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Cours particuliers en prépa scientifique, première année

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Par   •  25 Novembre 2020  •  Cours  •  1 433 Mots (6 Pages)  •  412 Vues

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Anouar Bouksim

L’humain, un être collaboratif ou sanguinaire?

L’image qui nous est représentée montre ce qui semble être un enseignant immonde qui utilise de sa puissance et de sa force pour réduire les autres de son espèce, qui ici sont ses élèves, à de la viande hachée. On voit une représentation de l’homme qui utilise les autres membres de son espèce et de sa communauté pour produire un bien qu’il utilisera à son propre escient malgré le fait qu’ils mourront.

Cette image me pousse à réfléchir à au bienfondé de la société. En effet, la société est-elle nécessairement bénéfique à tous les humains qui la constituent? Est-ce que le sort de chacun est le même que ces pauvres élèves qui se font broyer par ce qui leur semblait être une ressource importante qu’est le pouvoir de la société? D’un côté, la conception de Marx montre que la société, mais pas n’importe laquelle, est bénéfique pour l’homme. La société viendra en aide à l’homme qui cherche à s’accomplir. Cependant, Freud pense que la société agit comme un obstacle à la liberté des êtres humains et l’empêche laisser cours à son inconscient et à céder à ces pulsions.

Cela amène à se poser une question élémentaire : l’être humain pourrait-il un jour être lui-même en société ?

Premièrement, contrairement à la caricature que subit Marx à tous les jours, il est fondamentalement un penseur de la liberté. La liberté pour lui n’est pas l’absence de déterminations; c’est la capacité de tout être humain à maitriser les déterminations et à les transformer.

En fait, le projet de Marx est de libérer tous les hommes du déterminisme économique et social qui est constamment présent sous le règne du capitalisme. En effet, si l’on veut déterminer si le bonheur est possible en société selon Marx, il faut inévitablement limiter sa structure pour qu’elle ne soit pas capitaliste. Pour Marx, ce système économique se confond avec l’ensemble de notre société et n’organise pas la production de façon optimale comme il l’aurait espéré. Le principe de capitalisme a comme fondement la propriété privée, où toutes les décisions reviennent au patron d’une certaine entreprise, puisqu’elle lui appartient. Cette absence de démocratie dans les milieux de travail a plusieurs conséquences graves et non négligeables sur la production. D’abord, la dévalorisation des travailleurs du fait qu’on ne tienne pas compte de leur opinion les empêche de se réaliser pleinement dans leur emploi. Elles deviennent donc victimes d’aliénation. Conséquemment, on dépense des ressources, qui peuvent être employés pour payer encore plus les travailleurs, à employer des patrons et des surveillants qui sont payés, non pas pour un travail de production, mais bien à surveiller l’exécution du travail des autres qui sont supposément fainéants. Ensuite, les idées et projets de la vaste majorité des personnes qui travaillent n’ont pas l’occasion d’être réalisés, et l’humanité ne bénéficie pas de leur diversité et de leur créativité.

De plus, pour Marx, l’être humain a toujours été en société. En effet, depuis le début de ce qu’on appelle l’humanité, on observe que l’individu humain appartient à une communauté. L’humain est intégré dans une famille, un clan ou même un groupement de clans. L’homme sembla alors dépendant du groupe, car il est un facteur de développement important. Il est un animal sociable et ne peut s’épanouir qu’en société.

De surcroit, Marx et Engels voient la sociabilité de l’homme comme un outil pour lui permettre d’accomplir sa finalité : le bonheur. En effet, les activités humaines, qu’elles soient collectives ou individuelles, font nécessairement appel aux connaissances de tout le monde dans la communauté et à celle des générations précédentes. En effet, si le rêve d’un homme, qui lui donnera un bonheur infini, est de rédiger un livre scientifique sur un sujet qui le passionne comme la mécanique quantique, il a absolument besoin des connaissances des autres savants pour que son livre soit complet et c’est pour cela qu’il s’inclura dans la société.

Finalement, l’argument le plus important pour Marx est concernant la finalité du travail de l’homme. En effet, l’homme ne vit que pour son travail, car il est le meilleur moyen de réalisation de ses capacités. Ce travail demande beaucoup de temps et d’énergie, qui peut aller de la prise de conscience de l’individu jusqu’à son dernier souffle. Cependant, ce travail ne prend son véritable sens que lorsqu’il satisfait le besoin de quelqu’un d’autre. Il faut donc entrer en relation avec les autres et de contribuer à satisfaire leurs besoins. Prenons encore l’exemple de l’homme et son livre. Quand celui-ci aura terminé la rédaction de son livre, son plus grand bonheur sera de voir le visage des autres lorsqu’ils liront son livre et qu’ils l’utiliseront comme source pour satisfaire à leurs besoins.

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