La vaccination
Dissertation : La vaccination. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar velius • 1 Novembre 2015 • Dissertation • 1 094 Mots (5 Pages) • 2 289 Vues
Découverte depuis plus de deux cent ans, la vaccination demeure aujourd’hui encore les piliers de la médecine préventive (Guerin, 2006). Au Canada, Santé Canada affirme être l’organisme qui est responsable de la règlementation de la vaccination. Les citoyens canadiens ont accès à un calendrier de vaccinations mis à jours chaque année des vaccins à recevoir (Agence de la santé publique du Canada, 2015). Quoique certaines maladies aient été éradiquées, les vaccins contre ces dernières font partie de la liste de ce calendrier. En effet, au Canada la vaccination n’est pas obligatoire mais elle fait l’objet d’une forte recommandation.
Malgré les campagnes de vaccination, certaines personnes continuent, sous des prétextes divers à refuser de prendre en partie ou en totalité leurs vaccins (Radio Canada, 2014). Mais, l’impact de leur refus de se faire vacciner touche-t-il la population, est-il signifiant?
Divers documents scientifiques permettent de prouver l’importance d’une immunité collective et d’analyser les répercussions du comportement des réfractaires.
La vaccination consiste à inoculer un agent pathogène mort ou atténué à un individu dans le but de d’inciter son système immunitaire à produire des anticorps capables de reconnaitre cet agent pathogène et de le détruire en cas d’éventuelles infections. Ce processus n’est pas sans risque. Comme certains vaccins fabriqués à partir de souche vivante du microorganisme tel le vaccin de la tuberculose et de la typhoïde, ils sont capable d’exacerber une maladie déjà existante (Tortora, Funke et Case, 2012). De plus, les vaccins peuvent présenter des effets indésirables allant de légers à graves. Parmi les effets indésirables bénignes que les vaccinés sont susceptible de rencontrer, on trouve : douleur au bras au site de l'injection, nausée, étourdissement, céphalée, fièvre etc…. Également, parmi les plus graves se trouvent : le choc anaphylactique et des convulsions fébriles (Agence de la santé publique du Canada, 2015).
De plus, Soubeyrand B. (2003), met en relief le fait que les effets indésirables liés aux vaccins sont imprévisibles. En effet, les difficultés d’écarter les manifestations indésirables de la vaccination ne font qu’amplifier les controverses qui existent autour de cette pratique.
En définitif, la vaccination comporte des risques bien réels; desquels, il faut tenir compte avant de se faire immuniser.
Malgré les effets indésirables possibles d’un vaccin ainsi que les controverses érigées autour de cette pratique, le monde scientifique s’accorde presqu’à l’unanimité pour attester que la vaccination occupe un rôle magistral dans la prévention des maladies au sein des populations de nos jours. La vaccination demeure le seule recours là où les autres méthodes échouent. Quoiqu’il soit possible de contrôler beaucoup de maladies transmissibles en modifiant les habitudes de vie ou l’environnement, ces moyens ont leurs limites. En effet, il est possible de prévenir la propagation du choléra par une bonne hygiène des mains, ralentir les infections transmises sexuellement (ITS) par l’utilisation de préservatifs. Face à l’échec de la prévention, il est possible d’utiliser des antibiotiques pour traiter une infection (Tortora, Funke et Case, 2012). Toutefois, les maladies virales demeurent un défi, une fois qu’elles ont été établies dans une population. Par conséquent, la seule méthode qui reste pour lutter efficacement contre la propagation de ces maladies virales est l’immunisation par le vaccin (Tortora, Funke et Case, 2012).
Toujours selon Tortora, l’immunité collective est la seule situation qui peut limiter ou même éradiquer les propagations de maladie dans une population; n’ayant pas assez de personnes sensibles pour répandre une épidémie. Ainsi, une fois qu’il existe un échantillon représentatif qui n’est pas immunisé, la possibilité d’une éclosion accroit. D’ailleurs, radio Canada (2014, relate une éclosion de rougeole dans Lanaudière de ce type au Québec ou les autorités de la santé publiques ont répertorié 136 personnes infectées par la rougeole. De plus, l’association canadienne de santé publique, nous rapporte qu’entre 1949 et 1954, la poliomyélite a paralysé 11000 personnes au Canada. L’association affirme qu’en 1953, l’année où cette maladie a atteint son point culminant, 9000 cas ont été recensés dont 500 décès enregistrés. Ce n’est que grâce à la vaccination que cette maladie a été éradiquée au Canada.
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