TPE sur les vaccins
TD : TPE sur les vaccins. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar adem3774 • 3 Mai 2017 • TD • 3 422 Mots (14 Pages) • 1 453 Vues
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les VACCINS[pic 7][pic 8]
Les vaccins existent depuis plusieurs décennies, plus précisément depuis 1796 date à laquelle le premier vaccin inventé est celui contre la Variole. Les vaccins permettent depuis très longtemps de maintenir les enfants et adultes en vie, en plus de les maintenir en bonne santé en les protégeant contre les maladies. La vaccination est particulièrement importante pour les familles les plus nécessiteuses et va de pair avec d'autre services : produits de santé pour les mères et les enfants dans les communautés les plus isolées, tels que le dépistage nutritionnel, des moustiquaires antipaludiques, des suppléments de vitamine A et des comprimés de déparasitage.
La vaccination est l'un des investissements de santé publique les plus efficaces que nous puissions effectuer pour les générations à venir.
Cependant en occident et particulièrement en Europe le fait que l’apparition de troubles neurologiques coïncide souvent avec la période où les enfants reçoivent leurs vaccins, amène plusieurs parents et professionnels de la santé à craindre que les vaccins puissent être la cause de ces troubles.
Néanmoins, de sérieuses recherches montrent que la majorité des troubles neurologiques que l’on a attribués aux vaccins ont en réalité d’autres causes. Par exemple, Les études menées depuis 14 ans part un grand nombre de chercheurs ont réfuté le lien entre l’autisme et le vaccin ROR (Rougeole, Oreillons, Rubéole). La recherche n’a pas non plus démontrée de lien entre le vaccin contre la Coqueluche et l’Encéphalopathie.
Malgré cela, pour plusieurs parents, la sécurité des vaccins n’est pas une question scientifique, mais plutôt émotive difficile à surmonter. Étant donné la résurgence de certaines maladies, en raison de la sous-vaccination, que l’on croyait presque éradiquées, il reste encore beaucoup de travail à faire pour venir à bout des mythes urbains sur les vaccins.
Mais tout d'abord nous allons définir le mot vaccin selon l'article L5121-1 du code la santé publique :
Vaccin, toxine ou sérum, définis comme tout agent utilisé en vue de provoquer une immunité active ou passive ou en vue de diagnostiquer l'état d'immunité
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La vaccination comporte-elle des risques pour la santé ?
Introduction (voir ci-dessus)1
- Les vaccins, un moyen de prévention contre les maladies au fils des siècles…3
- L’opinion publique sur les vaccins et les réels risques qu’ils présentent7
- Les différents types de vaccins, leurs compositions et leurs
fonctionnement11
Conclusion 16
Bibliographie17
De l’Antiquité jusqu’au XVIII e siècle, les hommes utilisaient des plantes médicinales pour lutter contre les maladies. Bien que ces plantes aient permis d’atténuer les différents maux, elles agissaient dans un contexte magico-mystique et pouvaient causer des désordres physiques et/ou mentaux. Cependant ces méthodes ne servaient qu’à guérir et non à prévenir, néanmoins il y a 2000 ans l’Homme a observé qu’une résistance à un microbe peut se développer après un contact naturel avec celui-ci (résistance acquise).[pic 10]
En 430 av. JC, c’est l’historien grec Thucydide qui dans son récit « Histoire de la guerre du Péloponnèse » fait allusion à une épidémie de Peste à Athènes, avec des cas de personnes guéries et devenues résistantes. D’après lui, les personnes ayant développées une résistance à la Peste pouvaient soigner les malades sans craindre de se contaminer et de répandre la maladie.
L’homme va alors imiter la nature c'est-à-dire provoquer lui-même une maladie chez un individu sain pour le rendre résistant. Ce sont des vaccins vivants naturellement atténués. Viendront ensuite les vaccins « inactivés » constitués de germes virulents que l’on a tués. Des textes mentionnent que dès le XVIIe siècle il y a un nouveau procédé de vaccination qui est l’inoculation, la méthode consiste à recouvrir des cotons, de pus frais ou de squames varioliques desséchées, qui sont introduits dans les narines d’un individu sain, appelé : « l’inhalation ». Le principe général d’inoculation est de s’exposer à une forme bénigne de la maladie pour se prémunir de la forme grave.[pic 11]
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À son grand soulagement, la maladie n'a aucun effet sur l'enfant. C'est la preuve que la vaccination l'a immunisé contre la Variole, en entraînant la formation d'anticorps propres pour lutter contre la maladie. Le fait d’inoculer volontairement la Variole a un individu s’appelle la « variolisation », elle est employée dans certains pays comme la Chine. Cette méthode est l’ancêtre du vaccin et est révolutionnaire pour l’époque avec une forte avancée dans le monde médicale mais reste cependant dangereuse par son manque de fiabilité (rien ne prouve que le sujet variolisé ne fera pas une Variole grave).
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La Rage étant une maladie du système nerveux, Pasteur décide donc, avec Emile Roux, d’inoculer directement dans le cerveau d’un chien une partie d’un autre cerveau de chien enragé. Cette méthode n’est pas très instructive puisque le chien en meurt.
L’expérience est ensuite reproduite sur le lapin qui présente moins de risques pour les expérimentateurs que le chien enragé. Après plusieurs tentatives sur les lapins, ils finissent par réussir à obtenir un virus avec une virulence stable. A partir de cette virulence, ils vont tenter d’obtenir un vaccin permettant de l’atténuer. Ils y parviennent en suspendant des moëlles de lapins dans des flacons, elles sont ensuite exposées à l’air ambiant, privé d’humidité. La virulence s’atténue peu à peu jusqu’à s’éteindre complètement.
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