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La communication verbale et non verbale.

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Par   •  19 Octobre 2016  •  Fiche de lecture  •  3 980 Mots (16 Pages)  •  3 395 Vues

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Sommaire

Avant propos.        

Introduction        

I/ La communication :        

1.        La communication non verbale :        

2.        La démence (Alzheimer et autre maladie dégénérative du cerveau)        

a.        Amnésie        

b.        L’aphasie        

c.        L’apraxie.        

d.        L’agnosie.        

e.        L’orientation dans le temps et l’espace.        

f.        La fonction exécutive.        

g.        Comportement.        

Conclusion        

Avant propos.

                   

Pour cette lecture sur thème sur la communication, je n’ai pas voulu me limiter  à un seul ouvrage et à sa synthèse. Je me suis plutôt orienté vers une réflexion personnelle à partir de recherches bibliographiques afin d’en cerner toutes les dimensions. Je me suis donc appuyé sur différentes lectures, livres,  articles de presse ou sur des sites internet. J’ai également exploité mon expérience professionnelle et de stagiaire pour enrichir mon questionnement.

Introduction

Notre formation d’aide médico-psychologique nous enseigne, à juste titre, l’importance de l’observation et de l’écoute. La bienveillance est également au cœur de nos accompagnements actuels et futurs auprès des personnes dépendantes. La communication y joue un rôle essentiel et ceci dans toutes ses dimensions.

Je suis actuellement en stage en EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), dans une unité protégée de quatorze résidents atteints, pour la plupart, de maladies dégénératives du cerveau (Alzheimer, corps de Levy ou autres démences associées). Je m’aperçois que la communication est primordiale et active au sein de l’équipe pluridisciplinaire. Cependant, elle devient  parfois complexe et difficile avec des résidents atteints de maladie  comme l’Alzheimer.

Il me paraissait donc pertinent d’approfondir cette notion de communication et de réfléchir à ce qu’elle peut apporter à la prise en charge de ces patients. Je me suis donc d’abord intéressé à ses caractéristiques. J’ai ensuite essayé de comprendre quelles incidences ont les maladies dégénératives du cerveau afin de mieux communiquer avec des personnes atteintes de ces pathologies.


I/ La communication :

D’après la définition du Larousse, [1]la communication est « l’action de communiquer, de transmettre quelque chose. »

D’autre part, il s’agit d’un processus de communication qui implique

- Un message (contexte compris par le récepteur)

- Un émetteur du message.

- Le récepteur du message

- Les canaux représentés par  les différents sens (ouïe, vue, toucher…)

- La rétroaction (feedback) : Elle correspond au message que le récepteur renvoie et renseigne sur sa compréhension. La notion de rétroaction est issue des travaux de Norbert Wiener qui montrent qu’il y a trois formes de feedback.

  • Le feedback positif qui conduit à accentuer le phénomène de communication.
  • Le négatif considéré comme régulateur. Il équilibre et stabilise la conversation grâce à la reformulation et au questionnement.
  • Le feedback absent révèle une panne de communication. Non seulement, aucune communication n’est renvoyée mais on ne sait pas si le message émis a été reçu ou pas.

Elle s’inscrit également dans un environnement qui agit sur les émotions des individus et qui peuvent aussi interférer. Le vécu, les expériences de chacun peuvent aussi avoir des incidences que ce soit de manière positive ou négative.

Il existe plusieurs types de communication dans les relations interpersonnelles. D’après Albert Mehrabian, professeur de psychologie, 7 % est verbale c’est-à-dire par les mots, 38 % est vocale c’est-à-dire par l’intonation et le son de la voix et 55 % est visuelle c’est-à-dire par la gestuelle et le langage du corps.

La communication verbale utilise le langage. Ainsi, l’écriture, la langue des signes, la voix sont des moyens utilisés pour communiquer. La communication non verbale utilise d’autre sens et c’est celle-ci que je vais plus développer car elle essentielle dans nos accompagnements des patients dans leur quotidien.


  1. La communication non verbale :

Elle n’a pas recours aux mots. C’est l’ensemble des moyens de communication existants n’ayant pas recours aux différents langages. Elle revêt des gestes volontaires ou involontaires parfois conscients ou inconscients.

L’apparence physique,  comme par exemple la façon de se vêtir, la démarche donnent des informations sur le bien être physique, son statut social, sa personnalité…Les postures reflètent souvent notre état émotionnel et nos ressentis.

Les  gestes accompagnent souvent la parole qu’elle renforce. Les sonorités comme les plaintes, les gémissements ou les soupirs ponctuent nos paroles et sont l’expression de nos sentiments ou sensations.

Le regard laisse également fréquemment paraître nos intentions. Il est en effet interactif dans un échange et montre notre état émotionnel.

D’autre part, le « territoire » est également présent dans la communication non verbale. Appelée «proxémie », ce concept aborde la notion de distance physique que mettent deux personnes entre elles au cours d’une interaction. Les individus doivent respecter cette distance lors d’un échange au risque de se sentir menacé et donc adopter une attitude défensive pour se protéger. Elle varie selon les cultures.

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