Projet d’exposition pour l’œuvre de Vera Molnar : OTTWW

Projet d’exposition pour l’œuvre de Vera Molnar : OTTWW

                       L’artiste choisi pour cette exposition est Vera Molnar : artiste hongroise née en 1924 à Budapest. Elle est connue comme une précurseuse de l’art algorithmique et de l’art numérique. Elle a aujourd’hui 96 ans, mais ses œuvres restent imprégnées d’une jeunesse incontournable. En effet, étant une des premières à utiliser un ordinateur comme outil pour faire de l’art, elle est restée dans l’Histoire comme une révolutionnaire de l’art dans son ensemble. C’est grâce à ces idées révolutionnaires que nous avons décidé de la représenter à travers cette exposition. Comme œuvre de cette artiste, nous avons choisi OTTWW. Le questionnement proposé à travers cette exposition est le suivant : "La sinuosité de la pensée artistique".

                Pour représenter ce questionnement, nous avons décidé de faire une pièce avec un parcours de forme anguleuse et sinueuse, afin de représenter le cheminement mental de l'artiste. Pour mettre en valeur le questionnement choisi, nous avons aussi imaginé de mettre une ambiance sonore et lumineuse correspondante aux sentiments que l'artiste voulait transmettre.

                Le projet imaginé est une forme de promenade interactive pour le spectateur, afin de lui donner une expérience immersive et totale au sein de cette œuvre. Les sons, lumières, et l'espace seront reliés pour que l’expérience du spectateur soit la plus profonde et complète possible. Le but ici est que chaque individu traversant la pièce ressente la difficulté de l’artiste face au cheminement de sa pensée, et se sente aussi perdu et confus que le chemin mental de l'artiste.

                La démarche artistique de cette exposition est centrée autour du questionnement : "La sinuosité de la pensée artistique". Nous l’avons choisi car c'était la piste de réflexion permettant le plus de développement en rapport avec l’œuvre. Comme l’a dit Vera Molnar, son cheminement de pensées est très maladroit et sinueux. Il est parfois confus, parfois reculant ou avançant mais fini toujours par arriver à une conclusion, à trouver une idée.

 Nous avons cherché à travers ce projet à préserver le caractère et l’esthétisme épuré de l’œuvre originale de l'artiste. En effet, au cours des années, elle a été reproduite plusieurs fois, changeant de nom et de couleur (du mur ou du fil), ainsi que de nom. De plus, afin de préserver la pensée torturée et confuse que V. Molnar voulait transmettre, nous avons modifié la forme originale de la pièce, en créant des couloirs anguleux. Grâce à ça, le spectateur pourra s’imprégner de la pensée et du ressenti de l'artiste.

 Cette œuvre de Vera Molnar s’ancre dans le courant du courant de l’art algorithmique, étudié dans le cadre du questionnement sur "Les machines et les programmes dans l'art". La particularité avec cette œuvre et son intégration dans ce questionnement est le fait qu’elle ait été faite avec l'aide d'n ordinateur.

            Le thème du projet est le cheminement mental d’un artiste, plus particulièrement centré autour du sentiment de confusion et de perte. Afin de représenter ce chemin sinueux, nous avons décidé de positionner l’œuvre dans un espace formant un labyrinthe, grâce à des panneaux (amovibles, à enlever après la fin de l’exposition) qui seront positionnés de l’entrée à la sortie de l’œuvre. Ces panneaux seront blancs et le fil de laine noir afin de garder la sobriété et le sentiment d'épuration de l’œuvre originale. L’exposition sera une expérience interactive : en effet, le spectateur devra traverser des faisceau lumineux (capteurs laser infrarouge, dont le fonctionnement est spécifié un peu plus loin) placés à hauteur de mollet et à chaque angle du couloir afin qu’ils ne soient pas ratés. Les capteurs activeront des spots dans le sol sous l’œuvre, qui l’illumineront au fur et à mesure du passage des spectateurs à travers les différentes sections, et lanceront les différentes ambiances sonores. En effet, le couloir sera divisé en sections en fonction des angles : à chaque angle dépassé par le spectateur, une nouvelle section et un nouvel univers commencera. Les capteurs infrarouges seront simples à faire fonctionner : ils seront constitués de 2 balises, avec entre elles un faisceau de lumière. Lorsque quelque chose passera entre les deux balises (dans ce cas, un ou plusieurs spectateurs), le faisceau sera interrompu, enclenchant le changement d'ambiance spécifié plus tôt. Le lieu de cette exposition devra être une grande pièce aménageable, de manière à avoir la place pour le couloir, possiblement au centre Pompidou, afin d'être en accord avec les autres œuvres et le mouvement dominant de ce lieu d'exposition. La disposition des différents éléments est représentée dans les croquis suivants :

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