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La cadrage.

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Par   •  16 Novembre 2016  •  Dissertation  •  1 827 Mots (8 Pages)  •  801 Vues

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LE CADRAGE :

Tout d’abord, le cadrage est l’action de choisir ce qui entre dans les limites du cadre souhaité et de la prise de vue. C’est pour cela que nous étudierons le cadrage coupé, qui est une redimenltion d’un cadrage, c’est à dire qu’il sélectionne une partie qui semble plus intéressante à montrer.

Pour cela nous nous appuierons sur une photographie de Philippe Halsman, réalisé en 1948, s’intitulant « Dali Atomicus » (document 1), puis d’une oeuvre de Gustave Courbet «  l’Origine du monde » 1866, qui est une huile sur toile mesurant 46x55cm (document 2), ensuite d’une peinture à l’huile, par Toulouse Lautrec en 1890, « Bal au Moulin Rouge » (document 3), puis d’un tableau de Manet « En bateau », 1874, mesurant 97,1x130 cm (document 4), puis enfin « Danseuse basculant «  réalisé par Degas entre 1977 et 1979 (document 5)

Quel est le pouvoir du cadrage coupé en 2 dimension ?

Nous étudierons notre analyse en étudiant en quoi le contexte peut-il amener à un cadrage, puis que est le pouvoir entre mouvement et position.

Tout d’abord, le cadrage définit un ensemble ou peut être ciblé, prenons l’exemple du document 2, qui dévoile le buste d’une femme nue. Son sexe et son ventre sont visibles alors que sa tête non. Le buste est allongé sur un lit défait, drapé de draps blancs, les cuisses écartées et cadré de sorte à ce que l’on ne voit rien au dessus de ses seins. Le cadrage à là pour effet d’accentuer, c’est à dire de mettre en valeur qu’une partie précise. Là entre autre nous pouvons parler d’oeuvre « choc » car elle met en avant une partie du corps féminin dénudée aux vues de tous. Il ce dit que cette oeuvre fut peinte après un rapport sexuel, d’une part par les draps défaits, puis de la positions des jambes, les cuisses sont ouvertes comme si il y avait le vide d’une silhouette, ses lèvres vaginales sont légèrement rosâtre ce qui suggérerait l’après d’un ébat sexuel. En 1989, la plasticienne Orlan, pour une exposition Masculin/Masculin s’inspira de la célèbre oeuvre ( document 2) de Gustave Courbet pour la masculiniser. Elle fait une nouvelle interprétation du sexe opposé le nommant « l’Origine de la guerre ». Orban utilise les mêmes dimensions du cadre d’origine et le même angle de vu. Elle met en scène un sexe masculin en érection et nous oblige à le contempler tout comme Courbet en nous choquant et tout de même transmettre une partie de l’humain.

D’autre part, la vision change selon les artistes, c’est en effet le cas dans le document 4, Manet à l’inverse de Courbet souhaite figer un moment intime d’un couple sur un canot. Il opte pour un cadrage plus large que celui de Courbet, comportant l’arrière du canot et d’un couple assis. L’homme tient la barre le regard orienté vers le spectateur et la femme à le regard fixe. Il s’avère qu’au XIXème siècle, le canotier était synonyme de loisir estival. Etre en possession d’un canot à cette époque est le signe d’une bonne vie. C’est pour cela l’emploi du canot dans les oeuvres de Manet. La scène est ici beaucoup moins intime que la précédente car le couple est en balade sur un canot alors que Courbet choisit un endroit clos et un lieu intime, le lit. Mais l’oeuvre de Manet reste du domaine intime car le couple est seul sur le canot, autour d’eux l’eau.

L’emplacement des personnages a son importance nous verrons cela par la suite.

En effet, la disposition et la composition à son importance. L’oeuvre doit nous atteindre , éveiller en nous des sentiments, des questions,de la curiosité…Toulouse Lautrec dans le document 3, par l’emplacement des personnages, arrive à nous suggérer une profondeur de la salle, c’est à dire que grâce à la disposition des personnages selon les différents plan Toulouse Lautrec créer une profondeur et une dynamique de composition par le biais de ses personnages. La femme en rose est l’élément central car ses contours sont nets et définit alors qu’au second plan il y a un effet d’estompement, la femme placé derrière la femme en rose est peinte dans des tons verdâtres suggérant une silhouette, une ombre. Au milieu de la piste à gauche, un couple danse, la Goulue et Valentin-le-désossé, deux stars du cabaret. Tout comme Toulouse Lautrec, Degas avec cette oeuvre, document 5, introduit le spectateur dans le monde du ballet, qui exerce chez lui une véritable fascination. Il s’avère que dans le document 5, une seule danseuse est représentée en entier, à l’inverse du document 3 ou les deux danseurs sont en entiers et en mouvement. Les danseuses d’arrière plan sont des silhouettes laissées à l’interprétation du spectateur tout comme dans l’oeuvre de Toulouse Lautrec qui lui aussi laisse la suggestion des personnages aux spectateurs. Degas créer un espace pictural décentré et tronqué.

D’autre part, Philippe Halsman, réalise une photographie déstructurée de l’artiste Dali, avec du mobilier, document 1.

En terme de couleur, Degas utilise des tons froids, tout comme Toulouse Lautrec, document 5 et 3, ils utilisent tous les deux du orange pour les ballerines du troisième ou quatrième plan. Dans l’oeuvre de Toulouse Lautrec, document 3, seul la femme en rose et la danseuse sont de couleurs chaudes. Manet quand à lui met en avant l’homme qui tient la barre, avec le t-shirt blanc qui attire l’oeil. L’habit capte la lumière et la rediffuse aux spectateurs, cela créer un impact d’attention entre l’oeuvre et le spectateur. Nous pouvons remarquer que chez les deux artistes, Toulouse Lautrec et Degas

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