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Devoir 3 cned Relation maître-valet 2016

Commentaire de texte : Devoir 3 cned Relation maître-valet 2016. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Février 2017  •  Commentaire de texte  •  2 458 Mots (10 Pages)  •  1 561 Vues

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Question Corpus :

Il y a trois extraits présenter : La Marmite scène I acte I écrit par Plaute, L’ile des esclaves fin de la scène I acte I rédiger par Marivaux et En attendant Godot acte I par Samuel Beckett. Ces trois textes possèdent tous un même sujet : les relations entre maitres et valets. Par contre, on remarque qu’elles ne sont pas si similaires dans toutes ces pièces. Etudions – les.

On trouve dans les trois textes que les valets sont traités mauvaisement par leurs maitres. Dans le texte de Marivaux, on retrouve le mauvais traitement que subissait Arlequin par son arrivé dans une ile ou les rôles entre maitres et valets s’inversent et c’est là qu’Arlequin va révéler son terrible passé qu’il a subi : « j’étais ton esclave ; tu me traitais comme un pauvre animal, et tu disais que cela était juste. ». Mais ce traitement d’animal est aussi vu dans le texte de Samuel Beckett, en effet c’est Pozzo qui traite à Lucky comme un chien : « Les vieux chiens ont plus de dignité ». Même il considère Lucky encore pire que les chiens. On voit aussi dans l’extrait de La Marmite que le valet, Staphyla, est traitée comme animal par son maitre Euclion qui dit « Je n’ai jamais vu de plus méchante bête que cette vieille » ou même « Il faut qu’une misérable de ton espèce… ». De plus Euclion la chasse de la maison ce qui fait pensait qu’elle est comme un animaux indésirable. Donc dans ces trois extraits on trouve le pouvoir absolue du maitre sur le valet.

Malgré ce pouvoir absolue, on trouve aussi qu’il y a une certaine affection de la part du maitre ou du valet. On voit cela chez Staphyla, qui est la servante dans La Marmite, qui veut aider sa maitresse même avec le traitement d’animal que son maitre lui donne : « Comment cacher le déshonneur de ma jeune maitresse ? ». Cela explique la possible difficultés qu’a la maitresse de Staphyla ce qui démontre qu’elle a une tendresse envers sa maitresse. Avec Iphicrate, il dit bien qu’il a une affection pour son valet qui est Arlequin dans l’extrait « Eh ne sais-tu pas que je t’aime ? ». Par contre dans le texte de Samuel Beckett il y a aucune affection entre le maitre et le valet (Pozzo et Lucky), mais plutôt un mécontentement de la part du maitre « Essuyez-lui les yeux. Comme ça, il se sentira moins abandonne ». Cela veut tout simplement dire que Pozzo ne veut pas donner de l’affection, il refuse complètement et laisse les autres personnages faire son devoir.  

Enfin, on remarque que le valet se rebelle mais pas dans tous les textes. Justement c’est en attendant Godot que le valet n’a aucune intention de se rebellé contre son maitre. En effet ce parce que Lucky a trop peur de souffrir un traitement encore pire que celui qu’elle souffre déjà. Dans le texte de Plaute, on voit que Staphyla exprime une certaine rébellion envers son maitre Euclion « Mieux vaudrait que les Dieux m’eussent fait pendre, que de me donner un maitre tel que toi. ». Cela nous démontre la haine que le valet porte sur son maitre. Mais c’est surtout dans le texte de Marivaux qu’on voit une claire rébellion d’Arlequin, qui est le valet, sur son maitre Iphicrate « Je l'ai été, je le confesse à ta honte, mais va, je te le pardonne ; les hommes ne valent rien. Dans le pays d'Athènes, j'étais ton esclave ; tu me traitais comme un pauvre animal, et tu disais que cela était juste, parce que tu étais le plus fort. Eh bien ! Iphicrate, tu vas trouver ici plus fort que toi ; on va te faire esclave à ton tour ; on te dira aussi que cela est juste, et nous verrons ce que tu penseras de cette justice là ; tu m'en diras ton sentiment, je t'attends là. Quand tu auras souffert, tu seras plus raisonnable ; tu sauras mieux ce qu'il est permis de faire souffrir aux autres. Tout en irait mieux dans le monde, si ceux qui te ressemblent recevaient les mêmes leçons que toi. Adieu mon ami ; je vais trouver mes camarades et tes maîtres. ». En effet, la relation entre maitre-valet est cassée par Arlequin.

