La Licorne se défend
Dissertation : La Licorne se défend. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Bogun Océane • 16 Février 2016 • Dissertation • 5 387 Mots (22 Pages) • 1 001 Vues
La Licorne se défend, tapisserie de la tenture, La Chasse à la licorne
Introduction
La Licorne se défend est une tapisserie qui fait partie d’une tenture assez riche, La Chasse à la licorne.
C’est l’un des travails artistiques le plus extraordinaire, de par son design, sa beauté et ses couleurs et la représentation vivante d'épisodes dans la chasse de la licorne.
Il y a six tapisseries, dont les cinq premières ont été probablement faites pour Anne de Bretagne pour la célébration de son mariage avec Louis XII en janvier 1499. Par ce mariage, Anne devient reine de France pour la seconde fois, car elle fut mariée à Charles VIII. Elle était l’une des plus grandes collectionneuses de tapisseries. Puis, Francis I s’est marié à la fille d’Anne et a semble-t-il reçu cet ensemble de tapisseries qu’il aurait présenté à son parrain : François de la Rochefoucauld, ce qui expliquerai l’enregistrement de cet ensemble dans un inventaire du Château de Rochefoucauld à Verteuil. Pendant la révolution française, les tapisseries ont été enlevée du château pour servir à recouvrir des pommes de terre contre le froid. On ordonna à l’époque de détruire toutes les œuvres marquées de l’insigne royale, ce qui explique sans doute l’élimination du haut des tapisseries, le ciel, même si ces emblèmes auraient pu tout simplement être découpés pour éviter la destruction partielle des tapisseries. Au XIXe, ces tapisseries ont été à nouveau récupéré par l’un des Rochefoucauld. Elles sont restées à Verteuil jusqu'à peu de temps après 1920, quand elles ont été achetées par Rockefeller, jusqu’à ce qui les présenta au musée pour des cloîtres en 1937 à New York.
En l’occurrence, La Licorne se défend représente la licorne qui se défend farouchement, elle se sabre avec ses sabots et sa corne. Un petit chien est mal encorné, mais d'autres chiens continuent la chasse intrépide. Il y a énormément de personnages.
Mais pour comprendre davantage le contexte de cette tapisserie il faut prendre en compte les précédentes et les suivantes. Chaque tapisserie est un arrangement complexe de personnages, d'animaux, d'arbres, de plantes et de bâtiments, porté à une sorte de perfection, sans que la scène de chaque tapisserie soit reçue comme un collage d'éléments hétéroclites. Mouvement, vie, réalisme sont les caractères des scènes représentées. Mais aucun élément (personnages, animal, végétal, objet) n'est en trop, ni interchangeable avec un autre. Il n'y a dans aucune des tapisseries des Cloisters un élément qui n'a pas sa place précise, au millimètre près, sa signification, son symbolisme.
La première : Les chasseurs entrent dans le bois, la seconde est La licorne est débusquée, la troisième est La Licorne est assaillie, la quatrième est celle de mon exposé, La Licorne se défend, la cinquième n’a pas été retrouvé intégralement seulement quelques fragments ont été récupéré, il s’agit Du piège mystique de la Licorne, la sixième est La Licorne est servie et conduite au château et enfin la septième et la dernière est la Licorne est retenue en captivité (DIAPO). http://dame-licorne.pagesperso-orange.fr/CHASSE/02-%20Introduction%20(en%20fran%E7ais).htm
Problématique concernant la tapisserie en générale (En faisant mes recherches concernant cette tapisserie j’ai dû me confronter à un problème de taille, qui est propre à ce type d’art textile, c’est pour cela qu’il est quasiment impossible d’affirmer certains points concernant l’œuvre en question, il n’y a que des supposition)
(Petit explicatif sur les différents acteurs en tapisserie) Les cartons de tapisserie étaient telles que la composition globale était in-inévitablement développé à partir de croquis préliminaires, dont la finale version est souvent décrit aujourd'hui comme le modèle (modello en italien, petit patron en français). Examen de la conception d'une tapisserie nécessite donc un examen de deux étroitement liés mais distincts composants, le dessin préparatoire et le carton.
La documentation des cartons de tapisserie et de dessins animés au cours de la fin époque médiévale est extrêmement fragmentaire. Les dessins étaient la plus importante propriété intellectuelle en tant que tels de l'artiste, ils ont été transmis de père en fils ou de maître à apprenti, mais l’atelier d’utilisation a pris un lourd tribut, et il y a peu de preuves en Europe du Nord avant la dix-septième siècle de tradition de collaboration avec soin la préservation de ces matériaux.
Les rigueurs du processus de tissage nécessitaient souvent des réparations à des sections de caricatures, de sorte que l'on trouve souvent variables importants actions dans le détail d'un tissage d'une conception à une autre. De plus, les cartons sont souvent trop fragiles pour être utilisés plus de deux ou trois fois et ainsi pourraient être repeintes à partir des modèles originaux.
La difficulté est de distinguer la contribution de l'auteur de la conception préliminaire de celle de l’artistes qui ont exécuté le carton, la possibilité qu'un certain nombre des artistes ont travaillé dans un style apparenté, et le manque de survivant preuve visuelle assurer, toutefois, ces attributions sont conjecturales. Les concepteurs et les dessinateurs pour la majorité de document tapisseries médiévales existantes en œuvre restent anonymes. Relativement peu de contrats relatifs à la création de la tapisserie dessins et caricatures survivent, mais ceux qui le font fournissent en général une impression de la gamme de circonstances dans lesquelles conçoit et caricatures ont été faites au cours de l'époque médiévale.
L'échelle et l'iconographie pour les tapisseries médiévales étaient des éléments très surveillés, on faisait alors en sorte que les compositions soient généralement fabriquées selon les spécifications écrites données par le patron à l'artiste ou à l’intermédiaire.
En plus d'être élaborée dans le prospectus d'un patron, le régime pour une tapisserie pourrait être élaboré dans une série de modèle par un artiste dans le cercle de l’usager ; les modèles ont ensuite été envoyée au commerçant, qui a engagé des artistes locaux pour agrandir les conceptions à grande échelle.
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