Historique des médias au niveau national et international.

Historique des grands médias au niveau national et international.

La presse.

Contrairement aux idées reçues, la presse n’apparait pas avec la naissance de l’imprimerie, non, elle voit le jour à l’époque de l’Antiquité. En effet à ce moment là, l’information est véhiculée par voie orale, la presse écrite n’existe pas encore. Toutefois, il se peut que cette dernière circule via un mode d’affichage.

Durant la deuxième moitié du XVe siècle, l’imprimerie se développe, or l’analphabétisme étant omniprésent à cette époque là, la presse écrite ne se développe que très lentement.

Au niveau national, il faudra attend 1631 pour assister à la naissance du premier journal français appelé La Gazette. Journal dans lequel Louis XIII y écrira régulièrement.

146 ans plus tard, en 1777, paraît en France le premier quotidien : « le Journal de Paris » qui est imprimé sur quatre pages. Ce quotidien fondé par Antoine Cadet de Vaux, Coranrez et Dussieux, traite d’événements culturels et de faits divers.

Mais la liberté d’expression et de la presse n’existe pas encore, tout est censuré. Il faut donc attendre 1789, avec l’article 11 de la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen pour que la presse soit pleinement libre. Or bien que la presse soit libre, les médias ne sont toujours pas indépendants ; la presse est contrôlée par le gouvernement. Le révolutionnaire Jean-Paul Marat en fera les frais en 1789. En effet, c’est à cette époque qu’il crée le journal « l’Ami du peuple » dont les pages sont particulièrement polémiques vis-à-vis du gouvernement français. Son assassinat signa la fin du journal.

Ce n’est qu’en 1820 que les médias deviendront indépendants.

En 1826, nait le Figaro. C’est un hebdomadaire constitué  de 4 pages. Il prendra le nom « Le Figaro Quotidien » en 1866. De nombreux écrivains y écriront tels que Zola ou Dumas. C’est un journal plutôt de droite.

En 1894, on voit apparaitre la première médiatisation d’une affaire, celle de l’affaire Dreyfus. C’est le Figaro ainsi que son concurrent d’extrême droite qui publiera cette affaire.

Quelques années plus tard, en 1907,  en publiant le mystère de la chambre jaune, Gaston Leroux devient l’un des premiers grands reporters français.

Pendant la première guerre mondiale, la propagande et la censure étant omniprésentes, cela exaspère un grand nombre de personnes. C’est pourquoi le Canard Enchainé est crée.  

La censure est levée après la guerre, de nombreux journaux voient alors le jour comme « Elle », « Marie-Claire », ou encore « L’Equipe ». « Le Monde » est publié en 1944, suite à la volonté du Général De Gaulle.

 En 1949 et 1950 « Paris Match » et « l’Observateur » sortent en kiosque, mais aussi « l’Express » en 1953, le « Nouvel Obs » en 1964, « Le Point » mais aussi « Libération ».

Ce n’est qu’en 2002, que la France voit apparaitre la presse gratuite d’information. En effet, le premier quotidien gratuit distribué est le journal « Metro » concurrencé par « 20 minutes ».

Au niveau international, anciennement appelé « The London Daily Universal Register » le « Times » voit le jour en 1788. C’est un quotidien très influent et très populaire en Angleterre, même s’il connaitra plusieurs crises et sera racheté plusieurs fois.

En 1812, les allemands inventent la presse cylindrique qui augmentera considérablement le rendement des tirages. Cette nouvelle invention sera surtout bénéfique au « Times ».

Outre-Atlantique, c’est en 1851 que les américains feront la connaissance du premier numéro du « New-York Times » qui sera d’abord appelé « New-York Daily Times ».  

Quelques années plus tard, en 1888, la société américaine du même nom fonde le « National Geographic », qui a pour but de diffuser des connaissances géographiques.

En 1892, les américains font la connaissance du magazine de mode « Vogue ». Il est très vite diffusé dans le monde entier et arrive en Angleterre en 1916, alors que les français devront attendre 1921 pour pouvoir s’en délecter.

En 1911, l’Angleterre voit apparaitre un nouveau quotidien, « The Daily Herald » qui dans les années 1960 s’essoufflera et deviendra « The Sun », un quotidien appartenant à la « yellow press » c'est-à-dire à la presse people, aux ragots.

La radio.

L’invention de la radio n’est pas due à une, mais à plusieurs personnes. En effet c’est une œuvre collective qui a connu plusieurs précurseurs.

Samuel Morse et son assistant, Ernest Vail ont inventé en 1841 le télégraphe électrique et le code Morse, Thomas Edison le tube à vide, Heinrich Hertz les ondes hertziennes, Tesla le générateur à hautes fréquences avec lequel il expérimente la première communication radio, et bien d’autres encore.

Il faudra attendre 1898 pour que la France connaisse la première transmission sans fil. Cette transmission se fera du troisième étage de la Tour Eiffel par Eugene Ducrete jusqu’au Panthéon  en morse. Ce n’est que 23 ans plus tard, en 1921, que l’on assiste à la première émission radiophonique. En effet après plusieurs essais, la première émission  est enfin transmise de la Tour Eiffel. Deux ans plus tard, Maurice Vinot présente le premier journal parlé sur la fréquence « Radiola », première radio privée,  qui sera renommée « Radio Paris » puis « Radio d’Etat » dix ans plus tard. Lors de cette même année 1923, une loi est votée donnant à l’Etat le monopole de l’émission et la réception radiophonique. Coté positif, cette loi autorise tout de même une certain liberté.

En 1929, le premier tour de France est commenté en direct.  

La future radio « RTL » nait en 1929, elle est ancienne appelée  « Radio Luxembourg », ce n’est qu’en 1966 qu’elle adoptera le nom « RTL »  La particularité, et nouveauté, de cette radio est qu’elle sera diffusée en trois langues : Anglais, Français et Allemand.

C’est en 1933 qu’est établie la loi sur la redevance radiophonique. Cette loi stipule une redevance sur l’utilisation du matériel tel que les postes récepteurs et les lampes.

11 ans plus tard,  en réponse à ce qu’il fut appelé la « guerre des ondes », est mise en place une restriction mettant fin à l’existence des stations privées. Seul l’Etat bénéficie du monopole absolu de la radiodiffusion française. Ce dernier mettra en place en 1954 les fréquences FM.

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