La formation professionnelle en Afrique

La formation professionnelle en Afrique

Dans la plupart des pays africains, l’enseignement général, purement théorique, a la part belle. Il produit des individus à la culture générale variée capables seulement de travailler dans des bureaux. Justifié à l’origine vu les besoins de l’administration des jeunes États africains, il ne suffit plus aujourd’hui. Pauvreté, croissance démographique et exode rural rendent plus difficile l’insertion professionnelle des jeunes. Nombre de jeunes diplômés, même de l’université, connaissent le chômage car ils ne possèdent aucune aptitude technique et professionnelle. Il est donc urgent de repenser la formation offert aux jeunes. C’est en ce sens que l’enseignement et la formation techniques et professionnels devient un défi pour tous les pays de l’Afrique.

Mais qu’il s’agisse des institutions publiques ou privées, la formation professionnelle est très souvent considéré comme réservée aux élèves en difficulté scolaire, les laissés pour compte de l’enseignement général. C’est à cet effet qu’elle souffre de nombreux handicaps. D’aucuns pensent qu’elle est peu en lien avec le monde du travail et qu’elle ne fournisse pas les profils recherchés par les entreprises. D’autres par contre estime qu’elle est souvent trop théorique et n’apporte pas les compétences en terme de savoir faire. Puisque la formation ne doit pas mesurer seulement les connaissances théoriques. Elle doit mettre l’accent sur le test de la capacité, où les apprenants doivent démontrer leur compétence pratique, au lieu de suivre strictement l’approche de l’examen et de la délivrance du diplôme.

Enfin la qualité de l’enseignement professionnelle en Afrique est entravée par la vieillesse des installations, le manque de moyens du corps enseignant et se montre, incapable d’accueillir suffisamment de jeunes. Beaucoup de jeunes, d’ailleurs, n’ont pas les moyens d’accéder à cet enseignement à cause de son coût élevé.

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