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Les trouvailleurs soucieux, Joseph Rouzel

Commentaire de texte : Les trouvailleurs soucieux, Joseph Rouzel. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Février 2024  •  Commentaire de texte  •  2 065 Mots (9 Pages)  •  159 Vues

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DEES 2026

  Domaine de compétence 1

     Commentaire de texte  

        

 

   ES 1ere année

Commentaire de texte : Les trouvailleurs soucieux – Joseph Rouzel

Les travailleurs soucieux est un article de 2018 paru dans l’Empan et écrit par Joseph Rouzel.

L’EMPAN est une revue professionnelle qui voit le jour grâce à la rencontre de de praticiens de l’éducation, du social et de la santé. Elle met en avant le coté fondamental de l’écriture afin de témoigner de l’actualité du social, en éclairant le présent du passé.

Qui est l’auteur ?

Joseph Rouzel est un ancien éducateur spécialisé qui a exercé de nombreuses années auprès de divers publics ; notamment dans l’insertion, la toxicomanie, et dans la santé mentale. Après plusieurs diplômes universitaires dans différentes disciplines sociales il est aujourd’hui psychanalyste.

Il continue cependant à former, intervenir et à animer dans différents colloques réflexifs. Il a publié aussi plusieurs livres traitant de l’éducation spécialisée, tel que  « la clinique avant toute chose » ou encore la « supervision d’équipes en travail social » et bien d’autres.

De plus, il prend souvent position en mettant en relation et en confrontant le social et le sociétal ; n’hésitant pas à écrire des lettres ouvertes et critiques aux institutions étatiques ainsi qu’aux différents intervenant du pouvoir politique du moment.

Dans cet article, l’auteur soulève plusieurs problématiques inhérents au travail social et apporte des idées réflexives. De ce fait, dans un premier temps, nous analyserons la communication, la conception et la rentabilité du travail social tel que l’auteur les perçoit. Puis nous étudierons les solutions envisagées qu’il veut nous faire partager.

Pour conclure, j’apporterai mon analyse personnelle du texte de Joseph Rouzel.

L’une des premières problématiques dont l’auteur nous fait part est la communication. En effet, il constate un dysfonctionnement du travail d’équipe lors des réunions institutionnelles, l’échange entre professionnel n’est pas bon. Il est manquant, « On ne se parle pas », La communication n’est plus la même, certains parlent de réunion de synthèse d’autre de projet, il y indique aussi des soucis d’interprétations, mettant en avant un comte sur un éléphant où chacun des personnages aveugles dans l’histoire décrit l’animal en le palpant à différent endroit de son anatomie, mais les trois aveugles y vont de leur propre interprétation et de leur propre ressenti en constatant qu’il parle de la même chose sans pour autant que chacun n’écoute ce que pense les autres. Mais tous ont raison, car chacun a touché une partie du corps de l’éléphant différentes.

Pour citer un exemple personnel, lors d’une réunion au sein de ma structure une discussion s’est lancée autour de la couleur d’un lit, l’idée prégnante mais non avouée était portée sur la couleur d’un lit pour un nouvel arrivant.

Le Lit ne devait pas être genré selon la chef de service. Pour la psychologue, il n’y avait pas de soucis particuliers. Pour l’équipe éducative, il n’y avait pas de lit genré, car gris.

Le questionnement sur le lit a duré sur deux réunions, alors que la solution simple était de se rendre compte par soi-même de la couleur du lit, peu importe l’intervenant.

Ce problème logistique en soi, n’amène pas à grand-chose mais aussi insignifiant soit-il, on peut imaginer qu’il y ait une similarité sur un autre fait plus complexe et plus important. Tout ceci est le fruit d’un manque de communication et d’une prise de position obtus avec pour but la bienveillance et l’accueil de l’usager dans la meilleure condition.

Pour citer Wolton, ( Hermès, La Revue 2019 l’incommunication )

« Communiquer, c’est vouloir échanger, partager. C’est le sens originaire du terme : s’aimer, se comprendre, aller vers l’autre. Mais cette communication bute très souvent sur l’incommunication : on ne se comprend pas toujours, on n’a pas le même vocabulaire, on n’a pas envie de se répondre, on n’a pas les mêmes sentiments. On ne s’écoute pas, on ne se comprend pas. Le terrain commun est là, mais les mots et les sens glissent, notamment en fonction des contextes et des expériences. »

Donc pour moi, le travail d’équipe et la communication en tant que tel, même avec un fil conducteur commun, ne sera effectif que s’il y a un maximum d’altérité entre chacun des membres de l’équipe, et une envie d’échanger plus il y a aura de points communs dans une équipe, plus l’équipe sera soudée. Bien sûr la cohésion parfaite n’existe pas, mais le but est à mon sens de s’en approcher le plus possible en gardant le lien qui unit chaque membre de l’équipe. Le lien bien évidemment est la clinique.

C’est donc à chacun de s’efforcer à bâtir les conditions pour améliorer la communication au sein du groupe avec les personnes en créant des pensées et actions communes.

Et ceux que ce soit entre les usagers et les accompagnants, mais aussi les travailleurs sociaux entre eux.

Dans un exemple correspondant à l’idée de projet et de rentabilité j’ai repris les mots de l’auteur en le citant « Pour ce jeune, il faut viser l’autonomie ! Pour cet adulte handicapé, il s’agit de conserver les acquis !...Faut que ça tourne. »

Dans une autre structure, je m’occupais d’un jeune homme souffrant de problèmes psychiatriques ( psychose ). De part mon observation, j’avais pu constater une certaine désociabilisation au sein du foyer de vie. Les échanges étaient de plus en plus sporadiques. Ce jeune homme travaillant à l’ESAT, je n’avais que trop peu d’informations venant des éducateurs de son lieu de travail. Quelques bribes, trop espacées dans le temps m’informaient sur sa manière d’être et sa vie dans son métier. Les informations reçues étaient purement professionnelles.

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