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Femme de la révolution française

Guide pratique : Femme de la révolution française. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Octobre 2023  •  Guide pratique  •  452 Mots (2 Pages)  •  148 Vues

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LES FEMMES DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE

Manon Roland

Née le 17 mai 1754 à Paris, Jeanne Marie Phlipon se passionne pour la littérature et devient l’héritière de Rousseau. En 1776, elle rencontre Jean-Marie Roland, qu’elle épouse en 1780. Très vite, elle écrit des articles politiques dans les journaux de sa ville. Très patriote, elle suit avec intérêt les événements de 1789. En 1792, son mari, en relation avec les Girondins, devient ministre de l’intérieur de Louis XVI. Manon vit la politique à travers son mari pour lequel elle rédige des lettres et des discours. Charlotte Corday

Née le 27 juillet 1768 à Saint-Saturnin-des-Ligneries dans l’Orne, Charlotte est issue d’une famille pieuse et royaliste. Elle est la descendante en ligne directe de l’auteur Corneille. Charlotte assiste à quelques débats politiques notamment à Caen. Elle reste à la postérité pour avoir assassiné Marat pour arrêter les massacres et restaurer la paix. Elle ne cherche pas à s’enfuir. Immédiatement arrêté, elle est jugée et guillotinée le 17 juillet 1793. Le bourreau lui cache la vue de la guillotine pour ne pas l’effrayer, elle répond « j’ai bien le droit d’être curieuse ». Marie Olympe de Gouges

Née le 7 mai 1748 à Montauban. Mariée en 1765, elle fuit son mari et s’installe à Paris en 1770. Elle écrit quelques pièces de théâtre notamment Zamore et Mirza ou l’heureux naufrage, évoquant le sujet de l’esclavage. Sous la Révolution, Olympe cherche à défendre la cause des femmes en souhaitant leur émancipation et rédige la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en 1791. Olympe se proposa comme avocat pour Louis XVI pendant son procès avant de s’attaquer à Robespierre en précisant que sa mort « serait le plus grand service rendu à la France ». Robespierre n’apprécie guère et l’envoi à l’échafaud, elle s’écria « enfants de la patrie, vous vengerez ma mort ». Anne Josèphe Théroigne de Méricourt

Née le 13 aout 1762 à Liège, Anne Josèphe est l’une des premières femmes à prendre la parole sous la Révolution. Vêtue d’une redingote rouge, elle est surnommée « l’Amazone rouge ». Elle fonde le club des amis de la loi, où s’échangent des idées sur la liberté et le droit tout en luttant contre la pauvreté et l’éducation des jeunes filles démunies. À la suite d’une campagne calomnieuse à son encontre et d’une menace de procès, Anne Josèphe s’exile à Liège. Un groupe clandestin la kidnappe et l’enferme en Autriche pendant plusieurs mois. Après sa libération et son retour à Paris en juillet 1791, sa popularité s’est accrue. Accusée d’être une girondine comme Brissot, elle est dévêtue et fessée publiquement. Cet événement explique sans doute sa folie prochaine. Déclarée folle en 1793, elle meurt en 1817 en ayant passé la fin de sa vie à l’asile.

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