Fiche de lecture de l’œuvre Deux petits pas sur le sable mouillé de Anne-Dauphine Julliand
Documents Gratuits : Fiche de lecture de l’œuvre Deux petits pas sur le sable mouillé de Anne-Dauphine Julliand. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar danidydy7 • 17 Janvier 2015 • 1 743 Mots (7 Pages) • 4 646 Vues
Fiche de lecture de l’œuvre Deux petits pas sur le sable mouillé
I)Introduction
A. Présentation de l’auteur :
L’auteur de l’ouvrage se nomme Anne-Dauphine Julliand.
Celle-ci est une journaliste française vivant à Paris, qui travaille en presse quotidienne et en presse spécialisée.
Aujourd’hui, c’est une femme mariée et une mère de trois enfants.
B. Présentation de l’ouvrage :
L’œuvre étudiée est intitulée Deux petits pas sur le sable mouillé. Elle a été rédigée par Anne Dauphine Julliand. Celle-ci proposera l’ouvrage aux éditions des Arènes en 2010, qui publieront par la suite son livre.
Le livre, composé de 247 pages, paraitra un an plus tard, le 3 mars 2011.
Il s’agit d’une autobiographie narrative.
Par le biais de ses écrits, l’auteur nous fera découvrir avec énormément d’émotions une maladie génétique aussi grave que rare, appelée leucodystrophie métachromatique… pathologie dont souffre sa fille de deux ans, et contre laquelle ils vont se battre jours après jours elle et sa famille.
Au même moment que la parution du livre, un plan de santé publique sur les maladies rares a été mis en place par le gouvernement.
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II)Synthèse
Deux petits pas sur le sable mouillé. Tel est donc le titre de l’œuvre poignante que nous allons étudier.
En effet, ce livre nous fait pénétrer dans la vie d’une famille parisienne devant affronter une épreuve que nulle ne devrait avoir à subir : la maladie d’un être cher.
Ici, la malade est la fille de l’auteur : Thaïs, deux ans au moment de la découverte de sa maladie génétique orpheline par les médecins, le 1er mars 2006.
La pathologie dont celle-ci souffre, appelée leucodystrophie métachromatique, est peu connue au moment de l’action. Seule certitude : elle est mortelle, et il ne reste que quelques mois à vivre à la petite fille…
A ce moment précis, la vie d’Anne-Dauphine, celle de son mari Loïc, et celle de Gaspard, le frère de Thaïs, va être bouleversée à jamais. A partir de ce jour, ils devront apprendre à côtoyer la douleur de la petite, et vivre en sachant qu’elle peut s’envoler à tout moment …
Ils vont alors décider que : « Il faut ajouter de la vie aux jours, lorsqu’on ne peut pas ajouter de jours à la vie ». Ainsi, l’enfant aura la vie qu’elle mérite d’avoir. Une vie certes douloureuse et terriblement injuste, mais une vie avec des moments de plaisir, des moments d’amour, des moments heureux… C’est à cela que va se résumer le reste de la vie de Thaïs : recevoir et donner de l’amour, sans modération.
A la page 28 du livre, un passage du livre met clairement cela en évidence : « Ma Thaïs, tu as entendu tout ce qu’a dit le docteur. Il nous a expliqué que tu ne pourrais plus marcher, plus parler, plus voir, plus bouger. C’est très triste, c’est vrai. Et nous avons beaucoup de chagrin. Mais, ma chérie, ça ne nous empêchera jamais de t’aimer. Et de tout faire pour que tu aies une vie heureuse. Je te le promets, mon bébé : tu vas avoir une belle vie. Pas une vie comme les autres petites filles ou comme Gaspard, mais une vie dont tu pourras être fière. Et où tu ne manqueras jamais d’amour. »
La famille de Thaïs va faire preuve d’un courage sans limite, jusqu’à ce que … à la dernière page du livre … : « Un soupir. Un seul. Long et profond. Il résonne fort dans le silence de cette nuit qui précède Noël. Penchés tout contre notre petite fille, Loïc et moi retenons notre souffle pour recueillir le sien. Le dernier. Thaïs vient de mourir. A Dieu, petite Thaïs. »
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