Dans quel environnement l’Ecole de Conduite évolue-t-elle ?
Étude de cas : Dans quel environnement l’Ecole de Conduite évolue-t-elle ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bizigi shop • 15 Avril 2023 • Étude de cas • 11 419 Mots (46 Pages) • 318 Vues
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SOMMAIRE
Partie I
Dans quel environnement l’Ecole de Conduite évolue-t-elle ?
I L’environnement juridique.
A Eléments complémentaires et mise à jour du « statut de la profession ».
B Le permis de conduire.
C Mise à jour du Code de la Route.
II Les composantes et évolutions du marché.
A Les Centres d’Education Routière.
B Les Ecoles de Conduite indépendantes.
Partie II
L’impact de l’environnement sur le métier de gérant et de moniteur.
I Le contenu de la formation initiale.
A Le métier de gérant.
B Le métier de moniteur.
II La formation initiale est-elle adaptée au métier de moniteur et de gérant ?
A Le métier de moniteur.
B Le métier de gérant.
Partie III
La formation continue.
I Usage et évaluation de la formation continue.
II Vers la définition de préconisations : quels besoins en matière de formation continue ?
A Vers un accompagnement du formateur dans sa démarche pédagogique.
B Vers un accompagnement du gérant dans l’exercice de ses fonctions.
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Partie I
Dans quel environnement l’Ecole de Conduite évolue-t-elle ?
I L’environnement juridique.
A Eléments complémentaires et mise à jour du « statut de la profession ». (CF Annexe 1)
En référence à la Juriste Prudence Périodique, 1988 :
L’exploitation d’une auto-école est strictement réglementée. A cet effet, a été créée une
commission administrative : le conseil supérieur de l’enseignement de la conduite automobile et
de l’organisation de la profession.
Créé par un décret n.75-41 du 20 janvier 1975, modifié en 1976 et en 1983, le Conseil supérieur
de l’enseignement de la conduite et de l’organisation de la profession, est placé auprès du
ministre des transports. Compétent pour connaître de toute question relative à l’enseignement de
la conduite automobile et à l’organisation de la profession des enseignants de la conduite, il
donne son avis sur toutes les questions qui lui sont soumises par le ministre des transports et peut,
dans les matières de sa compétence, prendre l’initiative de présenter toutes propositions au
ministère. Il est composé de représentants désignés par l’administration et de membres élus par la
profession ; il comprend des membres de droit et des membres titulaires nommés ou élus pour 3
ans, renouvelables. Le président est nommé, en dehors des membres du conseil, par décret, sur
proposition du ministre de l’équipement et après avis des ministres intéressés.
Le conseil qui siège au moins deux fois par an, comprend une commission restreinte composée
des représentants élus de la profession. Cette commission restreinte est chargée d’étudier d’une
part, toutes propositions dont elle estimerait devoir saisir le conseil, d’autre part, les modalités de
mise en oeuvre des décisions arrêtées par les autorités compétentes.
Dans le cadre d’accident survenu au volant d’une voiture-école lors des épreuves du permis de
conduire, et d’après une jurisprudence, confirmée par les juridictions administratives, le tribunal
administratif a considéré que, dans la mesure où cet accident avait eu exclusivement pour fait
générateur les fautes ou imprudences de l’examinateur (l’inspecteur donnant un ordre intempestif
à une candidate inexpérimentée), ces fautes engageaient l’entière responsabilité de l’Etat.
En référence à la loi « sécurité routière » adoptée par l’Assemblée Nationale et le Sénat, en
Mai 1999, ont été convenues les modifications et confirmations suivantes;
De nouveaux délits se sont ajoutés à la liste interdisant l’exercice de la profession :
- Les « instigateurs » de travail clandestins (non déclaré) ne pourront plus obtenir de
renouvellement de leur agrément.
- En cas de décès ou d’incapacité physique du titulaire de l’agrément, il sera maintenu
un an pour permettre au conjoint d’effectuer une transition.
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- Il n’y aura pas de contrat type entre l’élève et l’établissement – malgré l’insistance de
la profession – mais un contrat obligatoire incluant une douzaine de mentions de
base : programme, tarifs détaillés, moyens pédagogiques, calendrier, modalités de
paiement … (CF Annexe 2)
- La capacité de gestion, exigible pour les nouveaux exploitants, comportera un
enseignement : fiscalité, droit du travail, comptabilité, finances, gestion et
réglementation.
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