Les vaccins
Cours : Les vaccins. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jessica S. • 24 Avril 2023 • Cours • 1 009 Mots (5 Pages) • 361 Vues
Les vaccins
Un vaccin est une substance pathogène qui une fois injecté à l'individu lui donne l'immunité contre la maladie. Nous nous demanderons au cours de ce travail s'il est nécessaire de faire un rappel.
Le mécanisme des vaccins :
La plupart des vaccins contiennent une forme très atténuée de la bactérie ou du virus. C'est ce qu'on appelle l'antigène. Le principe de la vaccination est de présenter l'antigène à l'organisme en limitant au maximum les sympotomes qui sont appelés les réactionnels. Lorsque le vaccin est administré à une personne, son système immunitaire va reconnaître l'antigène comme un « corps étranger ». Cela va activer les cellules du système immunitaire afin qu'elles puissent tuer le virus ou la bactérie qui est à l'origine de la maladie et qu'elles fabriquent des anticorps contre celui/celle-ci. Un anticorps est une protéïne qui va se fixer sur une partie précise de l'antigène qualifié de déterminant antigénique et qui contribue à éliminer le virus/la bactérie.
Le mécanisme de la réponse immunitaire :
Les réponses immunitaires correspondent aux mécanismes de défenses de l'organisme. Deux types de réponses immunitaires rentrent en jeux : la réponse immunitaire innée (ou naturelle) qui est immédiate et la réponse immunitaire adaptative (ou spécifique) qui est elle tardive.
La réponse immunitaire innée : c'est la première ligne de défense face aux agents infectieux et pathogènes chez tous les organismes pluricellulaies. Elle est mise en jeu imméditement et est fonctionnelles 4 jours. Elle met en jeu différents modules de défense : des modules constitutifs comme la barrière peau-muqueuse et des modules induits comme la phagocytose et la réponse inflammatoire qui nécessite les cellules phagocytaires et les cytokines. La réponse immunitaire innée est induite par un « signal danger » émis suite à l'intéraction spécifique entre des récepteurs : les PRR et des molécules : les PAMP quyi sont présents au niveau des microorganismes qu'ils soient pathogènes ou non.
La réponse immunitaire adaptative : c'est la seconde ligne face aux agents infectieux et existe uniquement chez les vertébrés. Elle se met en place au bout d'environ 4 jours et est caractérisé par la participation des lymphocytes qui ont un rôle majeur. Les lymphocytes sont de 2 types : les lymphocytes B (LB) et les lymphocytes T (LT). L’immunité innée va faire intervenir les récepteurs BCR présents sur les LB, et les récepteurs TCR présent sur les LT. Ces récepteurs vont reconnaître uniquement un seul ligand. En effet, un lymphocyte est programmé pour répondre à un antigène, il présente donc un seul type de récepteur.
Les lymphocytes T seront responsables de la réponse cellulaire, ils sont capables de reconnaître les marqueurs du pathogène et attaquent les cellules de l’organisme infectées tandis que les lymphocytes B sont eux responsables de la réponse humorale, ils sont capables de produire les anticorps qui correspondent au pathogène, se multiplient et augmentent leur production d’anticorps
Mécanisme de l'apparition des cellules mémoires :
Ces cellules B et T disparaissent après l’infection, mais un groupe de lymphocytes B et T mémoire persistent dans l’organisme. Elles attendent et sont prêtes à lutter en cas d'une nouvelle attaque par les pathogènes dont elles se souviennent. Grâce aux cellules B mémoire, il ne faut que 5 jours au corps pour produire la quantité d'anticorps nécessaire pour vaincre un virus, tandis qu'il lui a fallu 15 jours la première fois qu'une personne tombe malade à cause de ce pathogène. De plus, le système immunitaire produit beaucoup plus d'anticorps la seconde fois qu'il rencontre un pathogène dont il se souvient (100 fois plus). C'est ainsi que beaucoup d'infections sont vite arrêtées, parfois même sans que la personne se sente malade. Les cellules mémoire donnent une immunité contre les différents pathogènes dont elles se souviennent.
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