Donc, à travers ces différentes époques, on voit que les relations entre maitre et valets n’ont pas vraiment changé. Dans les trois textes on trouve toujours que le valet est soumis à son maitre. Cette domination est sans pitié ou avec une certaine tendresse envers le valet selon les maitres. De plus on remarque que le valet trouve très injuste sa propre situation.

Commentaire de Texte :

L’extrait qu’on va étudier est un extrait de la scène 1 du première Acte de l’œuvre L’ile des esclaves écrit par Marivaux en 1725. Il met en scène deux personnages : Iphicrate qui est le maitre et Arlequin, son valet. C’est l’histoire d’Arlequin et Iphicrate qui arrive sur une ile ou les rôles entre maitre et valet sont inversé : Les maitres deviennent les valets et les valets deviennent les maitres. Alors en quoi l’inversion des rôles entre maitres et valets permet-elle de renverser les règles établis par la société ? Dans un premier temps nous étudierons les réactions des différents personnages, puis nous verrons la relation maitre valet et nous finirons par voir que Trivelin a une grande influence sur les personnages.

Les deux personnages, qui ont pourtant un passé commun, ont une perception très différente des événements : ils viennent sur une île inconnue où les rangs sociaux sont inversés, l'un en est enchanté, tandis que l'autre est effrayé. Iphicrate, inquiet et sachant que son statut de maître est en danger, cherche à convaincre son valet par des compliments et des marques d'affection. Cependant, son stratagème est stoppé par Arlequin qui lui rappelle de façon ironique les mauvais traitements qu’il a subi pendant son passé : « vos compliments me charment ; vous avez coutume de m'en faire à coups de gourdin qui ne valent pas ceux-là ». Les didascalies nous montrent la réaction des deux personnages : on voit qu'Iphicrate est d'abord « un peu ému » puis « au désespoir » tandis qu'Arlequin est « indifférent » puis « riant ». Cette prise de conscience de la situation va également amener une réaction des personnages, visible dans la ponctuation : « Oh ! Cela se peut bien, chacun a ses affaires : que je ne vous dérange pas ! - Esclave insolent ! », les point d'exclamation montrant les réactions vive des personnages ; est visible aussi dans leurs paroles : « Ainsi, tenez, pour ce qui est de nos gens, que le ciel les bénisse ! S'ils sont morts, en voilà pour longtemps ; s'ils sont en vie, cela se passera, et je m'en goberge. » Arlequin ne s'inquiète pas de la situation, au contraire de son maître : « Mais j'ai besoin d'eux, moi. ». On voit dans cette réplique qu'Iphicrate est conscient de la situation dans laquelle il se trouve, il en a peur et pour cela souhaite vite repartir ; et ce, puisque son valet va petit à petit se rebeller : « Oh ! Cela se peut bien, chacun a ses affaires : que je ne vous dérange pas ! » et : « Ah ! Ah ! Vous parlez la langue d'Athènes ; mauvais jargon que je n'entends plus ». Cette réplique nous fait comprendre qu'Arlequin, arrivé dans un endroit nouveau, oublie son passé d'esclave et commence à devenir maitre. L'exposition rhétorique d'Iphicrate « Méconnais-tu ton maître, et n'es-tu plus mon esclave ? » révèle toute l'inquiétude du personnage.

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