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Vaccination

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Par   •  11 Avril 2015  •  Étude de cas  •  3 188 Mots (13 Pages)  •  1 076 Vues

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LA VACCINATION

UE 4.4.S2 THERAPEUTIQUES ET CONTRIBUTION AU DIAGNOSTIC MEDICAL

 Historique de la vaccination :

1796 : Acte de naissance de la vaccination. Il s’agit de la vaccination contre la variole par Edward Jenner. Son observation est celle-ci : la maladie ne touchait pas les préposés à la traite des vaches qui avait préalablement contracté la vaccine (la variole de la vache), il effectue alors diverse expérimentations où il introduit par scarification de la vaccine dans le corps humain. Jenner énonce alors le principe de l’atténuation des germes par passage d’une espèce animale à une autre.

1877 : Le Français Louis Pasteur (1822-1895) commence ses travaux sur le rôle des « microbes » dans la survenue des maladies infectieuses et démontre que le choléra des poules est bien une maladie contagieuse provoquée par une bactérie. Sa théorie des germes est admise en 1878. 1881 : Pasteur énonce le principe de vaccination : « des virus affaiblis ayant le caractère de ne jamais tuer, de donner une maladie bénigne qui préserve de la maladie mortelle. ». Par ailleurs, Pasteur parvient à isoler, purifier, et inactiver la souche de l’agent contagieux de la rage, à partie de cerveaux d’animaux morts de cette maladie. C’est en 1885 que Pasteur prépare avec succès le premier vaccin humain à virulence atténuée contre la rage.

Par la suite, Pasteur forme des chercheurs sur sa pensée scientifique. Ces « pastoriens » continuent alors ses œuvres et mettent au point le vaccin BCG contre la tuberculose (1921), le vaccin contre la diphtérie et le tétanos (1923-1924), un vaccin contre la fièvre jaune (1927) et un vaccin contre la poliomyélite (1954).

En 1958, L’organisation Mondiale de la Santé décide de vacciner la variole toutes les populations vivants en pays d’endémie. Et en 1976, L’OMS annonce l’éradication mondiale de la variole. Depuis le milieu des années 90, des progrès immenses ont été accomplis dans le domaine de la vaccination dans le monde : éradication presque totale de la poliomyélite, réduction considérable de l’incidence de la rougeole et du tétanos maternel et néonatal dans certains pays à faible revenu. (Vacc. Info)

 Définition :

La vaccination est un moyen de prévention indispensable contre certaines maladies infectieuses (tétanos, rougeole, coqueluche, méningite…). Son bénéfice est double : elle permet de se protéger soi-même mais aussi de protéger les autres, notamment les personnes les plus fragiles de son entourage (nouveau-nés, femmes enceintes, personnes qui souffrent d’une affection chronique ou temporaire contre-indiquant la vaccination, personnes âgées). Pour être protégé, les vaccinations doivent être à jour.

La durée de protection d’un vaccin dépend de nombreux paramètres : âge, type de vaccin utilisé, présence ou non d’adjuvant, etc. Certaines vaccinations ne nécessitent qu’une seule dose pour être protégé tout au long de sa vie, alors que pour d’autres maladies les vaccinations impliquent des rappels réguliers y compris à l’adolescence et à l’âge adulte pour maintenir l’efficacité de la protection. (inpes santé)

 principes de la vaccination :

Le succès de la vaccination repose sur la « mémoire immunitaire » qui est en règle générale très bonne chez le sujet jeune. Selon les vaccins, elle sera entretenue par des injections de rappel.

 Définir les mécanismes de la réaction immunologique :

1) La phagocytose est la première ligne de défense :

Lorsqu'un micro-organisme franchit la peau ou les muqueuses, il attire des cellules phagocytaires sanguines sur les lieux de la contamination. Ces leucocytes peuvent être soit des polynucléaires neutrophiles (granulocytes), soit des monocytes.

Les cellules phagocytaires interceptent toutes sortes de particules, y compris les germes pathogènes, les ingèrent puis les détruisent en les digérant. C'est donc une réponse qui n'est pas spécialement orientée vers un micro-organisme particulier : elle est non spécifique. La réaction immédiate d'élimination des agents infectieux est appelée phagocytose. Elle suffit le plus souvent à prévenir toute infection.

La phagocytose peut se traduire par une inflammation (rougeur, chaleur, douleur, œdème) au niveau du lieu de la contamination. Si elle n'a pas éliminé le micro-organisme, celui-ci atteint les organes lymphoïdes périphériques (rate, ganglions lymphatiques) colonisés par les leucocytes. Des réactions spécifiques, spécialement dirigées contre le micro-organisme, se mettent alors en place.

2) La réponse immunitaire spécifique :

La réponse immunitaire spécifique est basée sur la reconnaissance des antigènes de l'élément étranger. Le micro-organisme comprend des molécules, ou produit des toxines, que l'organisme reconnaît comme différentes de ses propres molécules : ce sont des antigènes.

Les antigènes sont reconnus par deux types de leucocytes : des lymphocytes B et des lymphocytes T.

Les lymphocytes B et T, spécifiques d'un antigène reconnu, se multiplient rapidement dans les organes lymphoïdes.

Les lymphocytes B sécrètent, dans le sang, des anticorps qui sont capables de se fixer sur les antigènes, et de les neutraliser. La présence d'anticorps sanguins (dans la partie liquide du sang, le sérum) dirigés contre un antigène est la séropositivité.

Les lymphocytes T agissent en se fixant directement sur les cellules porteuses d'antigènes. Ils jouent un rôle central dans la réponse immunitaire, soit en détruisant eux-mêmes ces cellules, soit en s'assurant l'aide des lymphocytes B ou des cellules phagocytaires. Les cellules du système immunitaire communiquent entre elles en sécrétant des molécules appelées cytokines.

3) La mémoire immunitaire :

Lorsque l'antigène est en contact pour la première fois avec un organisme, la multiplication des lymphocytes se fait en 3 à 6 jours : la réponse est dite primaire. En général, elle ne suffit pas à protéger un individu contre un agent pathogène. Un second contact avec

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