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Marceline Desbordes

Cours : Marceline Desbordes. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  19 Avril 2020  •  Cours  •  953 Mots (4 Pages)  •  636 Vues

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Sources :

http://www.unjourunpoeme.fr/auteurs/desbordes-valmore-marceline

https://www.societedesetudesmarcelinedesbordesvalmore.fr/?p=238

Née à Douai le 20 juin 1786 dans une famille d’artisans bientôt ruinée, Marceline Desbordes a connu, pendant la période révolutionnaire, une enfance bouleversée par des drames familiaux. Ceci ne l’empêchera pas d’évoquer plus tard dans ses poèmes l’enfance au pays natal comme un « éden éphémère » auquel elle aspire toute sa vie à retourner.

Elle est la fille d’un peintre en armoiries, devenu cabaretier à Douai après avoir été ruiné par la Révolution. Sa mère quitte la maison conjugale pour rejoindre son amant, emmenant avec elle Marceline, sa plus jeune fille, qui n’a alors que dix ans, et la fait précocement entrer au théâtre. C’est le début d’une vie incertaine, parfois proche de la misère, et d’une errance de ville en ville. À la fin de 1801, après un séjour à Rochefort et à Bordeaux, Marceline et sa mère partent pour la Guadeloupe, semble-t-il à la recherche d’un parent et d’une hypothétique fortune. En mai 1802, la mère de Marceline meurt de la fièvre jaune. Marquée par cette expérience, Marceline Desbordes-Valmore conservera toute sa vie l’angoisse obsédante de la perte et de la séparation, qui marque ses poèmes, mais aussi une indignation souvent exprimée contre l’esclavage sous toutes ses formes. De retour en métropole, Marceline devient comédienne et joue au théâtre à Lille et à Douai. Comédienne et chanteuse, elle se produit notamment à l’Opéra-Comique et au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles, où elle incarne Rosine dans « Le Barbier de Séville » de Beaumarchais. Au cours de sa carrière théâtrale, elle joue souvent des rôles d’ingénue.

De relations amoureuses éphémères naissent deux enfants illégitimes, qui vivent peu. La mort du petit Marie-Eugène, à l’âge de cinq ans, en 1816, est un déchirement dont elle ose parler dans ses vers.

Elle rencontre en 1817 au théâtre de la Monnaie, à Bruxelles, le tragédien Prosper Valmore, qu’elle épouse et dont elle a quatre enfants, Junie (morte à trois semaines), Hippolyte, Hyacinthe Ondine et Inès. Le couple s’installe à Paris où Marceline fait la connaissance grâce à son oncle, le peintre Constant Desbordes, de Hyacinthe de Latouche, écrivain romantique qui la conseille dans ses débuts littéraires, et devient son amant. Cet amour passionné laisse des échos dans toute l’œuvre, bien après la séparation, et jusqu’aux derniers vers.

Le premier poème connu de Marceline Desbordes est une romance, « Le Billet ». À partir de 1813, elle publie régulièrement dans des périodiques. Son premier recueil, Élégies, Marie et Romances, signé du nom de Desbordes, paraît en 1819, un peu avant les Méditations de Lamartine, livre généralement considéré comme marquant le renouveau du lyrisme romantique en France. C’est de ce recueil qu’est tiré le poème « L’imprudence » dont nous allons vous faire la lecture. Ce premier recueil est suivi en 1820 des Veillées des Antilles et des Poésies de Mme Desbordes-Valmore, chez le même éditeur. Plusieurs éditions modifiées et augmentées (1822, 1825, 1830) vont ensuite asseoir

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