Real Madrid / Nicosie

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Le 28/03/2012 à 07:30:00 | Mis à jour le 28/03/2012 10:19:19

Foot - C1 - OM

Le Bayern n'est pas le Borussia

Vainqueur à deux reprises du Borussia Dortmund lors de la phase de poules, l'OM de Didier Deschamps s'attend à une opposition d'un tout autre calibre face au Bayern, mercredi (20h45) en quart de finale aller de la C1.

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Marseille commence à connaître la chanson, et elle n'est pas pour lui déplaire. Comme face à Arsenal en phase de poules ou plus récemment l'Inter en huitième de finale, l'OM se présentera dans la peau de l'outsider face au Bayern Munich, mercredi soir en quart de finale aller de la Ligue des champions. Un statut qui ne lui a pas trop mal réussi jusqu'ici et que les Bavarois eux-mêmes ne contestent pas. S'il loue les qualités physiques des Olympiens et les bons manieurs de ballon que sont Ayew et Valbuena, Jupp Heynckes n'a pas caché ses intentions. L'entraîneur munichois vient au Vélodrome «pour gagner» et éviter le présumé «piège» tendu par les Marseillais. Sans aller jusqu'à dire qu'une qualification relèverait du «miracle», Deschamps abonde dans le sens de son homologue lorsqu'il affirme que la supériorité du Bayern ne se discute pas. «Eux entament la Ligue des champions à chaque fois pour la gagner, a-t-il rappelé. Nous, légitimement, ce n'est pas ça».

«La grande différence, c'est l'expérience»

Ajouté au contexte actuel, on ne peut que lui donner raison. L'OM aborde cette manche aller privé de Mandanda, Diawara, et peut-être de Rémy, toujours en délicatesse avec ses ischio-jambiers. Sa série de sept défaites, stoppée par un nul chez le 18e de L1, Nice, n'incite pas davantage à l'optimisme. Pourtant, avec deux victoires face au Borussia Dortmund (3-0, 3-2) en phase de poules, les Marseillais auraient des raisons de ne pas nourrir de complexe. Après tout, ils ont sorti le champion d'Allemagne en titre, celui-là même qui précède actuellement de cinq points le Bayern en Bundesliga. «Ce sont deux très bonnes équipes, souligne Valbuena. Avec beaucoup d'atouts offensifs». La seule similitude dont Didier Deschamps veut bien tenir compte. «La grande différence, c'est l'expérience, se justifie l'entraîneur marseillais. On a joué contre un club qui en avait encore moins que nous ! C'est pour ça qu'on ne peut pas comparer avec le Bayern qui joue régulièrement des quarts et des demies de C1».

«Moins Gomez aura de ballons...»

L'autre différence pointée du doigt par Deschamps concerne le style de jeu. Alors que le Borussia s'appuyait sur un «gros impact physique», le Bayern procède, lui, davantage avec «des attaques rapides et placées» grâce aux deux accélérateurs de jeu que sont Robben et Ribéry sur les côtés. «Sans oublier l'apport des latéraux» et l'efficacité de Mario Gomez, deuxième meilleur buteur de l'épreuve (10) derrière Lionel Messi. «Dans le foot, il y a deux solutions, expose "DD". Soit on règle le problème à la finalité, soit on

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