Analyse texte français
Cours : Analyse texte français. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Cannelle Hovelaque • 18 Mars 2020 • Cours • 844 Mots (4 Pages) • 1 086 Vues
Depuis plusieurs années, nos sociétés ont accélérés la cadence. Accélération technique, accélération des rythmes de vie, accélération des changements sociaux.Des journées trop chargées, à se dépêcher, à courir, pour tenter d’effectuer ce qui, en se couchant, restera à faire. Constamment sollicités et bombardés d’informations, nous nous agitons souvent en vain. La valeur du temps est au cœur de nos sociétés, la vitesse en est même devenu en quelque sorte le symbole de celle-ci. Mais Quel rapport la société entretient elle avec la Vitesse ? Nous verrons dans un premier temps que le rythme de vie s’accélère et que le gain de temps devient nul, puis dans un second temps nous verrons alors que cette stagnation provient d’une confusion entre le temps et la vitesse et pour finir nous verrons donc que l’inertie devient le principe de toute activité humaine.
Le rythme de vie s’accélère et le gain de temps s’annule sauf à être comblé par le progrès technique.
Hartmut Rosa, philosophe allemand, sans Aliénation et Accélération, développe cette réflexion sur le rapport de l’Homme moderne à la vitesse. Ce philosophe avance son argument en expliquant que la croissance et l’accélération ne dépendent pas l’un de l’autre sauf s’ils procèdent d’un mouvement stable et que l’accélération des transports de la communication, de la production devraient ainsi dégager davantage de temps libre. En effet, Jean Yves Archer, dans le travail : les excès de la quête frénétique de Vitesse montre que notre époque est fascinée par la Vitesse à tel point que nous nous impatientons au moindre retard, et qu’ainsi nous sommes donc devenus « accros » à la Vitesse délaissant le bien fait pour le vite fait. Dans son texte, l’inertie polaire, Paul Virilio affirme que l’Homme préfère faire une chose rapidement même si elle sera mal faite ou fausse plutôt que de la faire dans de réelles conditions en prenant son temps. Il utilise l’exemple des simulateurs de golf ou de conduite, qui ont aujourd’hui remplacé ls le contact avec l’espace et son déplacement. De plus, en prenant pour exemple les musées, ils montre que ceux-ci deviennent de plus en plus grand alors que le temps de visite lui diminue.
Le rythme de vie s’accélère tandis que le gain de temps lui s’annule, ce qui amène donc à penser que cette stagnation provient d’une confusion entre le temps et la vitesse.
Dans son article, Jean Yves Archer explique que la dromologie ou l’étude de la vitesse dans nos sociétés fait état d’une confusion entre temps et Vitesse. En effet il examine les conséquences néfastes du culte de la vitesse au travail. Il montre qu’aujourd’hui l’exécution rapide d’une tache au travail devient un facteur d’épuisement des salariés et des entreprises. Ici la vitesse est affiché comme une cause de mal être au travail, c’est contre productif. Dans son texte, Rosa explique que l’Homme ayant voulu aller trop vite, son mode de vie a changé, il a déterminé une nouvelle façon d’être et donc de nouvelles identités sociales.
Alors que cette stagnation provient d’une confusion entre le temps et la vitesse, la société a-t-elle instauré l’inertie comme principe de toute activité humaine ?
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