A toute vitesse, culture générale
Synthèse : A toute vitesse, culture générale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ptilu33 • 20 Novembre 2020 • Synthèse • 894 Mots (4 Pages) • 1 117 Vues
Problématique : Somme nous la cause de cette vitesse ?
Document 1 David Le BRETON Marcher. Eloge des chemins er de la lenteur, Editions Métailié 2012. Document 2 Jérôme LEBRE, « L’accélération du temps nous rend immobiles » propos recueillis par Anne-Sophie NOVEL Le Monde, 3 mars 2017 Document 3 Jean-Jacques ROUSSEAU, Emile ou De l’éducation, V, 1762 Document 4 Julien GRACQ« La Presqu‘ile » José Corti 1970
Dans notre société actuelle, nous pouvons remarquer que la vitesse se retrouve dans tous les domaines. Les trains, vont de plus en plus vite et relit des villes à des centaines de kilomètres en quelque heures.
C’est un thème que traite David LE BRETON, dans cet extrait Marcher. Ce dernier parle des flâneurs, de leur mode de vie, «il décide seul de son emploi du temps ». Aujourd’hui ce mode de fonctionnement est éteint. Il à une tout autre vision de la vitesse pour sa par il ne consiste pas à gagner du temps mais de la perdre avec élégance. Tout d’abord, nous pouvons observer le fait que de nos jours, tout est exécuté dans l’urgence. Les individus ont un certain besoin de rapidité, et exigent que tout aille vite. Une des causes de cela est la compétitivité et le besoin de toujours produire plus. Comme le souhaite Fréderick TAYLOR les employés travaillent à la chaine et doivent être rapides pour être productifs.
Dans l’interview Jérôme LEBRE pour le journal Le Monde, on retrouve également le thème de la vitesse. Il expose les problèmes liés à celle-ci, tels que l’anxiété et la décélération subie. Ils s’expriment sur la faite que tout ne va pas toujours trop vite, et la décision d’aller moins vite n’est pas toujours possible à prendre. Pour lui ce sont des moments qui s’impose à nous. Paul Virilio où il montre les dangers liés à la vitesse, que cela risque de nous mener à la catastrophe. Pour lui, la dictature de la vitesse entraine une certaine perte d’identité chez les individus.
L’impatience est donc un des enjeux primaires de l’accélération de la société. Jean- Jacques ROUSSEAU l’explique également dans son extrait d’Emile. Il montre que la modernité entraine un besoin de rapidité, lié à l’impatience et a l’incapacité de vivre le moment présent. Cela pousse donc à une certaine accélération. En effet, nous pouvons dire que notre société moderne subit une accélération de la vie. Comme nous l’avons vu, le souhait de l’être humain est l’une des causes majeures de cette accélération.
Le développement de nos activités est constamment recherché, comme il l’explique Cela implique donc une accélération psychologique. Le seul pouvoir de ralentir est de profité du moment présent. Cela est inenvisageable pour une grande partie des Hommes, il constate même que certain serait prêt à payer pour qu’en un claquement de doigt ils arrivent au moment qu’ils attendaient avec impatience. Ce sont les propos de Julien GRACQ dans La presqu’ile. On peut voir que l’impatience lui permet de vite retrouver Irmgard. L’envi que la journée passe à toute vitesse pour que le temps se figue le soir, est l’accélération que lui appartient.
L’accélération de notre rythme de vie est donc, de nos jours, omniprésente dans notre société. Elle peut conduire à une certaine frustration, un sentiment d’être à court de temps. En outre, nous pouvons dire que la vitesse s’oppose à la lenteur. Or, la rapidité peut être mise en lien avec l’incompréhension, l’impression de passer à côté.
Ils peuvent donc éprouver un besoin de repos et de décélération du rythme de vie très rapide. Cette vitesse peut également provoquer une décélération pour les personnes en situation d’immobilisation, comme la prison, les embouteillages ou la prière, la médiation.
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