Analyse littéraire du monologue de Figaro
Dissertation : Analyse littéraire du monologue de Figaro. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pierre-André Langelier • 1 Octobre 2020 • Dissertation • 1 181 Mots (5 Pages) • 1 008 Vues
Pierre-André Langelier
Gr : 0033
Analyse littéraire du monologue de Figaro
De Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
Travail présenté à monsieur Jacques Côté
Littérature et imaginaire
601-102-MQ
Département de Français
Science Humaine
Cégep de Ste-Foy
18 Mai 2020
Au 18e siècle, la pièce de théâtre composé par Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, le mariage de Figaro, témoigne les différentes évolutions des individus selon leur classe sociale et leur sexe. Effectivement, le monologue de Figaro dépeint les injustices parmi ceux-ci. Cette pièce de théâtre est unique en son genre puisqu’elle dénonce les injustices reliées aux classes sociales et la liberté.
D’abord, le monologue de Figaro tente d’éclaircir le lecteur envers les injustices au sein des classes sociales. En effet, Beaumarchais affiche les inégalités des femmes ainsi que la pensée commune envers la classe féminine. À cette époque, l’utilité de la femme était comparée à celle d’un animal.
Ô femme ! femme ! femme ! créature faible et décevante ! … Nul animal créé ne peut manquer à son instinct: le tien est-il donc de tromper[1] ?
Ici, Figaro se promène seul en se questionnant sur le sexe opposé. L’utilisation d’une répétition sur le mot « femme » illustre le découragement que Figaro émet envers celle-ci. En s’exprimant ainsi, Figaro généralise la pensée féminine et les regroupe toutes dans le même bateau. De plus, Beaumarchais compare l’instinct des femmes à celui d’un animal « Nul animal créé ne peut manquer à son instinct… » Cette comparaison affirme la vision a l’époque de la pensée féminine. La femme, au 18e siècle, était donc vue comme un simple objet porteur de nouveau-nés. Évidemment, cette affirmation irrationnelle confirme les injustices envers la classe féminine. Néanmoins, le pouvoir associé aux classes économiques du 18e siècle était encore plus injuste.
Non, monsieur le comte, vous ne l’aurez pas… vous ne l’aurez pas. Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie !… Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu’avez-vous fait pour tant de biens ? vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus : du reste, homme assez ordinaire[2]!
Cet extrait du monologue de figaro montre la pensée de celui-ci envers les hautes classes. Il éprouve évidemment une grande injustice entre le seigneur et lui-même qu’il illustre à l’aide d’une ironie « Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie ! » Cette ironie indique que les personnes de hautes classes confondent souvent le pouvoir avec la vertu ce qui leur enlève donc toute leur fierté. Aussi, une comparaison est utilisée pour identifier de façon adéquate la réalité du noble « Qu’avez-vous fait pour tant de biens ? vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus : du reste, homme assez ordinaire! » Il dénonce ainsi que la seule différence entre un noble et un paysan est la famille dans laquelle il est né. Bien que cette idéologie semble étrange et non fondée, elle est fortement reliée aux abus contre la liberté de l’époque.
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