CORPUS RELATION MAITRE VALET
Compte rendu : CORPUS RELATION MAITRE VALET. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jordan971 • 27 Janvier 2020 • Compte rendu • 1 241 Mots (5 Pages) • 915 Vues
CORPUS SUR LES TEXTES DE BEAUMARCHAIS ET DE MOLIERE
Sujet : dans ces deux textes, quelles sont les relations entre les valets et les maîtres ? (vous pouvez évoquer l’insatisfaction des domestiques)
Dans ce corpus, nous retrouvons deux extraits de textes de deux auteurs des XVII et XVIII siècle, Beaumarchais et Molière qui abordent le thème de la relation entre les valets et les maîtres dans un style de comédie théâtrale.
Dans l’extrait de l’Acte I, scène 5 du Malade Imaginaire, Molière expose un dialogue entre le valet et le maître, dans un style classique, alors que dans le Mariage de Figaro, il s’agit de décrire dans un monologue le portrait d’un valet inspiré par le courant des lumières, où Beaumarchais est un célèbre écrivain.
Pour aborder le conflit existant entre les valets et les maitres, ces deux comédies présente cette relation avec une fonction explicative chez Beaumarchais, alors que pour Molière, elle est décrite à l’aide d’une fonction argumentative.
En effet, les maîtres possèdent l’autorité sur leurs valets et n’hésitent pas à s’en servir pour obtenir ce qu’ils veulent, mais les serviteurs ne sont pas toujours en accord avec cela. Aussi, la condition sociale des domestiques est bien inférieure à celles de leurs seigneurs de la Grande Bourgeoisie, mais leur discours envers les maîtres marque une volonté de pouvoir exister comme une personne malgré cela.
Nous allons donc aborder cette relation en décrivant l’opposition, voire l’affrontement qui existe entre les valets et les maîtres à cause de leur insatisfaction, pour ensuite montrer, qu’au travers des textes, les valets vont peu à peu défier leurs maîtres en affirmant leur personnalité, jusqu’à avoir l’envie d’inverser les rôles.
Tout d’abord, Beaumarchais et Molière décrivent les serviteurs comme des opposants à leurs maîtres qui finissent par les affronter directement ou non pour déshonorer l’image de leurs maîtres tout puissants.
Pour ce qui concerne l’opposition entre valets et maîtres, elle se fait de manière frontale ou indirecte à travers ces deux textes. En effet, de manière frontale, Toinette dans le Malade Imaginaire, n’hésite pas à se livrer à une scène d’opposition avec son maître ; car en tant que « servante bien sensée » elle « est en droit de le redresser ». Elle va argumenter ses propose en disant qu’il « est de mon devoir de m’opposer aux choses qui vous peuvent déshonorer » car elle va raisonner son maître pour qu’il n’organise pas le mariage arrangé de sa fille, elle lui fait la morale et le recadre sans ambiguïté. Et pour Figaro, de manière indirecte, dans un monologue, l’affirmation est présente : « non, Monsieur le Comte, vous ne l’aurez pas », et avec une répétition, « vous ne l’aurez pas », il montre sa détermination et s’oppose à lui, à sa condition de seigneur qu’il n’accepte pas.
De l’opposition va donc naître un rapport de force avec une servante, Toinette qui va finir par annoncer à la fin de l’extrait de la scène, « Non, je ne consentirai jamais à ce mariage » où elle veut obliger Argan à renoncer à son projet de mariage. Aussi, dans le monologue de Figaro, va donc naître une rivalité entre le comte et le domestique qui l’affronte avec les mots. En décrivant sa condition dans son autobiographie, Figaro va opposer le riche au pauvre, et l’intelligent au bourgeois.
Les auteurs décrivent les serviteurs comme des personnages indispensables pour afficher l’idée d’infériorité sociale qui existe.
Aussi, concernant le statut des domestiques, dans le texte de Molière, il y a une différence d’autorité car Toinette vouvoie Argan et le nomme « Monsieur », alors que lui la
...