société actuelle. La seconde partie montrera en quoi la valorisation du sport est discutable.
Le sport se définit comme un ensemble d'exercices physiques pour entretenir son corps et son esprit, il se pratique individuellement ou collectivement. D'aprés Isabelle Queval, il existe différente types de sports qu’il ne faut pas confondre : le sport professionnel, le sport amateur, grand public, l’éducation physique. Le but poursuivi par toutes ces aspects du sport n’est pas le même et tout cela n'est pas du sport a proprement dit. Jean Giono rejoint cet avis du fais qu'il parle de « profession » du sport, étant donné qu'il y a des amateurs, très nombreux, et des professionnels, une sorte d’élite. Le sport est un spectacle qui revêt une grande valeur puisqu’il attire tant de gens. Autrefois, il permettait de rassembler les peuples mais selon les différentes classes sociales, avec le temps le sport a permis de rassembler les hommes, quel que soit leur niveaux socio-économique, et leur permet de se mettre au défi face aux autres, par rapport aux performances plus ou moins développées de chacun. Giono ajoute que le sport rassemble le public et les parieurs. Le football réussit également à rassembler toutes les catégories sociales même celles dont on pourrait penser qu’elles ne s’y intéresseraient. On constate par exemple, selon Luc Ferry, que certains bourgeois sont des amateurs de foot et de rugby. Il affirme que les médias s’emparent de cet engouement particulier pour le foot et le rugby jusque sur les plateaux télé. D’après Isabelle Queval, cette forte médiatisation sur le sport de haut niveau a des retombées économiques et politiques, mais a aussi permis de faire avancer la recherche dans ce domaine. En effet, elle nous explique que ce sport cherche à aller toujours plus loin grâce à une meilleure préparation et à une meilleure technique. De plus, l’hypermédiatisation de La Coupe du Monde de Football a permis au football de devenir un révélateur social. Les vedettes du sport et particulièrement du foot, jouissent d’une immense notoriété et de revenus extravagants selon Ferry. La photo du calendrier Les Dieux du stade montre que les champions sont ainsi vénérés comme des dieux. Le joueur de rugby est ici présenté torse nu, avec un éclairage et une contre-plongée qui accentuent l’impression de force et de beauté qu’il peut dégager. Selon Luc Ferry, le sport aurait aussi des vertus citoyennes. Il pourrait être un moyen éducatif capable de remplacer une éducation civique défaillante. Le sport a donc pris dans notre société une valeur supérieure dont tous ces documents témoignent.
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