Joëlle Azzopardi (2691287)
Commentaire de texte : Joëlle Azzopardi (2691287). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jojoazzo • 18 Octobre 2021 • Commentaire de texte • 1 234 Mots (5 Pages) • 436 Vues
Joëlle Azzopardi (2691287)
Résumé et analyse critique de l’article « RATIONALITÉ CONTEXTUELLE ET PRÉSUPPOSÉ COGNITIF LE CAS LOMBROSO » par Marc Renneville
Travail soumis à la professeure Martine Robitaille dans le cadre du cours Histoire des savoirs en criminologie
La Cité collégiale
Le 30 Mars 2021
Cet article se concentre sur la théorie du « criminel-né » de Lombroso, qui s’appuie notamment sur l’analyse des caractéristiques qui permettraient de reconnaître les criminels. Lombroso développe trois grandes approches dans sa théorie : l’anthropologie criminelle, la rationalité contextuelle et le présupposé cognitif qui lui permet de distinguer un criminel. En fait, l’argument principal de ce texte remet en question la notion du « criminel-né » qui a été produite dans le dernier tiers du XIXe siècle. Pour Lombroso, le type criminel est un individu atavique et amoral commettant des forfaits par nécessité biologique. Il présente certains traits anatomiques comme une forte mâchoire, arcades sourcilières proéminentes, psychologiques comme l’insensibilité à la douleur et sociaux comme les tatouages et argots qui le rapprochent du sauvage. Le cadre théorique a pour but d’analyser avec une réflexion épistémologique la posture que les sciences humaines peuvent adopter vis-à-vis aux objets d'investigation de Lombroso dans ses trois grandes approches dans sa théorie du « criminel-né ». De plus, le cadre méthodologique, Lombroso s'appuyait suffisamment sur les sciences de son temps pour que sa théorie paraisse crédible.
D’abord, Lombroso introduit l’anthropologie criminelle et son historiographie qui s’appuie sur l’étude « de la pellagre et de la folie et s’attacha en particulier à mettre en évidence les caractères qui permettraient de distinguer à coup sûr les fous des criminels » (Renneville, 1997 : 498). Lombroso utilise le phénomène de l'anthropologue criminelle afin d’étudier/distinguer les hommes et femmes criminels. Deuxièmement Lombroso développe la rationalité contextuelle. Celle-ci s’est développée au moment naturaliste des sciences humaines qui détermine que l’anthropologie criminelle se rapporte à ses interactions physique et moral. En effet, les criminels sont vus comme une espèce humaine constituée d’une variété dégénérée ou morbide, marquée par des caractères particuliers d'infériorité physique et mentale : « la classe criminelle constitue une variété dégénérée ou morbide de l'espèce humaine, marquée par des caractères particuliers d'infériorité physique et mentale » (Maudsley,1835-1918 : 508).
Au XIXe siècle, Lombroso se concentre sur la psychologie comparative des criminels et celle des animaux. Il remarque que ces derniers ont des similarités mentales et intellectuelles. Dernièrement, Lombroso applique l’approche sociale et le présupposé cognitif. Ce dernier « consiste à rechercher un rapport de causalité entre l’organisation des individus et leur attitude vis-à-vis de la loi. » (Renneville, 1997 : 519). De plus, certaines d'entre elles se définissent par leur capacité à résister à la réfutation et leur caractère durable dans les discours, notamment l’abandon des théories dont elles constituaient la base cognitive. Elle se retrouve ainsi parmi l’histoire des sciences humaines et permet de caractériser ces théories scientifiques.
Pour conclure, le but de ces recherches et les théories établies étaient mis en place afin de réduire le taux de criminalité. Parmi les trois grandes approches de sa théorie : l’anthropologie criminelle, la rationalité contextuelle et le présupposé cognitif qui lui permet de distinguer un criminel.
Dans cette analyse critique, nous allons explorer les points forts et les points faibles soulevés de l’article « Rationalité contextuelle et présupposé cognitif le cas Lombroso » de Marc Renneville en mettant l’accent sur les trois grandes approches de Lombroso dans sa théorie : l’anthropologie criminelle, la rationalité contextuelle et le présupposé cognitif qui lui permet de distinguer un criminel. Nous allons les reliés aux présentations du cours et aux autres lectures pour appuyer l’importance de l’article.
Un point fort de l’article est que Lombroso avait développé une théorie dont la rationalité contextuelle était satisfaisante pour les normes de son époque qui donc confirme que le cadre théorique est bien utilisé. Ceci reconnaît que l'action rationnelle n'a pas besoin d'être pleinement consciente des raisons de l'action ni d'être pleinement informée de l'efficacité causale de l'action pour constituer une chose rationnelle à faire. Ce que j’apprécie de ce point fort de l’article est que les présupposés cognitifs peuvent à l'inverse être considérés comme critère de validation méthodologique. Un autre point fort est que le langage et le vocabulaire moins fort qui pourrait indiquer que l’individu n’a pas eu assez d’éducation, qui pourrait avoir tendance d’être lié avec un comportement criminel. L'éducation nous montre l'importance du travail acharné et, en même temps, nous aide à nous développer. Ainsi, nous sommes en mesure de façonner une meilleure société dans laquelle vivre en connaissant et en respectant les droits, les lois et les règlements. Comme le criminel-né est un homme atavique, il est vu comme dégénéré physiquement et mentalement. De plus, la dimension sociale qu’explique Lombroso démontre que la pauvreté et la mauvaise éducation en résultent le taux de crime.
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