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Des Frontieres a franchir cas

Étude de cas : Des Frontieres a franchir cas. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Octobre 2016  •  Étude de cas  •  2 773 Mots (12 Pages)  •  1 608 Vues

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                     _                Travail Noté 1                                                

Étude de cas ‘’ Des frontières à franchir’’

Analyse de cas selon l’approche problème

          Marilyn Daigle/ Juillet 2016

                

                                                                                                

Étape 1- Résumé des faits

Nous sommes en Amérique du nord, dans un contexte économique en constante évolution ou le capitalisme règne. La performance, l’efficacité et la production aux coûts les plus bas possibles, sont des critères indispensables à l’accroissement d’une entreprise. Toutefois, la survie d’une entreprise repose grandement sur la gestion de son capital humain. «Des frontières à franchir»1 nous relate les conséquences d’une mauvaise gestion organisationnelle. L’entreprise  US Med est une multinationale spécialisée en produits médicaux. Elle possède plusieurs filiales dans divers états américains et une installation située au Mexique, au bord de la frontière des États-Unis communément appelé Maquiladora.

Les maquiladoras sont des usines mexicaines à capitale étranger installées dans les zones limitrophes des États-Unis. Rappelons-nous que la création des maquiladora est une stratégie économique mise sur pied dans le but d’améliorer le niveau de vie des citoyens mexicains. Cette stratégie économique vise à contrer la crise de l’emploi et la précarité à réduire les bidonvilles et à limiter l’immigration illégale des mexicains aux États-Unis. Qui dit maquiladora dit peu de régulation au travail, main d’œuvre bon marché (majoritairement mexicaine) et faible exigence environnementale. Prisées des investisseurs les maquiladora connaissent une expansion rapide ce qui entraîne un lot de changements. Les attentes des gestionnaires changèrent elles aussi.

Angelica Garza est une femme américaine d’origine mexicaine travaillant pour la US Med. À titre de responsable des ressources humaines, elle obtient le mandat d’introduire ces dites attentes, d’encadrer et de contribuer à la formation du personnel de la maquiladora. Elle avait également sous sa responsabilité une unité administrative du côté de la frontière américaine.

Malheureusement, le choix fait par les dirigeants américains de la multinationale d’envoyer Angelica Garza fut principalement basé sur ses origines ethniques. En effet, ceux-ci n’avaient aucune idée des différences culturelles qui existaient entre Angelica et le personnel mexicain. Plusieurs manquements de la part des dirigeants ont troublé l’adaptation d’Angelica auprès des employés, américains comme mexicains.

Étape 2 – Identification du problème

Le principal problème selon moi est le manque d’implication des dirigeants de la US Med auprès de leurs employés. L’entreprise ne possède aucune politique générale en matière de ressources humaines et encore moins dans la diversité de la culture, donc des inégalités de traitements.

Il semble n’y avoir aucune relation existante entre les cadres RH et Angélica. Elle n’a pas été suffisamment encadrée, suivie. En plus de cette problématique, on remarque que le cas illustre bien une bataille entre deux cultures. On remarque un grand manque de communication entre ses deux parties.

Le manque d’implications de la part des dirigeants de l’entreprise ainsi que la confrontation des deux cultures se perçoit dans plusieurs situations. Aucune politique d’intégration, visant à harmoniser les cultures présentes dans la compagnie. Donc ça conduit à un manque de collaboration entre les employés.

Étape 3  - Identification des causes du problème.

La première situation est la confrontation entres Angélica et deux employée mexicaines : «Ses deux collègues d’origine mexicaines qui travaillent à la comptabilité lui en voulaient car Angélica avait diminué leurs tâches de travail. Les femmes ont alors perçu cette diminution de charge comme si elles ne faisaient pas bien leur travail»1. Angélica était donc mal vue par ses collègues ce qui empêchait une communication entres elles. Elle n’obtenait aucune information et ce faisait constamment critiquer par celles-ci.

Autre situation qui relate de l’adversité entre les deux cultures est lorsqu’Angélica travaillait en étroite collaboration avec le chef comptable, un mexicain. «Je l’entends encore me répéter que je m’étais trompée dans mes chiffres, que je n’avais pas fait ceci ou cela»1. Pourtant les deux arrivaient à la même réponse, la différence était seulement dans la façon de faire pour y parvenir. On détecte donc bien un manque d’harmonisation des méthodes de travail résultant d’un manque de communication et surtout l’absence de politique d’intégration.

Tous les deux prenaient des chemins différents, mais le résultat était le même. «On arrivait tout à fait aux mêmes résultats, et c’est bien normal : mais moi je suivais l’approche privilégiés par les américains, celle à laquelle ils s’attendaient»1 disait Angelica. Tous les deux croyaient avoir la meilleure méthode de travail.

De plus, Angélica était souvent incomprise, sa culture était différente de celle des mexicains. La bataille entre les cultures se poursuivait aussi par le manque d’intérêt des Américains aux mexicains. «Ses collègues d’origine anglo-saxonne ne savaient que très vaguement ce que se déroulaient à Tijuana et ne voyaient pas l’intérêt d’essayer de comprendre la main d’œuvre mexicaines, ni de s’en approcher»1. Ce passage du texte nous démontre clairement un manque d’intérêt entres les cultures.

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