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Le bizutage

Synthèse : Le bizutage. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Avril 2021  •  Synthèse  •  1 825 Mots (8 Pages)  •  517 Vues

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TABLEAU DE SYNTHÈSE « LE BIZUTAGE »

Les documents

ATOUTS

INCONVÉNIENTS / DANGERS

Doc 1 : Philippe Meirieu : Aider l’adolescent à risquer raisonnablement sa vie.

- « domestiquer ses pulsions »

(l.4)

- « rites de passages » (l.2-3)

- « préparer aux épreuves plus dure qu’il devra affronter dans sa vie adulte » ( l.5 )

- « violences initiatives pour forger leur volonté » (l.8-9)

- épreuve préparé et portée par la communauté entière, à caractère sacrée : mythologie sociale, rites cohérents ( l.11-12-13 )

- «  il revendiquait lui-même l’honneur de concourir » (l.15)

- «  être admis dans la société des adultes et accéder à leur prérogatives : le choix d’un patronyme, la prise d’une épouse, la fondation d’une famille » (l. 15-16-17)

- « rituels traumatiques et violents imposés par notre société » (l.18)

- « pour leur bien » (l.19)

- ne sont pas inscrit dans une cohérence mythologique claire (l.20)

- « caprice d’adultes » et « bizutage subit par les plus jeune et infliger par les plus vieux d’un an » (l. 20-21)

- « forme extrême du rituel traumatique » (l.21)

- « bizutage sadique et jamais formateur » (l.24)

- pas d’environnement formatif, l’adolescent n’y participe pas de son propre chef, pas au moment opportun de son évolution (l.25-26)

- pas d’adulte pour l’encadrer donc cela devient dangereux

- »épreuve dépourvue de sans si l’adolescent ne la désire pas lui-même » (l.34-35)

Doc 2 : Point de vue d’un chef d’établissement

- « traditions de maintenir des liens » (l.2)

- « unir les générations et valoriser des moments de passage » (l.3)

- «  maintenir les liens symboliques de la filiation » (l.4)

- besoin d’une ritualisation, chaleureuse et sensorielle (l.5-6)

- « un peu de rite et de fête restaure le lien » (l.10)

- « la violence d’un certain bizutage est comparable au traumatisme même de la naissance et peut, à ce titre, jouer un rôle positif d’intégration. » (l.22.23.24)

- « rites sous des formes extrêmes », « bizutages sadique », plaisir de dominer qui l’emporte sur le désir d’intégrer. (l.6-7-8)

- « effet de moule » = passage sans transition de l’adolescence à l’age adulte. (l. 15)

- Risque d’anomie ( perdre son nom et son identité), (l.16)

- passage de moins en mois préparé (l.22)

- « la violence d’un certain bizutage est comparable au traumatisme même de la naissance et peut, à ce titre, jouer un rôle positif d’intégration. » (l.22.23.24)

- « éviter aussi certaines pratiques qui ne manifestent qu’une sexualité primitive ou consacrent la volonté des aînés sur les plus jeunes » (l.24-25-26)

Doc 3 : René Devos : Le bizutage est totalitaire,1998.

- « L’école du savoir subir » (l.1)

- «  pour être réussi, le bizutage doit faire rire » (l.29)

- « Même interdit, le bizutage est réclamé par ceux-là mêmes qui vont en souffrir, car l’apprentissage de la soumission et l’enfermement dans les coalitions corporatives sont une solution simple pour résoudre les problèmes que posent la liberté, l’accès démocratique au pouvoir et la liberté d’entreprise : le bizutage est un acte social, et un acte social peut être risible sans être futile. » (l.32-33-34-35-36)

- «  dérivé de pratiques estudiantines médiévales » (l.37)

- «  derrière le rire se cachent des tractations et des transactions sociales » (l.46-47)

- «  des pratiques dont la stupidité laisse sans voix » (l.2)

-  la répétition « on a ri » est signe de cynisme  et on a un parallélisme de construction

- puis avec le « on rira »

- on a une syntaxe qui permet de confirme la permanence du bizutage qui existe depuis longtemps et qui va encore exister.

Ce document corrobore le document 1.

- ce document explique qu’on doit se conformer au groupe auquel on appartient « il faut ne parler qu’avec le groupe et pour le groupe » (l.14-15)

- jeunes filles qu’on a obligés a chanter à tue tête des chansons paillardes dans lesquelles les femmes ne sont que des choses » (l.18-19)

- « Il ne voit pas que le plaisir forcé est un traumatisme » (l.24-25) [Jugement de l’auteur]

- «  Le bizutage et l’intégration forcée sont la marque de l’échec d’un projet pédagogique humaniste reposant sur la conscience des personnes » (l.54-55)

« L’école n’est qu’une machine à distribuer du savoir et se montre incapable d’intégrer ses élèves dans un large projet de société. Dans ce qui n’est plus qu’un désert, qu’on le nomme comme on veut, le bizutage est le point d’ancrage de la pensée totalitaire » ( l.56-57-58)

Doc 4 : Points de vue d’étudiants.

- «  ils peuvent être amusants si les étudiants les prennent avec humour ( lancers d’œufs, farine...) » (l.3-4)

- Il est dit que le bizutage consiste à vivre une expérience de vie en communauté avant d’entrer dans la vie active et donc pouvoir expérimenter en grandeur nature la loi de la dynamique des groupes. Ainsi, cela mène à une meilleure connaissance de soi-même et des autres.

- «  C’est jeux ont parfois des conséquences graves dans la mesure ou ils portent atteintes à la dignité » (l.2-3)

- « Le bizutage est l’un des fléaux actuels » (l.5)

- «  troubles psychologiques » (l. 6)

- Danse ce document un élève cite plusieurs types de bizutage, le bizutage d’explorations tactile comme fouiller dans les poubelles, ou encore le bizutage des « performances » à caractère sexuel.

- « Le bizutage est dégradant puisqu’il s’apparente à un viol » (l. 11-12)

- loi contre tout bizutages portant atteintes à la dignité humaine seront punis de 6 mois de prison de 50000 Frs d’amende.

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