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La reddition de Breda, Diego Velázquez (1599, Séville – 1660, Madrid)

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Par   •  24 Mars 2022  •  Commentaire d'oeuvre  •  385 Mots (2 Pages)  •  531 Vues

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La reddition de Breda, Diego Velázquez (1599, Séville – 1660, Madrid) 

1633 – 35, 367 x 307 cm, huile sur toile, Madrid, musée du Prado

Cette œuvre a été réalisée pour le Salòn de Reinos du palais du Buen Retiro. Il s’agit de la pièce maitresse du palais, un rectangle de 35 m x 10 m et 8 m de hauteur et un plafond avec les emblèmes des « 24 royaumes ». Le décor est divisé en trois parties :

  • Douze scènes de batailles qui illustraient les principales victoires de la monarchie entre 1622 et 1634
  • Douze épisodes de la vie d’Hercule par Zurbaran
  • Les portraits des rois.

Cette œuvre illustre la lutte entre l’Espagne et les Provinces-Unies et la trêve de douze ans rompus en 1621 et en 1625. Lors du siège de Breda, les espagnols ressortent victorieux grâce au général Ambrogio Spinola (ici, à droite, qui reçoit les clés de la ville de Nassau qui dirigeait la défense de Breda).

Nous pouvons remarquer des influences diverses :

  • Rubens : dans ce groupe central, ces deux personnages qui s’inclinaient l’un vers l’autre (dans une logique de magnanimité, magnanimité du vainqueur, Spinola autorise le vaincu à se rendre dans l’ordre et le calme).
  • Caravage : dans les tonalités et les contrastes de formes, par exemple croupe du cheval qui évoque La conversion de saint Paul du Caravage
  • L’art flamand : Perspective atmosphérique, ici tout se fond dans le bleu qui diffère avec les autres compositions du salon qui insistaient beaucoup plus sur l’exactitude topographique.
  • Il y a l’art du portrait, Velasquez et un grand portraitiste.

Le triomphe des armées espagnoles sont rendues par la verticalité des lances (l’autre titre du tableau est les Lances), elles étaient plus courtes à l’origine (selon une radiographie du tableau).

On remarque une touche apparente qui permet d’accentuer les contrastes. Il y a des taches de lumières, permettant de mettre en évidence la succession des plans, et, surtout, une fusion entre le premier plan et la vue topographique.

Au travers de cette scène, qui n’a jamais eu lieu dans la réalité, le peintre insiste sur la grandeur de la monarchie espagnole car ici le contexte historique est très important

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La conversion de saint Paul

Le Caravage

1600 – 1604,

Huile sur toile,

237 x 189 cm

Collection Balbi-Odescalchi, Rome

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