Etude de cas en comptabilité

Vous travaillez en tant que comptable auprès du cabinet Comptexpert situé 170 cours de Verdun, 33000 Bordeaux. Ce cabinet gère en particulier la comptabilité d’artisans du secteur du bâtiment et de quelques commerçants. Sa forme juridique est celle d’une SA au capital de 400 000 €. Comptexpert est dirigé par son fondateur, François Coteret, expert-comptable. Le personnel est composé de huit comptables et d’une assistante.

Les locaux actuels sont un peu exigus. François Coteret dispose d’un bureau, l’assistante est à l’accueil, derrière un comptoir ouvert sur un hall assez spacieux, mais sans autre aménagement que quelques fauteuils et une table basse. Les comptables travaillent dans des bureaux fermés, à deux par bureau. Au sein de ces équipes de deux, chaque comptable est au courant des dossiers suivis par l’autre et est susceptible de répondre à un client, en cas d’absence de son collègue.

Ces équipes fonctionnent plutôt bien mais se plaignent d’un certain manque de contact avec les autres. Les pauses repas ne sont même pas une occasion de rencontre : chacun déjeune de son côté ou reste avec son binôme car les locaux sont très petits pour un déjeuner sur place.

Vous travaillez en tandem avec votre collègue Diego Alcatraz.

Diego a rencontré Monsieur Giuseppe Calvino, artisan maçon, il y a 4 jours. Monsieur Calvino souhaite quitter son expert-comptable actuel dont il n’est pas satisfait et confier le suivi de sa comptabilité à votre cabinet. Diego Alcatraz a alors établi un projet de lettre de mission et l’a adressé à Monsieur Calvino. Ce matin, Diego reçoit un appel téléphonique de Giuseppe Calvino. Vous êtes près de lui et il appuie sur la touche « haut-parleur » afin que vous entendiez la conversation :

D.A. : « Cabinet Comptexpert, Diego Alcatraz, bonjour. »

G.C. : « Oui, bonjour. Ici Giuseppe Calvino, nous nous… »

D.A. : « Ah ! Bonjour Monsieur Calvino, comment allez-vous ? »

G.C. : « Bien. Je vous appelle au sujet de la lettre de mission que vous m’avez envoyée. »

D.A. : « Absolument. Je l’ai rédigée en fonction de ce que nous avons dit lorsque nous nous sommes rencontrés. Vous convient-elle ? »

G.C. : « Non, pas complètement. Je voudrais aussi que vous m’assistiez dans mes relations avec la banque. Surtout que, là, je vais devoir négocier des prêts pour agrandir mon entreprise. Et ça, est-ce prévu ? »

D.A. : « Non, pas dans ce projet. Mais c’est parfaitement possible : nous pouvons étendre notre intervention, bien sûr. »

G.C. : « Alors, c’est parfait. »

D.A. : « Mais vous ne l’aviez pas évoqué lors de notre entretien, non ? »

G.C. : « Il me semble que si… Mais, bon, je ne sais pas. En tous les cas, il faut le prévoir dans vos missions et je voulais vous en prévenir. »

D.A. : « Très bien, Monsieur Calvino, c’est possible, en effet. Je vais donc vous envoyer une nouvelle lettre de mission précisant ce point. Bien sûr, nos honoraires en seront un peu augmentés. »

G.C.,

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