Synthèse : le sport porte-t-il encore des idéaux ?

Synthèse : Le sport est-il encore porteur d’un idéal ?

Le sport dans les sociétés contemporaines structure une part importante de la vie publique. Créateur d'événements, il occasionne des rassemblements de masse et des manifestations qui rythment le temps collectif. Depuis le début du XXème siècle, le sport est passé d'une pratique personnelle relevant du domaine des loisirs à un phénomène social d'une ampleur considérable en raison de l'engouement collectif qu'il suscite.

Néanmoins, le sport nous renvoie l'image de certaines dérives. Enjeu d'intérêts économiques majeurs, le sport peut faire prévaloir le goût du spectacle sur toute autre finalité, au point d'ouvrir la porte à des tricheries diverses. Tel est l’objet de ce corpus. Entre un texte de Jean Giono intitulé Le sport qui dénonce la sacralisation du sport ou un texte du philosophe français Gustave Thibon qui a pour titre l’Equilibre et l’Harmonie qui place le sport comme étant surmédiatisé. Ces critiques se retrouvent dans les deux autres documents du corpus : un extrait de l’iliade d’Homère, cette scène raconte les jeux funèbres organisés par Achille pour Patrocle et l’image des jeux olympique de Berlin qui montre que le sport peut susciter un engouement dangereux.

Après avoir identifié le sport comme un rassembleur de masses nous nous attacherons à montrer que des dérives entravent le sport.

Le sport génère un rassemblement massif de tous les individus.

En effet d’une part, le sport mobilise les masses. Tous les documents du corpus insistent sur ce principe. Ce dernier fait partie de l’une des principaux reproches de Jean Giono qui souligne que le sport fait l’objet d’un rassemblement excessive. Pour justifier ses propos, il prend l’exemple qu’il y’a un ministre des sports selon lui pas pour le sport en lui-même mais pour un tas d’autre raisons. Gustave Thibon reprend cette idée en soulignant que le sport fait l’objet d’une satisfaction excessive due à l’intérêt médiatique qu’on lui porte. La mobilisation des masses par le sport est mondiale comme nous le montre les deux autres textes du corpus. Dans l’Iliade d’Homère les jeux funèbres organisés par Achille mobilisent des gens venant du monde entier dont une grande partie de grecs. Cela étant également valable pour les JO de Berlin qui a mobilisé des gens des quatre coins du monde.

D’autre part le sport fait l’objet d’un engouement excessif.

Ainsi Jean Giono insiste sur le fait que le sport fait l’objet d’un vrai culte en dénonçant l’idéalisation du sport qui est mis comme étant un mythe qui au final faux puisque les sois disant exploit sportifs étaient déjà réalisés à une époque où on ne parlait pas de sport mais on en faisait plus qu’aujourd’hui. On retrouve une idée analogue dans le texte de Gustave Thibon qui montre également que le sport est sacralisé car les performances humaines sont nettement inférieures à celle des animaux et pourtant les gens s’extasient devant des prouesses bien inférieures. C’est précisément ce que mettent en scène les deux autres documents du corpus. Pour l’extrait de l’Iliade d’Homère les gens admirent un combat barbare.

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