Plaidoirie sur la liberté

Albert Camus est né le 7 novembre 1913 en Algérie et est mort le 4 janvier 1960 dans un accident en France. C’est un écrivain, philosophe, romancier, essayiste, dramaturge, scénariste et poète. Il est aussi journaliste militant engagé dans la Résistance française et, proche des courants libertaires, dans les combats moraux de l'après-guerre. Ses principales œuvres sont Caligula pièce de théâtre 1944, l ‘étranger un roman de 1942, le Malentendu pièce de théâtre de 1944. Ces trois œuvres ajoutés à une quatrième nommé le mythe de Sisyphe datant de 1942 constituent le cycle de l’absurde, C'est là le point de départ de la réflexion de Camus sur la condition humaine. Ces œuvres invitent à une prise de conscience de l'absurdité du monde et du tragique d'une condition humaine marquée par la solitude existentielle, la souffrance, l'absence de signification de la vie et de la mort. De la même façon qu'il avait illustré le cycle de l'absurde par trois moyens littéraires, à savoir l'essai, les pièces de théâtre et le roman, il procédera de même pour le cycle de la révolte : essai (L'Homme révolté), pièces de théâtre (Les Justes, 1949 et L'État de siège, 1948 ), roman (La Peste, 1947). Pour Camus, il n’est pas question de renoncer face à l’absurdité de la vie. La révolte, concept développé par Camus dans L’Homme révolté en 1951 est une réponse possible à l’absurde. Pour Camus, l’absurde, est le constat douloureux de la rupture de l’homme avec le monde. Selon lui, l’homme cherche toujours un sens au monde, un sens a son existence sur terre et à ses actions. Or, le monde dans lequel nous vivons n’a pas de sens, l’auteur nous rappelle l’indifférence du monde à notre égard, le caractère insensé de la monotonie de notre existence, notre mort inéluctable et l’inutilité de la souffrance. L’absurde est donc un sentiment que ressent l’homme, confronté a l’absence de sens de son existence.

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