Commentaire de texte, La Curée - Zola
Commentaire de texte : Commentaire de texte, La Curée - Zola. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar noemiedonnard • 16 Janvier 2017 • Commentaire de texte • 456 Mots (2 Pages) • 3 443 Vues
Commentaire de texte La Curée de Zola
Chapitre VI
La Curée a été publiée en 1874, par Zola qui est le chef de file du Naturalisme. Zola est né en 1840 et est décédé en 1902 à Paris. Le Naturalisme est l'imitation de la nature dans les arts, ce mouvement est né dans la seconde partie du XIX ème siècle. La Curée fait partie de la série des Rougon-Macquart, c'est le second roman de cette série, c'est une peinture de la société sous le second Empire.
Tout d'abord, le thème de « curée » provient du domaine de la chasse et désigne les restes d'une bêtes abattue, que l'on donne en pâture aux chiens. La « curée » prend un sens dérivé chez Zola et désigne alors la ruée, la lutte acharnée des Hommes entre eux pour obtenir quelque chose.
Le roman met en scène Aristide Rougon, nommé Saccard, c'est un spéculateur immobilier sans scrupule, lors des grands travaux de rénovation de Paris par le Baron Haussmann. On découvre dans ce roman aussi, sa seconde épouse, victime du luxe et de la débauche ainsi que Maxime son fils né d'un premier mariage.
Dans ce passage, extrait du chapitre VI,
Nous chercherons à montrer que dans ce passage . Il s'agira donc dans un premier temps d'étudier
Zola décrit avec beaucoup de détails la scène du buffet, comme si c'était une peinture. Nous pouvons relever le champs lexical de la nourriture : « viandes froides » (l.2), « pâtisseries » (l.5), « volailles truffées » (l.5), « viandes » (l.6) « bordeaux » (l.9) , « champagne » (l.6) « un morceau de pain » (l.15) , « vin » (l.18), « gigots » (l.19), « petis pains » (l.20), « deux bouteilles de champagnes » (l.21) et « verre de champagne » (l.27). Les invités peuvent être comparés à des enfants ou des animaux par leurs comportements vis à vis du repas, ils ont peur de ne pas avoir à manger « ce fut une poussée, un écrasement » (l.2), « fut si violemment collé contre le mur » (l.3-4) , « en s'enfonçant les coudes dans les côtes » (l.5), « c'était un pillage » (l.5-6) « les mains se rencontraient au milieu des viandes » (l.6), « dont les bras tendus exprimaient la seule crainte d'arriver trop tard » (l.7-8). Ce fut une scène avec beaucoup de violence par peur de « trouver les plats vides » (l.8) « une poussée, un écrasement » (l.2), « violemment » (l.3). Ce passage met en scène un repas luxueux avec des invités de la haute bourgeoisies, qui contient énormément de nourritures et de vins mais pourtant les conviés n'agissent pas comment des personnes civilisés, ils agissent plutôt comme des affamés.
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