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La Licorne se défend, tapisserie de la tenture, La Chasse à la licorne

Dissertation : La Licorne se défend, tapisserie de la tenture, La Chasse à la licorne. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Février 2016  •  Dissertation  •  3 615 Mots (15 Pages)  •  937 Vues

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La Licorne se défend, tapisserie de la tenture, La Chasse à la licorne

Introduction 

La Licorne se défend représente la licorne qui se débat farouchement, elle se sabre avec ses sabots et sa corne. Un petit chien est mal encorné, mais d'autres chiens continuent la chasse intrépide. Il y a énormément de personnages. La Licorne se défend est une tapisserie qui fait partie d’une tenture assez riche, La Chasse à la licorne.

Cet ensemble de tapisserie est l’une des merveilles du monde médiéval, car il n’existe aucune autre œuvre d’art où la poursuite et la capture de cette créature surnaturelle soient offertes aux regards avec autant de détails surprenants et avec une telle maîtrise, tant dans la technique que dans la vérité des personnages et dans les intentions symboliques. Cette imagerie fait référence à de nombreux aspects qui ont parfaitement leur place dans une œuvre qui était sans doute destinée à la célébration d’un mariage. Mais en même temps, la licorne symbolise le Christ, la composition de la présente tapisserie nous montre en allégorie, l’Incarnation, la Résurrection (on va le voir dans la suite).

Mais pour comprendre davantage le contexte de cette tapisserie il faut prendre en compte les précédentes et les suivantes. Chaque tapisserie est un arrangement complexe de personnages, d'animaux, d'arbres, de plantes et de bâtiments, porté à une sorte de perfection, sans que la scène de chaque tapisserie soit reçue comme un collage d'éléments hétéroclites. Mouvement, vie, réalisme sont les caractères des scènes représentées. Mais aucun élément (personnages, animal, végétal, objet) n'est en trop, ni interchangeable avec un autre. Il n'y a dans aucune des tapisseries des Cloisters un élément qui n'a pas sa place précise, au millimètre près, sa signification, son symbolisme.

La première : Les chasseurs entrent dans le bois, la seconde est La licorne est débusquée, la troisième est La Licorne est assaillie, la quatrième est celle de mon exposé, La Licorne se défend, la cinquième n’a pas été retrouvé intégralement seulement quelques fragments ont été récupéré, il s’agit Du piège mystique de la Licorne, la sixième est La Licorne est servie et conduite au château et enfin la septième et la dernière est la Licorne est retenue en captivité.

C’est seulement en 1680, que l’on en retrouvera pour la première fois la trace, alors qu’elles ornaient la chambre à coucher de François de La Rochefoucauld, dans un château à Verteuil.

Pendant la révolution française, les tapisseries ont été enlevée du château pour servir à recouvrir des pommes de terre contre le froid. On ordonna à l’époque de détruire toutes les œuvres marquées de l’insigne royale, ce qui explique sans doute l’élimination du haut des tapisseries, le ciel. Au XIXe, ces tapisseries ont été à nouveau récupéré par l’un des Rochefoucauld. Elles sont restées à Verteuil jusqu'à peu de temps après 1920, quand elles ont été achetées par Rockefeller, jusqu’à ce qui les présenta au musée pour des cloîtres en 1937 à New York.         

Les artistes de cette œuvre d’art demeurent encore mystérieux voir inconnu. Il en va de même au sujet de son commanditaire, on essaye alors de tirer des conclusions avec les quelques indications présentent sur les tapisseries, notamment les monogrammes AE et FR.

Problématique concernant la tapisserie en générale 

        Il faut savoir, qu’il y a alors trois phases pour sa création, l’élaboration du dessin préliminaire, l’agrandissement de celui-ci en carton et enfin le tissage à partir de ce-dernier. Comme chaque stade peut impliquer un artiste différent, l’identification du responsable du résultat final est délicate, car la main qui réalise chacune de ces étapes, apporte nécessairement sa touche personnelle.

        Il y a que de très rare exemples qui conservent la documentation qui répertorie les différents artistes.

        Ainsi, la documentation de tapisserie concernant les dessins au cours de la fin époque médiévale est extrêmement fragmentaire. De même concernant les documents sur les cartons, alors que le carton est l’étape ultime de la composition d’une tapisserie avant son tissage. C’est l’outil indispensable, car il indique les principales figures et les couleurs de la composition en fournissant des détails plus précis. Ce modèle à grandeur finale peut même préciser les matériaux à utiliser, c’est l’exemple du document graphique évoqué dans le marché qui engage Léon Brocart, pour produire une Chasse à la Licorne en 1536, indiquant que le licier doit utiliser trois couleurs à savoir le jaune, le vert et le bleu. Cela guide alors le licier dans son travail, notamment de reproduire un dessin mais aussi de créer une étoffe. Il y a alors peu de preuves en Europe du Nord avant le XVIe siècle qui évoquent les étapes de cet art textile.

        Et quand il y en a, dans la majorité des cas ces documents concernant les tapisseries sont anonymes. Relativement peu de contrats relatifs à la création de la tapisserie dessins et caricatures survivent.

        Autre problème, c’est la difficulté de distinguer la contribution de l'auteur de la conception préliminaire de celle de l’artistes qui ont exécuté le carton.

On peut seulement affirmer des choses générales qui ne vont pas être forcément transcendantes. Comme le fait de dire que l'échelle et l'iconographie pour les tapisseries médiévales étaient des éléments très surveillés, on faisait alors en sorte que les compositions soient généralement fabriquées selon les spécifications écrites données par le patron à l'artiste.

         

Analyse de la tapisserie, La licorne se défend

Description de la tapisserie

        Suite à la précédente scène illustrant les chasseurs qui découvrent la licorne, dans la tapisserie en question on voit clairement que la licorne tente d’échapper à ses poursuivants en sautant dans un ruisseau. C’est une représentation d’une action violente entre les chasseurs et la licorne.

        Le premier plan est occupé par un ruisseau qui fournit un lien visuel avec les panneaux précédents. La licorne est représentée de profil, son corps formant une forte diagonale dans le centre de la composition telle qu'elle fend vers le bas pour éventrer un chien avec sa corne, elle donne un coup de pied dans le même temps avec ses pattes arrière au chasseur derrière elle. La licorne a un saignement d'une blessure sur son dos.

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