FRANCAIS : RELATIONS MAITRE VALETS ( corpus théâtral)
Dissertation : FRANCAIS : RELATIONS MAITRE VALETS ( corpus théâtral). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lbst • 2 Février 2017 • Dissertation • 1 634 Mots (7 Pages) • 4 162 Vues
Le corpus soumis à l'étude est composé de quatre extraits théâtrale présentant le rapport Maître et Valet:
L'acte I, Scène I de La marmite écrit par Plaute écrite en 254-184 av J-C , La fin de la scène I et le début de la scène II de l'Acte I de L'Ile des esclaves datant de 1725 et qui a pour auteur Marivaux, et enfin pour finir l'Acte 1 de En attendant Godot écrit en 1952 par Samuel Beckett. Suite à l'étude de ce corpus on retrouve un thème commun : le rapport Maître – Valet au théâtre. On peut donc étudier le traitement de ce rapport Maître Valet dans chacun des textes et en tirer les points en communs de ces différents extraits.
Les rapports maîtres valets sont différent dans chacun des textes. Mais il y a un point commun dans les trois pièces : la violence. Chez Marivaux, arrivé sur une île avec sont maître, Arlequin le valet nous indique dans la première réplique qu'il est battu « vous avez coutume de m'en faire à coups de gourdin », chez Plaute, le maître Euclion est devenue paranoïaque après avoir trouvée une marmite pleine d'or. Il craint qu'on ne lui vole, il n'a plus confiance en personne et sourtour plus en Staphyla « allons, sors […] espion aux yeux fureteurs » Staphyla, elle, en a peur « pourquoi me bas-tu » « pourquoi me chasser de la maison » et la suite de la scène nous confirme le champs lexicale de la violence avec des mots comme : « coups de fouet » « je t'attacherai » « je vais te mettre en croix pour t'apprendre a vivre » « en me mettant la corde au cou » . Chez Samuel Beckett la violence est plus atténuée. Pozzo, le maître, et Lucky, le valet son lié par une corde symbolisant leur relation maître-valet. Pozzo ne veut plus de son valet mais « [...]au lieu de le chasser » Pozzo « […] l'emmène […] au marché de Saint-Sauveur, où [il] compte bien en tirer quelque chose. »
Mais en prenant l’exemple de Plaute, le théâtre de l'absurde nous saute aux yeux grâce a la relation maître valet qui a pour but de provoquer l'hilarité du public avec un maître devenu complètement fou a cause de la richesse et d'une servante pas très cultivé avec des expression absurde « Par Castor ! » « il reste chez lui sans remuer,comme un cul-de-jatte de cordonnier ». Une servante tellement ignorante que le situation et trop pour elle et qu'elle préfère se pendre.
Ce que l'on peut dire sur la relation entre maître et valet, c'est que même si elle s'atténue au fil du temps dans la comédie, la violence maître valet et toujours omniprésente.
On retrouvera ce thème du valet naïf et inculte chez Plaute qui a beaucoup inspiré Molière, ou Shakespeare mais beaucoup d 'écrivain de pièce de théâtre de la Grèce Antique s'inspireront de Méandre (343-292 av. J-C) dont Plaute.
Plaute utilise, comme les dramaturges de la Grèce Antique, un couple de maître-valet ou les protagoniste sont a la fois adversaires et complices. Plaute naviguera sur les grand thèmes dont la satire sociale et politique mais aussi la satire des mœurs.
Marivaux lui, arrivé longtemps après Plaute, conserve le rôle du valet farceur, burlesque et joueur. Ce 'type' de valet prend de plus en plus de place : il s'exprime avec itelligence et vivacité et revendique les droit et les sentiments.
Mais Arlequin fait aussi preuve d'esprit et Marivaux reprend le shéma 'canevas' qui dessine les grandes lignes de l'action, comme on peut le voir avec les changements de rôles entre maîtres et valets, Arlequin devenant le maître ce qui renverse les anciens codes de la comédie puisque le valet sera le fil conducteur de l'histoire chez Marivaux.
Chez Samuel Beckett la relation maître-valet prendra une tournure un peu plus ambiguë. Mais la relation maître-valet n'est plus le centre de l'intrigue. Elle provoque un rapport de force et de domination psycologiques et non plus sociales.
C'est dans les années 50 que le théatre de l'absurde triomphe avec des pièces de Samuel Beckett comme « Oh ! » « En attendant Godot » « Les plus beau jours » ou « La cantatrice chauve » de Eugène Lonesco.
Commentaire de Texte : L'ile aux esclaves , Marivaux
Introduction : Cette fin de scène I et une scène d’exposition. Elle nous montre les relations tenue entre maître et valet et nous conduira vers une évolution des rôles, de la soumission a la rébellion
ce qui nous montrera un reversement de situation au cour de la fin de la scène I.
Le début de la scène 2 est marqué par l'arrivée de Trivelin et ses compagnons insulaires. La scène sera également marqué par le changement de nom, Arlequin devenant 'Maître Iphicrate ' et Iphicrate ayant le choix entre les deux prénoms qu'il avait donné a son ancien esclave 'Arlequin' ou 'Hé'.
I- De la soumission a la rébellion
Les didascalies :
La fin de la scène I nous montre une relation maîtres/valets tout a fait normale par la marque de respect de l'esclave en s'adressant à son maître Iphicrate « Mon cher patron ».
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