La maison de ma mère Marceline Desbordes

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Problématique : Comment l‘auteur évoque-t-elle sa nostalgie face à la maison de son enfance ?

Plan détaillé :                                                                         

Description de la maison                                                 Souvenirs d‘enfance

        1- Un cadre extérieur idyllique                                    1- Regret

        2- L‘intérieur                                                                2- L‘amour maternel

        “La maison de ma mère„ est un poème de la poètesse Marceline Debordes-Valmore extrait du recueil Poésies écrit en 1839. Ce poème composé de deux douzains ainsi que de rimes croisées évoque les souvenirs associés à la maison d‘enfance de la poète tout en exprimant sa nostalgie et est donc caractéristique du romantisme. Marceline Desbordes-Valmore évoque d‘une manière particulière cette nostalgie face à cette maison. Ainsi, dans un premier temps, nois évoquerons la description de la maison pour ensuite nous intéresser aux souvenirs d’enfance procurés par celle-ci.

        En premier lieu, nous remarquons tout au long du texte , la présence d’un cadre extérieur idyllique. En effet, le vers 10 « l’oiseau de nos toits descendait boire » témoigne d’un cadre paisible et reposant s’apparentant ainsi à une sorte d’univers à part : «  dont le cœur garde la mappemonde » (v3). Cet effet est renforcé par : « l’humble gerbe » (v11) qui représente ici une touffe d’herbe non sauvage naturelle et confortable dans laquelle les enfants pouvaient s’y reposer :  « pour coucher ses enfants » (v11) et (v20) : « aux ruisseaux de la Bible » décrivant ainsi un cadre extérieur bucolique lieu de moments heureux : « en jouant dans la cour » (v22). De plus, la présence du champ lexical de la détente : « berçait » (v17), « calme et blanche » (v18), « paisible » (v18) témoigne de la détente procurée lors du moment présent. Nous constatons avec la personnification (v15) : « ce puits large et dormeur » que la poète le considère comme un élément important ; l’adjectif dormeur montre ici qu’elle l’associe à un endroit calme. L’antithèse présente dans la seconde partie du poème témoigne de l’importance que ce puits a dans le poème, en effet, le vers 15 : « du présent qui me brûle il étanche la flamme » signifie que malgré le départ de cette maison, la poète se réconforte dans les moments difficiles à la simple pensée de ce puits.

        Ensuite, nous assistons, à la description de l’intérieur de la maison. Le vers 1 : « ô nid, doux coin du monde » témoigne du sentiment de sécurité procuré par cette maison étant ainsi comme une sorte de refuge. De plus, la métaphore qui est utilisée (v1) « ô nid » compare la maison d’enfance à un nid ce qui montre l’atmosphère chaleureuse et accueillante procurée par ce lieu. Dans ce même vers , la poète évoque la maison lieu des premiers moments de vie : « maison de la naissance » (v1). Ces premiers moment se retrouvent aussi évoqués dans le vers suivant : « premier univers où nos pas ont tourné » (v2) marquant donc les moments marquant de l’enfance évoqués ici avec les premiers pas.

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